L'écran éblouissant. Voyages en Cinéphilie (1958-2010)

Par : Michel Mourlet

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  • Nombre de pages304
  • FormatePub
  • ISBN978-2-13-064215-2
  • EAN9782130642152
  • Date de parution01/10/2014
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurPUF
  • PréfacierMarc Cerisuelo

Résumé

« Mon histoire d'amour avec le cinéma est d'abord celle d'un éblouissement. Les livres, la littérature sont mes véritables amis d'enfance, je les ai toujours connus, ils font partie de ma vie intime, ils ne m'auront pas quitté. Le théâtre, la peinture, la musique, je les ressens comme ces camarades déjà presque adultes qu'on se fait dans les dernières années d'études et qui deviendront, même éloignés par les circonstances, des amis sûrs - ou disparaîtront sans laisser de trace.
Le cinéma, c'est autre chose. Si vous n'avez jamais découvert à vingt ans, surgie au bout d'une plage, une jeune fille nimbée de soleil qui vous apparaît soudain telle que vous la rêviez sans la connaître, vous ne pouvez imaginer ce que fut ma rencontre avec le cinéma. Moi qui, à cet âge, éprouvais une certaine difficulté à me saisir de la réalité, à m'accoler aux choses concrètes, qui sentais le sable du monde s'écouler entre mes doigts, soudain je le vis solide, compact, roc ruisselant de lumière et d'ombre devant moi ; un monde plus intelligent, plus signifiant, donc plus beau : plus vrai que le vrai.
(.) Et cinquante ans plus tard, dans ses meilleurs moments, comme une femme aimée avec laquelle on vit depuis longtemps et dont, à l'improviste, avec les yeux de radium de la mémoire, on retrouve sous le fard d'aujourd'hui le jeune visage d'autrefois, l'écran que je regarde redevient éblouissant, une lumière bouillonnante en déborde et mon cour de cinéphile recommence à battre. Prélevés sur un électrocardiogramme long d'un demi-siècle, j'ai recueilli dans ce livre quelques-uns de ces battements de cour.
» (Extrait de l'Avant-propos)
« Mon histoire d'amour avec le cinéma est d'abord celle d'un éblouissement. Les livres, la littérature sont mes véritables amis d'enfance, je les ai toujours connus, ils font partie de ma vie intime, ils ne m'auront pas quitté. Le théâtre, la peinture, la musique, je les ressens comme ces camarades déjà presque adultes qu'on se fait dans les dernières années d'études et qui deviendront, même éloignés par les circonstances, des amis sûrs - ou disparaîtront sans laisser de trace.
Le cinéma, c'est autre chose. Si vous n'avez jamais découvert à vingt ans, surgie au bout d'une plage, une jeune fille nimbée de soleil qui vous apparaît soudain telle que vous la rêviez sans la connaître, vous ne pouvez imaginer ce que fut ma rencontre avec le cinéma. Moi qui, à cet âge, éprouvais une certaine difficulté à me saisir de la réalité, à m'accoler aux choses concrètes, qui sentais le sable du monde s'écouler entre mes doigts, soudain je le vis solide, compact, roc ruisselant de lumière et d'ombre devant moi ; un monde plus intelligent, plus signifiant, donc plus beau : plus vrai que le vrai.
(.) Et cinquante ans plus tard, dans ses meilleurs moments, comme une femme aimée avec laquelle on vit depuis longtemps et dont, à l'improviste, avec les yeux de radium de la mémoire, on retrouve sous le fard d'aujourd'hui le jeune visage d'autrefois, l'écran que je regarde redevient éblouissant, une lumière bouillonnante en déborde et mon cour de cinéphile recommence à battre. Prélevés sur un électrocardiogramme long d'un demi-siècle, j'ai recueilli dans ce livre quelques-uns de ces battements de cour.
» (Extrait de l'Avant-propos)