Survivant de l'âge d'or. Textes et entretiens sur le cinéma 1970-2020
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- Nombre de pages175
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.278 kg
- Dimensions15,0 cm × 23,0 cm × 1,5 cm
- ISBN978-2-84621-306-6
- EAN9782846213066
- Date de parution21/01/2021
- CollectionLittérature
- ÉditeurParis - Max Chaleil
Résumé
A présent que le cinéphage boulimique ingurgite des giclées d'images jaillissant des écrans domestiques, qui se souvient du cinéphile, au sens historique et authentique du mot ? Cet individu bizarre qui courait d'un cinoche de Belleville à un festival italien, achetait un billet d'avion pour être le seul à découvrir à Londres un film d'Edward Ludwig ou d'Edgar Ulmer. Qui pourrait imaginer nos empoignades, Cahiers contre Positif, Mac-Mahoniens contre tout le monde ? Le signal objectif le plus net du déclin puis de la disparition de la cinéphilie est son transfert du champ des activités à celui de l' "archéologie du savoir".
Cela ne signifie pas qu'il n'existe plus aucun obsédé compulsif qui s'emballe pour certains cinéastes, en voue d'autres aux gémonies, se lance éperdument à la recherche d'oeuvres méconnues. Ce qui a disparu, c'est la cinéphilie en tant que phénomène de société, léger sans doute à l'échelle d'une population, mais lourd de sens pour peu que l'on passe du quantitatif à la valeur culturelle. A quelques exceptions près, Survivant de l'äge d'or se compose de textes inédits sur papier et d'entretiens, notamment radiophoniques, réalisés à partir de 2011.
L'ensemble se tient à l'écart des valeurs convenues, de toute pensée obligatoire et du cinématographiquement correct.
Cela ne signifie pas qu'il n'existe plus aucun obsédé compulsif qui s'emballe pour certains cinéastes, en voue d'autres aux gémonies, se lance éperdument à la recherche d'oeuvres méconnues. Ce qui a disparu, c'est la cinéphilie en tant que phénomène de société, léger sans doute à l'échelle d'une population, mais lourd de sens pour peu que l'on passe du quantitatif à la valeur culturelle. A quelques exceptions près, Survivant de l'äge d'or se compose de textes inédits sur papier et d'entretiens, notamment radiophoniques, réalisés à partir de 2011.
L'ensemble se tient à l'écart des valeurs convenues, de toute pensée obligatoire et du cinématographiquement correct.
A présent que le cinéphage boulimique ingurgite des giclées d'images jaillissant des écrans domestiques, qui se souvient du cinéphile, au sens historique et authentique du mot ? Cet individu bizarre qui courait d'un cinoche de Belleville à un festival italien, achetait un billet d'avion pour être le seul à découvrir à Londres un film d'Edward Ludwig ou d'Edgar Ulmer. Qui pourrait imaginer nos empoignades, Cahiers contre Positif, Mac-Mahoniens contre tout le monde ? Le signal objectif le plus net du déclin puis de la disparition de la cinéphilie est son transfert du champ des activités à celui de l' "archéologie du savoir".
Cela ne signifie pas qu'il n'existe plus aucun obsédé compulsif qui s'emballe pour certains cinéastes, en voue d'autres aux gémonies, se lance éperdument à la recherche d'oeuvres méconnues. Ce qui a disparu, c'est la cinéphilie en tant que phénomène de société, léger sans doute à l'échelle d'une population, mais lourd de sens pour peu que l'on passe du quantitatif à la valeur culturelle. A quelques exceptions près, Survivant de l'äge d'or se compose de textes inédits sur papier et d'entretiens, notamment radiophoniques, réalisés à partir de 2011.
L'ensemble se tient à l'écart des valeurs convenues, de toute pensée obligatoire et du cinématographiquement correct.
Cela ne signifie pas qu'il n'existe plus aucun obsédé compulsif qui s'emballe pour certains cinéastes, en voue d'autres aux gémonies, se lance éperdument à la recherche d'oeuvres méconnues. Ce qui a disparu, c'est la cinéphilie en tant que phénomène de société, léger sans doute à l'échelle d'une population, mais lourd de sens pour peu que l'on passe du quantitatif à la valeur culturelle. A quelques exceptions près, Survivant de l'äge d'or se compose de textes inédits sur papier et d'entretiens, notamment radiophoniques, réalisés à partir de 2011.
L'ensemble se tient à l'écart des valeurs convenues, de toute pensée obligatoire et du cinématographiquement correct.