Depuis des années, il me guettait du coin de l’œil, là, sur l'étagère, avec, sur la couverture, cette photo en noir et blanc, ce visage d'une beauté dure et irréelle.
Quel roman a parlé aussi librement du corps, du désir, du sexe, du rapport entre ces dimensions-là et la politique, la religion, l'éducation ? Et avec un tel naturel, une telle impertinence ? Aucun !
Roman total, inépuisable, infini, qui brasse toutes, ou presque, les questions des deux derniers siècles. Qui embrasse toutes, ou presque, les questions de la vie et de la mort.
Bouleversant, le plaisir que nous procure ce roman, n'est pas seulement celui de la lecture, mais celui, plus important, plus ardu et mystérieux – d'un apprentissage, celui de la liberté libre.
Et la question se pose comme elle s'est rarement posée : Que lire, après l'intensité de ces pages de mélancolie et douleur, mais aussi d'une force de vie, d'une joie toujours menacée, et qui se réinvente sans cesse ?
Depuis des années, il me guettait du coin de l’œil, là, sur l'étagère, avec, sur la couverture, cette photo en noir et blanc, ce visage d'une beauté dure et irréelle.
Quel roman a parlé aussi librement du corps, du désir, du sexe, du rapport entre ces dimensions-là et la politique, la religion, l'éducation ? Et avec un tel naturel, une telle impertinence ? Aucun !
Roman total, inépuisable, infini, qui brasse toutes, ou presque, les questions des deux derniers siècles. Qui embrasse toutes, ou presque, les questions de la vie et de la mort.
Bouleversant, le plaisir que nous procure ce roman, n'est pas seulement celui de la lecture, mais celui, plus important, plus ardu et mystérieux – d'un apprentissage, celui de la liberté libre.
Et la question se pose comme elle s'est rarement posée : Que lire, après l'intensité de ces pages de mélancolie et douleur, mais aussi d'une force de vie, d'une joie toujours menacée, et qui se réinvente sans cesse ?