L'Afrique, poubelle de l'Occident ?. La gestion des déchets dangereux
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- Nombre de pages288
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-24244-9
- EAN9782296242449
- Date de parution01/11/2009
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille2 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierThéodore Holo
Résumé
Berceau de l'humanité, l'Afrique serait-elle devenue la poubelle de l'Occident ? Les déchets dangereux deviennent de plus en plus un enjeu des relations internationales notamment entre pays développés au Nord et pays en voie de développement au Sud. Le dernier exemple de déversement direct de déchets du Nord en Afrique est celui de la Côte d'Ivoire en août 2006. II s'agit de déchets industriels très toxiques.
Dans le passé. des milliers de tonnes de substances toxiques ont été déversés à Cato Ridge en Afrique du Sud et Kojo au Nigeria. On estimait en 1992, à un million de tonnes les déchets toxiques que des entreprises italiennes auraient déversés sur les côtes de la Somalie à la faveur de l'anarchie qui règne dans ce pays. Le Bénin et la Guinée-Bissau ont aussi signé respectivement en 1988 et 1987 des contrats de récupération de déchets industriels toxiques en provenance de l'Europe et de l'Amérique du Nord.
Pour les industries occidentales, la raison d'être (le ce trafic se situe dans des obstacles juridiques, financiers et sociaux, ainsi que dans la logique de rentabilité immédiate. Pour les Etats africains, elle réside essentiellement dans la crise économique et financière ambiante. Comment les Etats africains peuvent-ils arriver à une gestion écologiquement rationnelle de ces déchets? De quelle manière peuvent-ils assurer une gestion efficiente des déchets dangereux produits localement et se prémunir efficacement contre l'invasion de ceux étrangers ? Quels sont les mécanismes normatifs et institutionnels de cette gestion ? Et, sont-ils efficaces ?
Dans le passé. des milliers de tonnes de substances toxiques ont été déversés à Cato Ridge en Afrique du Sud et Kojo au Nigeria. On estimait en 1992, à un million de tonnes les déchets toxiques que des entreprises italiennes auraient déversés sur les côtes de la Somalie à la faveur de l'anarchie qui règne dans ce pays. Le Bénin et la Guinée-Bissau ont aussi signé respectivement en 1988 et 1987 des contrats de récupération de déchets industriels toxiques en provenance de l'Europe et de l'Amérique du Nord.
Pour les industries occidentales, la raison d'être (le ce trafic se situe dans des obstacles juridiques, financiers et sociaux, ainsi que dans la logique de rentabilité immédiate. Pour les Etats africains, elle réside essentiellement dans la crise économique et financière ambiante. Comment les Etats africains peuvent-ils arriver à une gestion écologiquement rationnelle de ces déchets? De quelle manière peuvent-ils assurer une gestion efficiente des déchets dangereux produits localement et se prémunir efficacement contre l'invasion de ceux étrangers ? Quels sont les mécanismes normatifs et institutionnels de cette gestion ? Et, sont-ils efficaces ?
Berceau de l'humanité, l'Afrique serait-elle devenue la poubelle de l'Occident ? Les déchets dangereux deviennent de plus en plus un enjeu des relations internationales notamment entre pays développés au Nord et pays en voie de développement au Sud. Le dernier exemple de déversement direct de déchets du Nord en Afrique est celui de la Côte d'Ivoire en août 2006. II s'agit de déchets industriels très toxiques.
Dans le passé. des milliers de tonnes de substances toxiques ont été déversés à Cato Ridge en Afrique du Sud et Kojo au Nigeria. On estimait en 1992, à un million de tonnes les déchets toxiques que des entreprises italiennes auraient déversés sur les côtes de la Somalie à la faveur de l'anarchie qui règne dans ce pays. Le Bénin et la Guinée-Bissau ont aussi signé respectivement en 1988 et 1987 des contrats de récupération de déchets industriels toxiques en provenance de l'Europe et de l'Amérique du Nord.
Pour les industries occidentales, la raison d'être (le ce trafic se situe dans des obstacles juridiques, financiers et sociaux, ainsi que dans la logique de rentabilité immédiate. Pour les Etats africains, elle réside essentiellement dans la crise économique et financière ambiante. Comment les Etats africains peuvent-ils arriver à une gestion écologiquement rationnelle de ces déchets? De quelle manière peuvent-ils assurer une gestion efficiente des déchets dangereux produits localement et se prémunir efficacement contre l'invasion de ceux étrangers ? Quels sont les mécanismes normatifs et institutionnels de cette gestion ? Et, sont-ils efficaces ?
Dans le passé. des milliers de tonnes de substances toxiques ont été déversés à Cato Ridge en Afrique du Sud et Kojo au Nigeria. On estimait en 1992, à un million de tonnes les déchets toxiques que des entreprises italiennes auraient déversés sur les côtes de la Somalie à la faveur de l'anarchie qui règne dans ce pays. Le Bénin et la Guinée-Bissau ont aussi signé respectivement en 1988 et 1987 des contrats de récupération de déchets industriels toxiques en provenance de l'Europe et de l'Amérique du Nord.
Pour les industries occidentales, la raison d'être (le ce trafic se situe dans des obstacles juridiques, financiers et sociaux, ainsi que dans la logique de rentabilité immédiate. Pour les Etats africains, elle réside essentiellement dans la crise économique et financière ambiante. Comment les Etats africains peuvent-ils arriver à une gestion écologiquement rationnelle de ces déchets? De quelle manière peuvent-ils assurer une gestion efficiente des déchets dangereux produits localement et se prémunir efficacement contre l'invasion de ceux étrangers ? Quels sont les mécanismes normatifs et institutionnels de cette gestion ? Et, sont-ils efficaces ?