Imaginaire Et Modes De Construction Du Savoir Antique Dans Les Textes Scientifiques
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- Nombre de pages174
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-35412-318-5
- EAN9782354123185
- Date de parution10/11/2017
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses universitaires de Perpig...
Résumé
Les auteurs de cet ouvrage, Imaginaire et modes de construction du savoir antique dans les textes scientifiques et techniques, issu du colloque international de Perpignan (12-13 mai 2000), souhaitent se situer à un carrefour épistémologique : - Par la précision d'analyses qui font avancer notre connaissance des grands champs du savoir disciplinaire dans l'Antiquité, en particulier dans le domaine de la médecine, des sciences naturelles et de l'architecture.
- Mais aussi par le recours constant à des lectures pluridisciplinaires, faisant appel au comparatisme et aux approches méthodologiques offertes par les sciences humaines dans des disciplines "annexes" (psychanalyse, ethnologie, anthropologie, étude de la symbolique). Il en ressort une lecture élargie, plus ouverte et plus profonde à la fois, qui met en évidence la capacité des Grecs et des Romains à avoir des approches très techniques, très spécialisées du savoir, et en même temps à toujours les relier à une théorie plus générale de la connaissance, et à un "savoir" global, outrepassant les frontières disciplinaires, et tendant souvent à être proche de ce que nous appellerions une "sagesse".
Ainsi, grâce à sa dimension de colloque de spécialistes, et en même temps au-delà de cette dimension, ce travail collectif souhaite s'inscrire dans le courant d'une réflexion épistémologique contemporaine, où le regard dans l'épaisseur du temps est une des formes que prend le regard panoramique : preuve s'il en était que l'actualité de l'Antiquité n'est pas un vain mot. Alors même que la communauté scientifique se rend compte qu'elle ne peut faire l'économie d'un métissage des discours interdisciplinaires, pour éviter le solipsisme et la parcellisation des savoirs, le grand débat du monde gréco-romain sur les relations entre savoirs spécialisés et savoir unitaire nous intéresse directement : l'objet de la démarche, c'est bien de comprendre, au sens étymologique de comprehendere, "mettre ensemble", pour faire en sorte que la phrase fameuse du surréaliste René Daumal, "Je sais tout, mais je n'y comprends rien" ne devienne pas l'expression prémonitoire d'une des fatalités de notre monde contemporain.
- Mais aussi par le recours constant à des lectures pluridisciplinaires, faisant appel au comparatisme et aux approches méthodologiques offertes par les sciences humaines dans des disciplines "annexes" (psychanalyse, ethnologie, anthropologie, étude de la symbolique). Il en ressort une lecture élargie, plus ouverte et plus profonde à la fois, qui met en évidence la capacité des Grecs et des Romains à avoir des approches très techniques, très spécialisées du savoir, et en même temps à toujours les relier à une théorie plus générale de la connaissance, et à un "savoir" global, outrepassant les frontières disciplinaires, et tendant souvent à être proche de ce que nous appellerions une "sagesse".
Ainsi, grâce à sa dimension de colloque de spécialistes, et en même temps au-delà de cette dimension, ce travail collectif souhaite s'inscrire dans le courant d'une réflexion épistémologique contemporaine, où le regard dans l'épaisseur du temps est une des formes que prend le regard panoramique : preuve s'il en était que l'actualité de l'Antiquité n'est pas un vain mot. Alors même que la communauté scientifique se rend compte qu'elle ne peut faire l'économie d'un métissage des discours interdisciplinaires, pour éviter le solipsisme et la parcellisation des savoirs, le grand débat du monde gréco-romain sur les relations entre savoirs spécialisés et savoir unitaire nous intéresse directement : l'objet de la démarche, c'est bien de comprendre, au sens étymologique de comprehendere, "mettre ensemble", pour faire en sorte que la phrase fameuse du surréaliste René Daumal, "Je sais tout, mais je n'y comprends rien" ne devienne pas l'expression prémonitoire d'une des fatalités de notre monde contemporain.
Les auteurs de cet ouvrage, Imaginaire et modes de construction du savoir antique dans les textes scientifiques et techniques, issu du colloque international de Perpignan (12-13 mai 2000), souhaitent se situer à un carrefour épistémologique : - Par la précision d'analyses qui font avancer notre connaissance des grands champs du savoir disciplinaire dans l'Antiquité, en particulier dans le domaine de la médecine, des sciences naturelles et de l'architecture.
- Mais aussi par le recours constant à des lectures pluridisciplinaires, faisant appel au comparatisme et aux approches méthodologiques offertes par les sciences humaines dans des disciplines "annexes" (psychanalyse, ethnologie, anthropologie, étude de la symbolique). Il en ressort une lecture élargie, plus ouverte et plus profonde à la fois, qui met en évidence la capacité des Grecs et des Romains à avoir des approches très techniques, très spécialisées du savoir, et en même temps à toujours les relier à une théorie plus générale de la connaissance, et à un "savoir" global, outrepassant les frontières disciplinaires, et tendant souvent à être proche de ce que nous appellerions une "sagesse".
Ainsi, grâce à sa dimension de colloque de spécialistes, et en même temps au-delà de cette dimension, ce travail collectif souhaite s'inscrire dans le courant d'une réflexion épistémologique contemporaine, où le regard dans l'épaisseur du temps est une des formes que prend le regard panoramique : preuve s'il en était que l'actualité de l'Antiquité n'est pas un vain mot. Alors même que la communauté scientifique se rend compte qu'elle ne peut faire l'économie d'un métissage des discours interdisciplinaires, pour éviter le solipsisme et la parcellisation des savoirs, le grand débat du monde gréco-romain sur les relations entre savoirs spécialisés et savoir unitaire nous intéresse directement : l'objet de la démarche, c'est bien de comprendre, au sens étymologique de comprehendere, "mettre ensemble", pour faire en sorte que la phrase fameuse du surréaliste René Daumal, "Je sais tout, mais je n'y comprends rien" ne devienne pas l'expression prémonitoire d'une des fatalités de notre monde contemporain.
- Mais aussi par le recours constant à des lectures pluridisciplinaires, faisant appel au comparatisme et aux approches méthodologiques offertes par les sciences humaines dans des disciplines "annexes" (psychanalyse, ethnologie, anthropologie, étude de la symbolique). Il en ressort une lecture élargie, plus ouverte et plus profonde à la fois, qui met en évidence la capacité des Grecs et des Romains à avoir des approches très techniques, très spécialisées du savoir, et en même temps à toujours les relier à une théorie plus générale de la connaissance, et à un "savoir" global, outrepassant les frontières disciplinaires, et tendant souvent à être proche de ce que nous appellerions une "sagesse".
Ainsi, grâce à sa dimension de colloque de spécialistes, et en même temps au-delà de cette dimension, ce travail collectif souhaite s'inscrire dans le courant d'une réflexion épistémologique contemporaine, où le regard dans l'épaisseur du temps est une des formes que prend le regard panoramique : preuve s'il en était que l'actualité de l'Antiquité n'est pas un vain mot. Alors même que la communauté scientifique se rend compte qu'elle ne peut faire l'économie d'un métissage des discours interdisciplinaires, pour éviter le solipsisme et la parcellisation des savoirs, le grand débat du monde gréco-romain sur les relations entre savoirs spécialisés et savoir unitaire nous intéresse directement : l'objet de la démarche, c'est bien de comprendre, au sens étymologique de comprehendere, "mettre ensemble", pour faire en sorte que la phrase fameuse du surréaliste René Daumal, "Je sais tout, mais je n'y comprends rien" ne devienne pas l'expression prémonitoire d'une des fatalités de notre monde contemporain.