-
Irritant
-
XXe siècle
-
Allemagne
-
Cuba
-
Berlin
-
nazisme
-
lecture-2011
-
Bernie Gunther
-
polar historique
un peu perdu avec ce retour en arrière. Dans "la douce flamme", il quittait le pays de Peron pour se rendre à Cuba.
Nous retrouvons donc Bernie en Allemagne en tant que détective de l'hôtel Adlon, où un mort est retrouvé dans le très sélect hôtel.
Un autre homme va être retrouvé noyé, et les deux enquêtes vont se croiser, sur fond de la construction du stade pour les jeux olympiques de Berlin... et nous côtoyons nazis corrompus, hommes d'affaires véreux et toute une faune essayant de survivre.
Lors de ses enquête, nous assistons à sa rencontre avec la belle journaliste
américaine juive Noreen Charalambides, dont il tombera éperdument amoureux. Après un séjour dans les geôles de la gestapo, il se retrouvera prisonnier de Reles, l'homme d'affaires américain corrompu et ne s'en sortira vivant que grâce a un compromis neutralisant autant Reles que lui-même.
20 ans plus tard, nous retrouvons Bernie à Cuba, sous le gouvernement de Batista et sa rencontre par hasard avec son amour d'autrefois, Noreen. Celle-ci est veuve avec une fille de 20 ans, qui justement fréquente Reles... le décors est en place, la tragédie peut donc s'achever.
Reles est assassiné... un meurtre en chambre close... Bernie est chargé par les autres propriétaires de casino de l'enquête. Il trouvera d'ailleurs un assassin très pratique, avec des preuves suffisantes pour qu'il n'y ait plus de questions, un assassin mort, que demander de mieux pour clore une affaire assez vaseuse.
Si la période Berlin était bien dans le genre des précédents romans, la période Cuba est plutôt décevante, cousue de fil blanc. Aucune surprise pour le dénouement, pas même les liens pouvant unir deux des personnages.
Déception
Le livre apporte un éclairage sur la période, dont il avait été fait mention dans ses précédentes aventures, où Gunther est détective d'hôtel. L'enquête qu'il mène autour de la mort d'un boxeur juif durant le chantier des JO de Berlin pouvait sembler alléchante. Résultat : l'intrigue se traine, et malgré quelques aphorismes sympas ("L'Histoire allemande? C'est juste une succession de moustaches ridicules!"), les pages défilent lentement...trop lentement! De plus, la traduction me semble plus maladroite qu'à l'accoutumée et du coup les formulations paraissent un peu lourdes parfois...