Godard simple comme bonjour

Par : Suzanne Liandrat-Guigues

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  • Nombre de pages282
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-38123-5
  • EAN9782296381230
  • Date de parution01/01/2005
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille8 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Jean-Luc Godard écrivait à Georges de Beauregard quelques heures avant de commencer A bout de souffle : " J'espère que notre film sera d'une belle simplicité ou d'une simple beauté. " Son objectif n'a pas changé. Il a élaboré en quarante ans une œuvre considérable : des textes nombreux, une centaine de films, certains difficiles à voir, d'autres invisibles. Au sein de la production cinématographique ordinaire cette œuvre fait une étrange figure.
Irritante et fascinante, elle comporte des réussites magistrales et multipliées qui justifient de placer son auteur au rang des quelques cinéastes qui comptent dans l'histoire de l'art du cinéma. Elle est fort simple ou fort compliquée selon qu'on se situe au niveau de l'étrangeté et de la beauté des films ou que l'on en reste à une explication qui ne peut se satisfaire d'une telle mise à plat ou, enfin, que l'on s'attache à un jeu de glissades et de dérobades variées dans lesquelles se laisser aller vertigineusement.
Par définition, le cinéma est au carrefour et en ce lieu Godard part " à la recherche de l'art perdu ". " Je ne vois pas ce que vous voulez dire ", a-t-on envie de lui renvoyer. La réponse assurément serait : " Justement, il faut "voir ". " Et ce voir est aussi de l'ordre du montage (ou du " battement de cœur "). Mettre en relation la voix de de Gaulle (" Il faut lutter ") et la phrase de l'une des dames du bois de Boulogne : " Je lutte " pour dire que le film de Bresson serait le seul film de Résistance français, c'est donner à entendre et à voir leur " rapport ".
Nous proposons un parcours zigzaguant à travers cet étrange pays, une mise en résonance des films des années 1960 et des œuvres les plus récentes, un va-et-vient des unes aux autres avec quelques détours. Une fois admis le principe de cette démarche, tout est simple comme bonjour.
Jean-Luc Godard écrivait à Georges de Beauregard quelques heures avant de commencer A bout de souffle : " J'espère que notre film sera d'une belle simplicité ou d'une simple beauté. " Son objectif n'a pas changé. Il a élaboré en quarante ans une œuvre considérable : des textes nombreux, une centaine de films, certains difficiles à voir, d'autres invisibles. Au sein de la production cinématographique ordinaire cette œuvre fait une étrange figure.
Irritante et fascinante, elle comporte des réussites magistrales et multipliées qui justifient de placer son auteur au rang des quelques cinéastes qui comptent dans l'histoire de l'art du cinéma. Elle est fort simple ou fort compliquée selon qu'on se situe au niveau de l'étrangeté et de la beauté des films ou que l'on en reste à une explication qui ne peut se satisfaire d'une telle mise à plat ou, enfin, que l'on s'attache à un jeu de glissades et de dérobades variées dans lesquelles se laisser aller vertigineusement.
Par définition, le cinéma est au carrefour et en ce lieu Godard part " à la recherche de l'art perdu ". " Je ne vois pas ce que vous voulez dire ", a-t-on envie de lui renvoyer. La réponse assurément serait : " Justement, il faut "voir ". " Et ce voir est aussi de l'ordre du montage (ou du " battement de cœur "). Mettre en relation la voix de de Gaulle (" Il faut lutter ") et la phrase de l'une des dames du bois de Boulogne : " Je lutte " pour dire que le film de Bresson serait le seul film de Résistance français, c'est donner à entendre et à voir leur " rapport ".
Nous proposons un parcours zigzaguant à travers cet étrange pays, une mise en résonance des films des années 1960 et des œuvres les plus récentes, un va-et-vient des unes aux autres avec quelques détours. Une fois admis le principe de cette démarche, tout est simple comme bonjour.
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