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Facebook n’est pas un site internet. C’est un mode de vie. Réseaux sociaux, sites de rencontres en ligne, jeux en réseau, chat, smartphone : qu’on le veuille ou non, ces techniques créent de nouvelles habitudes qui révolutionnent nos relations amicales, amoureuses et familiales. Hier, on s’appelait au téléphone pour se donner rendez-vous et on se voyait. Aujourd’hui, on s’envoie des « bizzz » et des « love » et des « on se voit quand ? ? ? » par chat, mail ou SMS et il n’a jamais été aussi difficile de se voir.
Hier, on appelait ses amis « en direct » pour les inviter à une soirée. Aujourd’hui, on fait un mail commun ou on crée un événement sur facebook où de plus en plus d’amis cochent la case « je viendrai peut-être ». Hier, quand on allait à un rendez-vous avec un inconnu, c’était pour le connnaître. Aujourd’hui, on ne va plus à un rendez-vous sans « googler » celui ou celle qu’on va rencontrer, bref sans avoir l’impression de le ou la connaître déjà.
Hier, on croyait qu’une naissance, qu’un week-end en amoureux ou qu’un dîner arrosé relevaient de la sphère privée. Aujourd’hui, la génération transparente balance ces photos sur la toile parce que c’est fun, parce qu’il n’y a rien à cacher, par ce que tout le monde le fait. Fidèle à la méthode qui a fait le succès de « l’open space m’a tuer », Alexandre des Isnards et Thomas Zuber ont rassemblé leurs expériences et celles de leurs proches pour nous faire prendre conscience de nos nouvelles façons d’être.
Zuckerberg versus Lucrèce
Personne ne meurt ici mais les personnages vivent de façon, disons...virtuelle !
Une immersion divertissante dans la "constellation 2.0" pour tous ceux qui ne sont pas "addicts" aux relations en "clics"... mais s'intéressent aux moeurs de leurs contemporains.
A découvrir donc pour le plaisir de s'informer et de rire de nous même, et d'expérimenter la maxime de ce bon vieux Lucrèce dans son De Natura Rerum : " il est doux de distinguer les maux auxquels on échappe soit -même..."