De surcroît. Etudes sur les phénomènes saturés
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- Nombre de pages228
- FormatePub
- ISBN978-2-13-064177-3
- EAN9782130641773
- Date de parution26/09/2014
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille2 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurPUF
Résumé
Les phénomènes apparaissent-ils toujours selon la calme adéquation en eux de l'intuition avec la signification, voire, plus souvent, avec un déficit d'intuition ? Ou bien certains - les phénomènes saturés - n'apparaissent-ils pas plutôt grâce au surcroît irrépressible de l'intuition sur tous les concepts et toutes les significations que l'on voudrait leur assigner ?Cette question avait surgi du principe « Autant de réduction, autant de donation » (dans Réduction et donation.
Recherches sur Husserl, Heidegger et la phénoménologie, 1989) et conduit à dégager la donation, telle qu'elle déplie ce qui se donne et ce qui se montre (avec Étant donné. Essai d'une phénoménologie de la donation, 1997). Reste, une fois ces acquis répétés, à étudier en eux-mêmes chacun des quatre types de phénomènes saturés : l'événement (saturé selon la quantité), l'idole ou tableau (saturé selon la qualité), la chair (saturée selon la relation) et enfin l'icône ou visage d'autrui (saturé selon la modalité).
Il devient alors pensable d'étudier leur combinaison dans ce qu'on doit thématiser comme un phénomène saturé à la puissance, un paradoxe des paradoxes - le phénomène de révélation. En l'occurrence, il s'agit de comprendre (contre une féconde critique de J. Derrida) les trois moments de la théologie mystique (affirmation, négation, hyperbole) non seulement comme l'accomplissement d'un phénomène saturé exemplaire, mais encore comme la répétition de toute phénoménalité de l'excès.
De surcroît donc. Parce qu'il s'agit de l'excès du donné qui se montre. Parce qu'il s'agit aussi de l'exposer une nouvelle fois.
Recherches sur Husserl, Heidegger et la phénoménologie, 1989) et conduit à dégager la donation, telle qu'elle déplie ce qui se donne et ce qui se montre (avec Étant donné. Essai d'une phénoménologie de la donation, 1997). Reste, une fois ces acquis répétés, à étudier en eux-mêmes chacun des quatre types de phénomènes saturés : l'événement (saturé selon la quantité), l'idole ou tableau (saturé selon la qualité), la chair (saturée selon la relation) et enfin l'icône ou visage d'autrui (saturé selon la modalité).
Il devient alors pensable d'étudier leur combinaison dans ce qu'on doit thématiser comme un phénomène saturé à la puissance, un paradoxe des paradoxes - le phénomène de révélation. En l'occurrence, il s'agit de comprendre (contre une féconde critique de J. Derrida) les trois moments de la théologie mystique (affirmation, négation, hyperbole) non seulement comme l'accomplissement d'un phénomène saturé exemplaire, mais encore comme la répétition de toute phénoménalité de l'excès.
De surcroît donc. Parce qu'il s'agit de l'excès du donné qui se montre. Parce qu'il s'agit aussi de l'exposer une nouvelle fois.
Les phénomènes apparaissent-ils toujours selon la calme adéquation en eux de l'intuition avec la signification, voire, plus souvent, avec un déficit d'intuition ? Ou bien certains - les phénomènes saturés - n'apparaissent-ils pas plutôt grâce au surcroît irrépressible de l'intuition sur tous les concepts et toutes les significations que l'on voudrait leur assigner ?Cette question avait surgi du principe « Autant de réduction, autant de donation » (dans Réduction et donation.
Recherches sur Husserl, Heidegger et la phénoménologie, 1989) et conduit à dégager la donation, telle qu'elle déplie ce qui se donne et ce qui se montre (avec Étant donné. Essai d'une phénoménologie de la donation, 1997). Reste, une fois ces acquis répétés, à étudier en eux-mêmes chacun des quatre types de phénomènes saturés : l'événement (saturé selon la quantité), l'idole ou tableau (saturé selon la qualité), la chair (saturée selon la relation) et enfin l'icône ou visage d'autrui (saturé selon la modalité).
Il devient alors pensable d'étudier leur combinaison dans ce qu'on doit thématiser comme un phénomène saturé à la puissance, un paradoxe des paradoxes - le phénomène de révélation. En l'occurrence, il s'agit de comprendre (contre une féconde critique de J. Derrida) les trois moments de la théologie mystique (affirmation, négation, hyperbole) non seulement comme l'accomplissement d'un phénomène saturé exemplaire, mais encore comme la répétition de toute phénoménalité de l'excès.
De surcroît donc. Parce qu'il s'agit de l'excès du donné qui se montre. Parce qu'il s'agit aussi de l'exposer une nouvelle fois.
Recherches sur Husserl, Heidegger et la phénoménologie, 1989) et conduit à dégager la donation, telle qu'elle déplie ce qui se donne et ce qui se montre (avec Étant donné. Essai d'une phénoménologie de la donation, 1997). Reste, une fois ces acquis répétés, à étudier en eux-mêmes chacun des quatre types de phénomènes saturés : l'événement (saturé selon la quantité), l'idole ou tableau (saturé selon la qualité), la chair (saturée selon la relation) et enfin l'icône ou visage d'autrui (saturé selon la modalité).
Il devient alors pensable d'étudier leur combinaison dans ce qu'on doit thématiser comme un phénomène saturé à la puissance, un paradoxe des paradoxes - le phénomène de révélation. En l'occurrence, il s'agit de comprendre (contre une féconde critique de J. Derrida) les trois moments de la théologie mystique (affirmation, négation, hyperbole) non seulement comme l'accomplissement d'un phénomène saturé exemplaire, mais encore comme la répétition de toute phénoménalité de l'excès.
De surcroît donc. Parce qu'il s'agit de l'excès du donné qui se montre. Parce qu'il s'agit aussi de l'exposer une nouvelle fois.