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  • Nombre de pages608
  • FormatePub
  • ISBN978-2-226-30662-3
  • EAN9782226306623
  • Date de parution26/03/2014
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille837 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurAlbin Michel
  • TraducteurMichel Lederer

Résumé

Après Le Chemin des âmes et Les Saisons de la solitude qui l'ont imposé parmi les grands écrivains canadiens contemporains, Joseph Boyden poursuit une ouvre ambitieuse. Situé dans les espaces sauvages du Canada du XVIIe siècle, ce roman épique, empreint tout à la fois de beauté et de violence, est d'ores et déjà considéré comme un chef-d'ouvre.  Trois voix tissent l'écheveau d'une fresque où se confrontent les traditions et les cultures : celle d'un jeune jésuite français, d'un chef de guerre huron, et d'une captive iroquoise.
Trois personnages réunis par les circonstances, divisés par leur appartenance. Car chacun mène sa propre guerre : l'un pour convertir les Indiens au christianisme, les autres, bien qu'ennemis, pour s'allier ou chasser ces « Corbeaux » venus prêcher sur leur terre. Trois destins scellés à jamais dans un monde sur le point de basculer. Mêlant lyrisme et poésie, convoquant la singularité de chaque voix - habitée par la foi absolue ou la puissance prophétique du rêve - Boyden restitue, dans ce roman d'une puissance visuelle qui rappelle Le Nouveau Monde de Terrence Malick, la folie et l'absurdité de tout conflit, donnant à son livre une dimension d'une incroyable modernité, où « le passé et le futur sont le présent. » « Le nouveau roman de Joseph Boyden est un livre surprenant, magistral, et très certainement le premier grand roman canadien du XXIe siècle. » The Vancouver Sun « Un grand livre : déchirant, débordant de scènes d'action incroyables, habité par de magnifiques personnages et une formidable humanité. » The Globe and Mail « Une épopée étonnante et, bien davantage qu'un simple roman, un livre sans âge, un classique-né. » The National Post
Après Le Chemin des âmes et Les Saisons de la solitude qui l'ont imposé parmi les grands écrivains canadiens contemporains, Joseph Boyden poursuit une ouvre ambitieuse. Situé dans les espaces sauvages du Canada du XVIIe siècle, ce roman épique, empreint tout à la fois de beauté et de violence, est d'ores et déjà considéré comme un chef-d'ouvre.  Trois voix tissent l'écheveau d'une fresque où se confrontent les traditions et les cultures : celle d'un jeune jésuite français, d'un chef de guerre huron, et d'une captive iroquoise.
Trois personnages réunis par les circonstances, divisés par leur appartenance. Car chacun mène sa propre guerre : l'un pour convertir les Indiens au christianisme, les autres, bien qu'ennemis, pour s'allier ou chasser ces « Corbeaux » venus prêcher sur leur terre. Trois destins scellés à jamais dans un monde sur le point de basculer. Mêlant lyrisme et poésie, convoquant la singularité de chaque voix - habitée par la foi absolue ou la puissance prophétique du rêve - Boyden restitue, dans ce roman d'une puissance visuelle qui rappelle Le Nouveau Monde de Terrence Malick, la folie et l'absurdité de tout conflit, donnant à son livre une dimension d'une incroyable modernité, où « le passé et le futur sont le présent. » « Le nouveau roman de Joseph Boyden est un livre surprenant, magistral, et très certainement le premier grand roman canadien du XXIe siècle. » The Vancouver Sun « Un grand livre : déchirant, débordant de scènes d'action incroyables, habité par de magnifiques personnages et une formidable humanité. » The Globe and Mail « Une épopée étonnante et, bien davantage qu'un simple roman, un livre sans âge, un classique-né. » The National Post

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Sandrine D.Decitre Annecy
5/5
épopée
Loin du roman historique , Boyden donne sa version personnelle et éclairée , de l' histoire du continent nord américain et de sa colonisation par les européens. L'alternance de trois voix , un jésuite , une jeune iroquoise et un Huron , enrichie le texte et apporte une densité incroyable au roman . Sans se poser en juge , il évite tout manichéisme , en s'attachant aux incompréhensions de chaque culture . Au delà de la manipulation et de la sauvagerie , la curiosité de l'autre semble subsister , tapie au fond des âmes, profondément écorchées . Son style lyrique , insuffle une puissance , voir parfois une violence à cette épopée vertigineuse !!
Loin du roman historique , Boyden donne sa version personnelle et éclairée , de l' histoire du continent nord américain et de sa colonisation par les européens. L'alternance de trois voix , un jésuite , une jeune iroquoise et un Huron , enrichie le texte et apporte une densité incroyable au roman . Sans se poser en juge , il évite tout manichéisme , en s'attachant aux incompréhensions de chaque culture . Au delà de la manipulation et de la sauvagerie , la curiosité de l'autre semble subsister , tapie au fond des âmes, profondément écorchées . Son style lyrique , insuffle une puissance , voir parfois une violence à cette épopée vertigineuse !!

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.3/5
sur 3 notes dont 2 avis lecteurs
Parfois dur, mais superbe
En plein XVIIème siècle, lorsque les missionnaires jésuites commencèrent à s’immiscer en Nouvelle-France pour tenter de convertir les populations locales. Leur intérêt se porta d’abord sur les groupes d’agriculteurs dont le mode de vie paraissait plus proche de celui des français, plutôt que les chasseurs. C’est ainsi qu’ils tentèrent d’approcher les Hurons et de les convertir. Trois voix alternent dans ce roman, celle d’un jésuite « pionnier », un des tout premiers « Corbeaux » à entrer en territoire indien, celle de Chute-de-Neige, une toute jeune fille enlevée par une tribu ennemie, celle d’Oiseau, chef de cette tribu de Hurons. Les points de vues, les sentiments, la spiritualité de chacun est ainsi vécue de l’intérieur d’une manière étonnante. Que cela ne vous laisse pas croire qu’il s’agit d’un livre contemplatif, vraiment pas, les évènements s’y succèdent sans laisser le temps de reprendre pied. Pour les âmes sensibles, sachez que les actes qui sont perpétrés entre ces pages sont parfois insoutenables (j’ai laissé deux ou trois fois glisser mon regard un paragraphe plus bas pour les éviter) mais vraiment pas de manière gratuite. Hurons et iroquois se menaient une guerre impitoyable, et de par leurs traditions, avaient à cœur de montrer le courage de leurs adversaires en les poussant jusqu’aux dernières limites de la douleur. L’auteur, dans un entretien que j’ai lu, avoue avoir hésité à décrire ces séquences, mais s’être senti obligé de ne pas les passer sous silence. Les scènes de vie quotidienne, d’entraide, de respect mutuel, d’amitié, viennent heureusement en atténuer le choc.
En plein XVIIème siècle, lorsque les missionnaires jésuites commencèrent à s’immiscer en Nouvelle-France pour tenter de convertir les populations locales. Leur intérêt se porta d’abord sur les groupes d’agriculteurs dont le mode de vie paraissait plus proche de celui des français, plutôt que les chasseurs. C’est ainsi qu’ils tentèrent d’approcher les Hurons et de les convertir. Trois voix alternent dans ce roman, celle d’un jésuite « pionnier », un des tout premiers « Corbeaux » à entrer en territoire indien, celle de Chute-de-Neige, une toute jeune fille enlevée par une tribu ennemie, celle d’Oiseau, chef de cette tribu de Hurons. Les points de vues, les sentiments, la spiritualité de chacun est ainsi vécue de l’intérieur d’une manière étonnante. Que cela ne vous laisse pas croire qu’il s’agit d’un livre contemplatif, vraiment pas, les évènements s’y succèdent sans laisser le temps de reprendre pied. Pour les âmes sensibles, sachez que les actes qui sont perpétrés entre ces pages sont parfois insoutenables (j’ai laissé deux ou trois fois glisser mon regard un paragraphe plus bas pour les éviter) mais vraiment pas de manière gratuite. Hurons et iroquois se menaient une guerre impitoyable, et de par leurs traditions, avaient à cœur de montrer le courage de leurs adversaires en les poussant jusqu’aux dernières limites de la douleur. L’auteur, dans un entretien que j’ai lu, avoue avoir hésité à décrire ces séquences, mais s’être senti obligé de ne pas les passer sous silence. Les scènes de vie quotidienne, d’entraide, de respect mutuel, d’amitié, viennent heureusement en atténuer le choc.
Très instructif
Ce roman est une fresque de l'époque comme je n'en avais jamais lue. J'ai beaucoup appris sur les coutumes indiennes, certaines m'ont fascinée au point que j'en ai parlé avec mes proches. Ce fut le cas du Festin des morts, qui avait lieu environ tous les douze ans, quand les indiens devaient changer de village après l'épuisement des ressources environnantes. Les Hurons déterraient alors leurs morts et nettoyaient avec soin les os, les mettaient dans des petits sacs afin de pouvoir les enterrer près de leur nouveau village. Le jésuite, lui, s'étonne que les indiens ne lèvent jamais la main sur leurs enfants et décident que ce sera une pratique à changer dès qu'ils seront convertis. La rencontre entre les blancs et les indiens correspond bien sûr au moment où les indiens découvrent les armes, Oiseau lui-même va posséder sa toute première arme, mais aussi au moment où ils succombent aux épidémies apportées par les blancs. Joseph Boyden nous montre que même si les blancs étaient repartis chez eux, cela n'aurait sans doute pas suffi ; les iroquois et les Hurons étant à l'époque engagés dans une guerre qui aurait décimé l'une des deux tribus. L'absence d'angélisme et de manichéisme est l'un des grandes qualités de ce roman. L'auteur utilise un peu d'humour, notamment quand les indiens découvrent l'écriture qu'ils prennent pour un tour de magie, et heureusement car évidemment, on ne peut pas dire qu'il y ait beaucoup d'espoir. Je suis persuadée de retrouver très bientôt des extraits de ce roman dans les manuels d'anglais et dans les textes de bac. Les personnages sont attachants, quelque soit le camp choisi, à l'exception des iroquois, toujours représentés comme de vrais sauvages (j'attend d'ailleurs avec impatience un roman qui se place du point de vue iroquois). J'aurais juste aimer un tout petit peu d'émotion.
Ce roman est une fresque de l'époque comme je n'en avais jamais lue. J'ai beaucoup appris sur les coutumes indiennes, certaines m'ont fascinée au point que j'en ai parlé avec mes proches. Ce fut le cas du Festin des morts, qui avait lieu environ tous les douze ans, quand les indiens devaient changer de village après l'épuisement des ressources environnantes. Les Hurons déterraient alors leurs morts et nettoyaient avec soin les os, les mettaient dans des petits sacs afin de pouvoir les enterrer près de leur nouveau village. Le jésuite, lui, s'étonne que les indiens ne lèvent jamais la main sur leurs enfants et décident que ce sera une pratique à changer dès qu'ils seront convertis. La rencontre entre les blancs et les indiens correspond bien sûr au moment où les indiens découvrent les armes, Oiseau lui-même va posséder sa toute première arme, mais aussi au moment où ils succombent aux épidémies apportées par les blancs. Joseph Boyden nous montre que même si les blancs étaient repartis chez eux, cela n'aurait sans doute pas suffi ; les iroquois et les Hurons étant à l'époque engagés dans une guerre qui aurait décimé l'une des deux tribus. L'absence d'angélisme et de manichéisme est l'un des grandes qualités de ce roman. L'auteur utilise un peu d'humour, notamment quand les indiens découvrent l'écriture qu'ils prennent pour un tour de magie, et heureusement car évidemment, on ne peut pas dire qu'il y ait beaucoup d'espoir. Je suis persuadée de retrouver très bientôt des extraits de ce roman dans les manuels d'anglais et dans les textes de bac. Les personnages sont attachants, quelque soit le camp choisi, à l'exception des iroquois, toujours représentés comme de vrais sauvages (j'attend d'ailleurs avec impatience un roman qui se place du point de vue iroquois). J'aurais juste aimer un tout petit peu d'émotion.
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