Corps saccagés. Une histoire des violences corporelles du siècle des Lumières à nos jours
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- Nombre de pages320
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7535-6660-6
- EAN9782753566606
- Date de parution14/10/2019
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses universitaires de Rennes
Résumé
Le corps malmené, violenté, brutalisé a fait l'objet, pour la période moderne et contemporaine, d'un certain nombre de travaux remarquables, mais souvent épars. L'étude des « corps saccagés », vivants ou morts, pose la question d'une « cruauté résiduelle » et celle du transfert de la violence concrète vers l'imaginaire. Mais faire l'inventaire des corps dégradés, lacérés ou encore démembrés s'avère sans doute une entreprise démesurée.
Il reste toutefois possible de multiplier les approches et de s'attacher aussi bien à décrire les corps brutalisés, qu'à s'interroger sur les logiques du passage à l'acte ou à analyser la « réception » des violences corporelles. Dans le même temps s'élabore une science des « indices », étudiant les plaies et les traces sanguinolentes, tentant d'expliquer les crimes particulièrement horribles. À leur tour, des artistes se mettent à la recherche de la matérialité du corps, quitte à s'attacher plus particulièrement « à cette charogne des corps morcelés enfouie en chacun de nous ».
Le crime individuel comme le massacre, les violences sexuelles à l'intérieur de la famille ou l'instrumentalisation des violences corporelles donnent au « corps saccagé » une actualité sans cesse renouvelée. Du corps des enfants violentés aux corps malmenés des soldats, il s'agit de varier les échelles d'analyse et d'examiner aussi bien les brutalités individuelles que les drames collectifs. Les usages du corps renseignent sur la volonté de savoir ce qui s'est passé ; ils informent sur les pratiques inavouables à l'encontre des corps vivants ou morts ; ils fixent, selon les époques, les formes de violences corporelles jugées inacceptables.
Il reste toutefois possible de multiplier les approches et de s'attacher aussi bien à décrire les corps brutalisés, qu'à s'interroger sur les logiques du passage à l'acte ou à analyser la « réception » des violences corporelles. Dans le même temps s'élabore une science des « indices », étudiant les plaies et les traces sanguinolentes, tentant d'expliquer les crimes particulièrement horribles. À leur tour, des artistes se mettent à la recherche de la matérialité du corps, quitte à s'attacher plus particulièrement « à cette charogne des corps morcelés enfouie en chacun de nous ».
Le crime individuel comme le massacre, les violences sexuelles à l'intérieur de la famille ou l'instrumentalisation des violences corporelles donnent au « corps saccagé » une actualité sans cesse renouvelée. Du corps des enfants violentés aux corps malmenés des soldats, il s'agit de varier les échelles d'analyse et d'examiner aussi bien les brutalités individuelles que les drames collectifs. Les usages du corps renseignent sur la volonté de savoir ce qui s'est passé ; ils informent sur les pratiques inavouables à l'encontre des corps vivants ou morts ; ils fixent, selon les époques, les formes de violences corporelles jugées inacceptables.
Le corps malmené, violenté, brutalisé a fait l'objet, pour la période moderne et contemporaine, d'un certain nombre de travaux remarquables, mais souvent épars. L'étude des « corps saccagés », vivants ou morts, pose la question d'une « cruauté résiduelle » et celle du transfert de la violence concrète vers l'imaginaire. Mais faire l'inventaire des corps dégradés, lacérés ou encore démembrés s'avère sans doute une entreprise démesurée.
Il reste toutefois possible de multiplier les approches et de s'attacher aussi bien à décrire les corps brutalisés, qu'à s'interroger sur les logiques du passage à l'acte ou à analyser la « réception » des violences corporelles. Dans le même temps s'élabore une science des « indices », étudiant les plaies et les traces sanguinolentes, tentant d'expliquer les crimes particulièrement horribles. À leur tour, des artistes se mettent à la recherche de la matérialité du corps, quitte à s'attacher plus particulièrement « à cette charogne des corps morcelés enfouie en chacun de nous ».
Le crime individuel comme le massacre, les violences sexuelles à l'intérieur de la famille ou l'instrumentalisation des violences corporelles donnent au « corps saccagé » une actualité sans cesse renouvelée. Du corps des enfants violentés aux corps malmenés des soldats, il s'agit de varier les échelles d'analyse et d'examiner aussi bien les brutalités individuelles que les drames collectifs. Les usages du corps renseignent sur la volonté de savoir ce qui s'est passé ; ils informent sur les pratiques inavouables à l'encontre des corps vivants ou morts ; ils fixent, selon les époques, les formes de violences corporelles jugées inacceptables.
Il reste toutefois possible de multiplier les approches et de s'attacher aussi bien à décrire les corps brutalisés, qu'à s'interroger sur les logiques du passage à l'acte ou à analyser la « réception » des violences corporelles. Dans le même temps s'élabore une science des « indices », étudiant les plaies et les traces sanguinolentes, tentant d'expliquer les crimes particulièrement horribles. À leur tour, des artistes se mettent à la recherche de la matérialité du corps, quitte à s'attacher plus particulièrement « à cette charogne des corps morcelés enfouie en chacun de nous ».
Le crime individuel comme le massacre, les violences sexuelles à l'intérieur de la famille ou l'instrumentalisation des violences corporelles donnent au « corps saccagé » une actualité sans cesse renouvelée. Du corps des enfants violentés aux corps malmenés des soldats, il s'agit de varier les échelles d'analyse et d'examiner aussi bien les brutalités individuelles que les drames collectifs. Les usages du corps renseignent sur la volonté de savoir ce qui s'est passé ; ils informent sur les pratiques inavouables à l'encontre des corps vivants ou morts ; ils fixent, selon les époques, les formes de violences corporelles jugées inacceptables.