Vagabondes, voleuses, vicieuses. Adolescentes sous contrôle, de la Libération à la libération sexuelle

Par : Véronique Blanchard
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  • Nombre de pages394
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.209 kg
  • Dimensions10,9 cm × 17,9 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-266-31734-4
  • EAN9782266317344
  • Date de parution24/02/2022
  • CollectionPocket. Agora
  • ÉditeurPocket
  • PréfacierFrédéric Chauvaud

Résumé

Nées dans les années 1930-1940, Rose, Luce ou Adèle, jeunes adolescentes à la Libération, trentenaires lors des soulèvements de Mai 1968, sont aujourd'hui grands-mères. Issues des milieux populaires, elles ont grandi dans les faubourgs parisiens et les petites villes de province. Et toutes ont été considérées, dans la société de l'après-guerre, comme des " délinquantes " : des traces de leur vie sont consignées dans les archives judiciaires...
Qu'est-ce qui a conduit ces jeunes filles à être étiquetées comme telles ? Quels ont été leur vie, leurs rêves, leurs amitiés, leurs amours ? Et qu'ont-elles transgressé ? N'ont-elles pas été plus libres de travailler et d'avoir des aventures que leurs soeurs de l'entre-deux-guerres ? Il semble qu'avoir seize ans pendant les Trente Glorieuses implique, pour une jeune fille, d'obéir à un code de conduite précis : sortir, mais surtout avec des copines, flirter, mais du bout des lèvres, ne pas boire, et jamais dans des cafés.
Car il faut avant tout s'attacher à trouver un mari, fonder un foyer... Et tous - familles, voisins, police - veillent au respect de ces règles. Une fugue, la fréquentation d'une amie " dévergondée ", un fiancé peu apprécié... Autant d'éléments qui conduisent la jeune fille " fautive ", " vagabonde ", " voleuse " ou " vicieuse ", sur les bancs de la justice - surtout lorsqu'elle incarne en plus une classe " dangereuse ".
Nées dans les années 1930-1940, Rose, Luce ou Adèle, jeunes adolescentes à la Libération, trentenaires lors des soulèvements de Mai 1968, sont aujourd'hui grands-mères. Issues des milieux populaires, elles ont grandi dans les faubourgs parisiens et les petites villes de province. Et toutes ont été considérées, dans la société de l'après-guerre, comme des " délinquantes " : des traces de leur vie sont consignées dans les archives judiciaires...
Qu'est-ce qui a conduit ces jeunes filles à être étiquetées comme telles ? Quels ont été leur vie, leurs rêves, leurs amitiés, leurs amours ? Et qu'ont-elles transgressé ? N'ont-elles pas été plus libres de travailler et d'avoir des aventures que leurs soeurs de l'entre-deux-guerres ? Il semble qu'avoir seize ans pendant les Trente Glorieuses implique, pour une jeune fille, d'obéir à un code de conduite précis : sortir, mais surtout avec des copines, flirter, mais du bout des lèvres, ne pas boire, et jamais dans des cafés.
Car il faut avant tout s'attacher à trouver un mari, fonder un foyer... Et tous - familles, voisins, police - veillent au respect de ces règles. Une fugue, la fréquentation d'une amie " dévergondée ", un fiancé peu apprécié... Autant d'éléments qui conduisent la jeune fille " fautive ", " vagabonde ", " voleuse " ou " vicieuse ", sur les bancs de la justice - surtout lorsqu'elle incarne en plus une classe " dangereuse ".