Cartes de presse. Enquête sur les journalistes

Par : Jean-Marie Charon

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  • Nombre de pages350
  • FormatePub
  • ISBN2-234-10757-1
  • EAN9782234107571
  • Date de parution31/12/1992
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille614 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurStock (réédition numérique FeniX...

Résumé

Les journalistes ont mauvaise presse, mais le procès qu'on leur fait est, paradoxalement, le moins informé qui soit, encombré d'idéologie, d'arrière-pensées et d'une ignorance insigne de la réalité de leur métier. Aussi, le premier objectif de Cartes de presse est-il d'informer. Au croisement de la sociologie, de l'économie et de l'histoire, mêlant enquêtes de terrain, entretiens avec des journalistes et analyses des entreprises de médias, Jean-Marie Charon offre la première cartographie rigoureuse d'une profession méconnue.
Nourrie d'anecdotes et de faits vrais, allant souvent à rebours des idées reçues, son enquête ne laisse rien à l'écart, du localier de province à la star du journal télévisé, des contraintes de rentabilité marchande aux dérapages de l'information en temps réel, des débats déontologiques aux défis techniques. Poids du nombre, précarité croissante, rajeunissement et féminisation, magistère de l'audiovisuel et déclin de l'écrit, formation supérieure accrue et embauche dominante dans la presse spécialisée : en une décennie, le journalisme a connu une mutation qui se traduit, essentiellement, par son éclatement en univers de plus en plus autonomes.
Cette perte d'unité est au cour d'une contradiction nouvelle : alors même que les journalistes disposent de moyens extrêmement puissants, et qu'ils sont plus nombreux, mieux formés professionnellement et intellectuellement, leur influence réelle décline, leur distance aux élites dirigeantes s'accroît, leur compétence se heurte à la complexité du monde, les logiques des entreprises qui les emploient leur échappent largement, et leurs repères sont devenus fragiles.
Pour le dire abruptement : le journalisme a, aujourd'hui, d'autant plus de puissance qu'il a moins de pouvoir.
Les journalistes ont mauvaise presse, mais le procès qu'on leur fait est, paradoxalement, le moins informé qui soit, encombré d'idéologie, d'arrière-pensées et d'une ignorance insigne de la réalité de leur métier. Aussi, le premier objectif de Cartes de presse est-il d'informer. Au croisement de la sociologie, de l'économie et de l'histoire, mêlant enquêtes de terrain, entretiens avec des journalistes et analyses des entreprises de médias, Jean-Marie Charon offre la première cartographie rigoureuse d'une profession méconnue.
Nourrie d'anecdotes et de faits vrais, allant souvent à rebours des idées reçues, son enquête ne laisse rien à l'écart, du localier de province à la star du journal télévisé, des contraintes de rentabilité marchande aux dérapages de l'information en temps réel, des débats déontologiques aux défis techniques. Poids du nombre, précarité croissante, rajeunissement et féminisation, magistère de l'audiovisuel et déclin de l'écrit, formation supérieure accrue et embauche dominante dans la presse spécialisée : en une décennie, le journalisme a connu une mutation qui se traduit, essentiellement, par son éclatement en univers de plus en plus autonomes.
Cette perte d'unité est au cour d'une contradiction nouvelle : alors même que les journalistes disposent de moyens extrêmement puissants, et qu'ils sont plus nombreux, mieux formés professionnellement et intellectuellement, leur influence réelle décline, leur distance aux élites dirigeantes s'accroît, leur compétence se heurte à la complexité du monde, les logiques des entreprises qui les emploient leur échappent largement, et leurs repères sont devenus fragiles.
Pour le dire abruptement : le journalisme a, aujourd'hui, d'autant plus de puissance qu'il a moins de pouvoir.