Aristote et la médecine. Le fait et la cause
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages160
- FormatPDF
- ISBN2-296-37233-3
- EAN9782296372337
- Date de parution01/10/2004
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille4 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
De l'analyse de la technè médicale, Platon avait dégagé ce qui fait d'elle un modèle de compétence et de rationalité et ce qui permet à partir d'elle un éclairage métaphorique sur la cité. Avec Aristote, la, philosophie rencontre véritablement la médecine, non plus comme activité de référence pour d'autres fins mais comme une science du visible. Un discours médical nouveau, œuvre exemplaire de la raison, va résulter de cette confrontation.
Mais la quête d'intelligibilité conduit, dans une poursuite éperdue de la connaissance de l'invisible, à la création d'une sorte d'empire des causes où se profile la chute de l'empire des faits. La médecine pensée par Aristote est une forme de révélation de la nature qui vient en aide à la science mais qui en même temps en procède. Elle illustre ainsi le risque éminemment aristotélicien d'un savoir qui devient obstacle au savoir.
Mais la quête d'intelligibilité conduit, dans une poursuite éperdue de la connaissance de l'invisible, à la création d'une sorte d'empire des causes où se profile la chute de l'empire des faits. La médecine pensée par Aristote est une forme de révélation de la nature qui vient en aide à la science mais qui en même temps en procède. Elle illustre ainsi le risque éminemment aristotélicien d'un savoir qui devient obstacle au savoir.
De l'analyse de la technè médicale, Platon avait dégagé ce qui fait d'elle un modèle de compétence et de rationalité et ce qui permet à partir d'elle un éclairage métaphorique sur la cité. Avec Aristote, la, philosophie rencontre véritablement la médecine, non plus comme activité de référence pour d'autres fins mais comme une science du visible. Un discours médical nouveau, œuvre exemplaire de la raison, va résulter de cette confrontation.
Mais la quête d'intelligibilité conduit, dans une poursuite éperdue de la connaissance de l'invisible, à la création d'une sorte d'empire des causes où se profile la chute de l'empire des faits. La médecine pensée par Aristote est une forme de révélation de la nature qui vient en aide à la science mais qui en même temps en procède. Elle illustre ainsi le risque éminemment aristotélicien d'un savoir qui devient obstacle au savoir.
Mais la quête d'intelligibilité conduit, dans une poursuite éperdue de la connaissance de l'invisible, à la création d'une sorte d'empire des causes où se profile la chute de l'empire des faits. La médecine pensée par Aristote est une forme de révélation de la nature qui vient en aide à la science mais qui en même temps en procède. Elle illustre ainsi le risque éminemment aristotélicien d'un savoir qui devient obstacle au savoir.