"Nous avons voulu démontrer que les événements picturaux transforment un devenir cosmique en devenir humain", écrit Abraham Zemsz (1917-1979) pour introduire les Optiques cohérentes. Sa vie fut toute son oeuvre. Tous ceux et celles qui l'ont connu gardent de sa conversation infinie un souvenir ébloui. Sans domicile fixe, sans "travail", il parcourait Paris et conversait des heures durant avec les amis rencontrés, quand il n'intervenait pas au séminaire de Lévi-Strauss au Collège de France, ou accompagnait Leroi-Gourhan dans les grottes d'Arcy-sur-Cure.
Homme de "parole", il a côtoyé une grande partie de l'intelligentsia parisienne de son temps : anthropologues, philosophes, artistes, galeristes, psychanalystes, et certains l'évoquent encore avec émotion, mais il n'a laissé que très peu d'écrits dont nous republions aujourd'hui le plus long, consacré, paradoxalement, au "langage" de la peinture.
"Nous avons voulu démontrer que les événements picturaux transforment un devenir cosmique en devenir humain", écrit Abraham Zemsz (1917-1979) pour introduire les Optiques cohérentes. Sa vie fut toute son oeuvre. Tous ceux et celles qui l'ont connu gardent de sa conversation infinie un souvenir ébloui. Sans domicile fixe, sans "travail", il parcourait Paris et conversait des heures durant avec les amis rencontrés, quand il n'intervenait pas au séminaire de Lévi-Strauss au Collège de France, ou accompagnait Leroi-Gourhan dans les grottes d'Arcy-sur-Cure.
Homme de "parole", il a côtoyé une grande partie de l'intelligentsia parisienne de son temps : anthropologues, philosophes, artistes, galeristes, psychanalystes, et certains l'évoquent encore avec émotion, mais il n'a laissé que très peu d'écrits dont nous republions aujourd'hui le plus long, consacré, paradoxalement, au "langage" de la peinture.