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Ahmed Nordine Touil

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Le Sociographe 74. Le social : entre mauvaises langues et langue de bois
Dans un contexte où l'intervention sociale et médico-sociale élabore sa propre langue en empruntant à l'entreprise ses items (objectifs, résultat, rationalisation, efficacité, contrat, projet, évaluation, etc.), au champ de la santé ses outils (diagnostic, symptôme, intervention, pathologie, prise en charge, etc.), et au management ses paradigmes, questionner la langue apparaît essentiel. Derrière un terme que le langage des professionnels absorbe, des modèles de pensée s'invitent, une manière de façonner la réalité aussi, jusqu'à la réduire ou l'essentialiser.
Il y a de fait chez les travailleurs sociaux, une « politique de la langue », et les termes eux-mêmes s'inscrivent pour certains dans un schéma performatif : en agissant notamment du simple fait d'être prononcé. De fait, l'expression mobilisée par les professionnels du champ ne contribuerait-elle pas à induire, voire pervertir, annihiler, altérer la pensée ? Les éléments de langage constitueraient-ils aujourd'hui une menace pour l'agir professionnel ? De quelle manière d'ailleurs la langue contribue-t-elle à orienter les manières de penser et d'agir ? En quoi les référentiels métiers participent-ils d'une forme de déshabillage des cours-métiers propres aux professions de l'intervention sociale ? En se dégradant, la langue ne menace-t-elle pas l'appréhension objectivée de la réalité ? Les slogans-prototypés « poser le cadre », « être acteur de son projet », « évaluer un accompagnement », etc., n'imposent-ils pas des propositions erronées du simple fait de leur répétition ?
Il y a de fait chez les travailleurs sociaux, une « politique de la langue », et les termes eux-mêmes s'inscrivent pour certains dans un schéma performatif : en agissant notamment du simple fait d'être prononcé. De fait, l'expression mobilisée par les professionnels du champ ne contribuerait-elle pas à induire, voire pervertir, annihiler, altérer la pensée ? Les éléments de langage constitueraient-ils aujourd'hui une menace pour l'agir professionnel ? De quelle manière d'ailleurs la langue contribue-t-elle à orienter les manières de penser et d'agir ? En quoi les référentiels métiers participent-ils d'une forme de déshabillage des cours-métiers propres aux professions de l'intervention sociale ? En se dégradant, la langue ne menace-t-elle pas l'appréhension objectivée de la réalité ? Les slogans-prototypés « poser le cadre », « être acteur de son projet », « évaluer un accompagnement », etc., n'imposent-ils pas des propositions erronées du simple fait de leur répétition ?
Dans un contexte où l'intervention sociale et médico-sociale élabore sa propre langue en empruntant à l'entreprise ses items (objectifs, résultat, rationalisation, efficacité, contrat, projet, évaluation, etc.), au champ de la santé ses outils (diagnostic, symptôme, intervention, pathologie, prise en charge, etc.), et au management ses paradigmes, questionner la langue apparaît essentiel. Derrière un terme que le langage des professionnels absorbe, des modèles de pensée s'invitent, une manière de façonner la réalité aussi, jusqu'à la réduire ou l'essentialiser.
Il y a de fait chez les travailleurs sociaux, une « politique de la langue », et les termes eux-mêmes s'inscrivent pour certains dans un schéma performatif : en agissant notamment du simple fait d'être prononcé. De fait, l'expression mobilisée par les professionnels du champ ne contribuerait-elle pas à induire, voire pervertir, annihiler, altérer la pensée ? Les éléments de langage constitueraient-ils aujourd'hui une menace pour l'agir professionnel ? De quelle manière d'ailleurs la langue contribue-t-elle à orienter les manières de penser et d'agir ? En quoi les référentiels métiers participent-ils d'une forme de déshabillage des cours-métiers propres aux professions de l'intervention sociale ? En se dégradant, la langue ne menace-t-elle pas l'appréhension objectivée de la réalité ? Les slogans-prototypés « poser le cadre », « être acteur de son projet », « évaluer un accompagnement », etc., n'imposent-ils pas des propositions erronées du simple fait de leur répétition ?
Il y a de fait chez les travailleurs sociaux, une « politique de la langue », et les termes eux-mêmes s'inscrivent pour certains dans un schéma performatif : en agissant notamment du simple fait d'être prononcé. De fait, l'expression mobilisée par les professionnels du champ ne contribuerait-elle pas à induire, voire pervertir, annihiler, altérer la pensée ? Les éléments de langage constitueraient-ils aujourd'hui une menace pour l'agir professionnel ? De quelle manière d'ailleurs la langue contribue-t-elle à orienter les manières de penser et d'agir ? En quoi les référentiels métiers participent-ils d'une forme de déshabillage des cours-métiers propres aux professions de l'intervention sociale ? En se dégradant, la langue ne menace-t-elle pas l'appréhension objectivée de la réalité ? Les slogans-prototypés « poser le cadre », « être acteur de son projet », « évaluer un accompagnement », etc., n'imposent-ils pas des propositions erronées du simple fait de leur répétition ?
Les livres de Ahmed Nordine Touil

Les contrebandiers de l'éducatif. Ethnologie du don en Centre Educatif Fermé
Ahmed Nordine Touil
E-book
24,99 €

Les contrebandiers de l'éducatif. Ethnologie du don en Centre Educatif Fermé
Ahmed Nordine Touil
E-book
24,99 €

Les contrebandiers de l'éducatif. Ethnologie du don en Centre Educatif Fermé
Ahmed Nordine Touil
Grand Format
31,50 €


Le sociographe Hors-série N° 13
Fernand Deligny, lignes et ricochets
Ahmed Nordine Touil, Michaël Pouteyo
Grand Format
18,00 €

12,00 €

Le sociographe Hors-série N° 8
Contraindre et éduquer, un pari impossible ?
Ahmed Nordine Touil, Catherine Lenzi
18,00 €

Le sociographe N° 44, Décembre 2013
Les nébuleuses du logement social en France et en Afrique du Nord
Ahmed Nordine Touil, Lassaad Labidi
12,00 €

10,00 €

10,00 €