Sociétés contemporaines N° 57 - 2005
Jeux bureaucratiques en régime communiste

Par : Sylvie Mazzella, Gilles Favarel-Garrigues, Nathalie Moine, Jay Rowell, Valérie Lozac'h, Vincent Dubois

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  • Nombre de pages124
  • PrésentationBroché
  • Poids0.205 kg
  • Dimensions16,5 cm × 24,0 cm × 0,9 cm
  • ISBN2-7475-8202-7
  • EAN9782747582025
  • Date de parution05/07/2005
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Les régimes de type soviétique se caractérisent par un degré particulièrement élevé de bureaucratisation. Formulée par Trotski puis par les théoriciens du totalitarisme, en passant par James Burnham et une foule de travaux d'inspirations et de teneurs très diverses, cette assertion s'est imposée comme une évidence, fondant cependant des interprétations contrastées et parfois contradictoires. Qu'en est-il alors du degré de contrôle effectif des instances dirigeantes des pas du socialisme réel sur les administrations ? Comment les agents de l'Etat et les citoyens dans leur rapport à l'Etat utilisent-ils les marges de jeu qui restent malgré tout ouvertes ? Comment la bureaucratie pénètre-t-elle la vie sociale et le quotidien des citoyens et, inversement, de quelle manière les logiques du social pénètrent-elles "l'appareil bureaucratique" qui s'y trouve encastré ? Telles sont quelques-unes des questions soulevées par les articles réunis dans ce dossier.
A partir d'une étude empirique de cas choisis pour les éclairages complémentaires qu'ils apportent (la production statistique et la police en URSS, le logement et l'administration municipale en RDA), ils contribuent ainsi à une meilleure compréhension des pratiques et processus concrets qui spécifient les bureaucraties communistes et fondent l'exercice de la domination politique dans les régimes de type soviétique.
Au-delà, l'analyse de ces "cas limites" de la bureaucratie se veut plus largement une contribution à l'intelligibilité du fonctionnement, des usages et des onctions de l'administration dans les sociétés contemporaines.
Les régimes de type soviétique se caractérisent par un degré particulièrement élevé de bureaucratisation. Formulée par Trotski puis par les théoriciens du totalitarisme, en passant par James Burnham et une foule de travaux d'inspirations et de teneurs très diverses, cette assertion s'est imposée comme une évidence, fondant cependant des interprétations contrastées et parfois contradictoires. Qu'en est-il alors du degré de contrôle effectif des instances dirigeantes des pas du socialisme réel sur les administrations ? Comment les agents de l'Etat et les citoyens dans leur rapport à l'Etat utilisent-ils les marges de jeu qui restent malgré tout ouvertes ? Comment la bureaucratie pénètre-t-elle la vie sociale et le quotidien des citoyens et, inversement, de quelle manière les logiques du social pénètrent-elles "l'appareil bureaucratique" qui s'y trouve encastré ? Telles sont quelques-unes des questions soulevées par les articles réunis dans ce dossier.
A partir d'une étude empirique de cas choisis pour les éclairages complémentaires qu'ils apportent (la production statistique et la police en URSS, le logement et l'administration municipale en RDA), ils contribuent ainsi à une meilleure compréhension des pratiques et processus concrets qui spécifient les bureaucraties communistes et fondent l'exercice de la domination politique dans les régimes de type soviétique.
Au-delà, l'analyse de ces "cas limites" de la bureaucratie se veut plus largement une contribution à l'intelligibilité du fonctionnement, des usages et des onctions de l'administration dans les sociétés contemporaines.