L'Homme et la Société N° 181, 2011/3
La question anthropologique
Par : , Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages270
- PrésentationBroché
- Poids0.415 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,4 cm
- ISBN978-2-296-56835-8
- EAN9782296568358
- Date de parution02/05/2012
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Les sciences sociales se sont développées sur la base d'une
double émancipation épistémologique, l'émancipation de la
philosophie et l'émancipation des sciences de la nature, l'enjeu
étant l'autonomisation d'objets, de problématiques et de
méthodologies propres. Pour nécessaire qu'elle ait pu d'abord
être dans la construction d'une identité scientifique, cette
double émancipation a conduit à délaisser le chantier d'une
anthropologie générale spécifique aux sciences sociales, voire
à en disqualifier l'exigence, par l'affirmation d'un
constructivisme parfois bien commode et souvent refuge d'un
naturalisme subtil.
A quelles conditions et sous quelles formes une anthropologie générale est aujourd'hui possible, qui ne soit ni la resucée de la figure abstraite qu'elle prenait dans la philosophie occidentale, ni la capitulation devant l'anthropologie naturaliste que les sciences "dures" (neurobiologie, génétique, cognitivisme, etc) entendent lui substituer intégralement ? Bref, il s'agit d'actualiser la question : "qu'est-ce que l'humain ?", non pour convoquer à nouveau une anthropologie de la nature humaine, mais pour construire une anthropologie de la condition humaine, support indispensable au projet critique des sciences sociales.
A quelles conditions et sous quelles formes une anthropologie générale est aujourd'hui possible, qui ne soit ni la resucée de la figure abstraite qu'elle prenait dans la philosophie occidentale, ni la capitulation devant l'anthropologie naturaliste que les sciences "dures" (neurobiologie, génétique, cognitivisme, etc) entendent lui substituer intégralement ? Bref, il s'agit d'actualiser la question : "qu'est-ce que l'humain ?", non pour convoquer à nouveau une anthropologie de la nature humaine, mais pour construire une anthropologie de la condition humaine, support indispensable au projet critique des sciences sociales.
Les sciences sociales se sont développées sur la base d'une
double émancipation épistémologique, l'émancipation de la
philosophie et l'émancipation des sciences de la nature, l'enjeu
étant l'autonomisation d'objets, de problématiques et de
méthodologies propres. Pour nécessaire qu'elle ait pu d'abord
être dans la construction d'une identité scientifique, cette
double émancipation a conduit à délaisser le chantier d'une
anthropologie générale spécifique aux sciences sociales, voire
à en disqualifier l'exigence, par l'affirmation d'un
constructivisme parfois bien commode et souvent refuge d'un
naturalisme subtil.
A quelles conditions et sous quelles formes une anthropologie générale est aujourd'hui possible, qui ne soit ni la resucée de la figure abstraite qu'elle prenait dans la philosophie occidentale, ni la capitulation devant l'anthropologie naturaliste que les sciences "dures" (neurobiologie, génétique, cognitivisme, etc) entendent lui substituer intégralement ? Bref, il s'agit d'actualiser la question : "qu'est-ce que l'humain ?", non pour convoquer à nouveau une anthropologie de la nature humaine, mais pour construire une anthropologie de la condition humaine, support indispensable au projet critique des sciences sociales.
A quelles conditions et sous quelles formes une anthropologie générale est aujourd'hui possible, qui ne soit ni la resucée de la figure abstraite qu'elle prenait dans la philosophie occidentale, ni la capitulation devant l'anthropologie naturaliste que les sciences "dures" (neurobiologie, génétique, cognitivisme, etc) entendent lui substituer intégralement ? Bref, il s'agit d'actualiser la question : "qu'est-ce que l'humain ?", non pour convoquer à nouveau une anthropologie de la nature humaine, mais pour construire une anthropologie de la condition humaine, support indispensable au projet critique des sciences sociales.