Qu'est-ce que la subjectivité ?

Par : Jean-Paul Sartre

Formats :

  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages187
  • PrésentationBroché
  • Poids0.185 kg
  • Dimensions11,7 cm × 18,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-35096-080-7
  • EAN9782350960807
  • Date de parution23/10/2013
  • CollectionEssais
  • ÉditeurPrairies Ordinaires (Les)
  • PréfacierMichel Kail
  • PréfacierRaoul Kirchmayr
  • PostfacierFredric Jameson

Résumé

En décembre 1961, Jean-Paul Sartre, invité à Rome par l'Institut Gramsci, livre cette conférence dans laquelle il revient sur un problème qui le hante depuis les années 1930, celui de la connaissance de la subjectivité. Il y donne un vivant aperçu de l'unité de son oeuvre ainsi qu'une introduction idéale à son ouvrage le plus intimidant, la Critique de la raison dialectique, publiée l'année précédente.
Sartre s'attaque d'un côté au "subjectivisme", qui assimile le sujet à la conscience qu'il a de lui-même, et, de l'autre, à l'"objectivisme", vulgate du matérialisme dialectique, qui ne voit dans la subjectivité que le reflet ou l'expression d'une position de classe, dissout le subjectif dans l'objectif et réduit les êtres humains au statut de personnages inconsistants, incarnant sous des visages divers de grandes structures impersonnelles.
Sartre veut au contraire montrer comment la subjectivité est indispensable à la connaissance du social. On retrouve ici sa méthode caractéristique, consistant à serrer au plus près son objet, à travers des analyses de cas: il étudie tour à tour l'ouvrier antisémite, l'amour chez Stendhal, l'anarcho-syndicalisme, l'hémianopsie, et même la personnalité de Michel Leiris ! Saisir la subjectivité, c'est comprendre comment les conditions objectives sont intériorisées et vécues, et c'est se rendre capable d'expliquer comment peuvent se constituer des formes de praxis collectives.
La subjectivité est un "universel singulier", produit de l'histoire, structure indispensable de l'histoire, et invention de possibles.
En décembre 1961, Jean-Paul Sartre, invité à Rome par l'Institut Gramsci, livre cette conférence dans laquelle il revient sur un problème qui le hante depuis les années 1930, celui de la connaissance de la subjectivité. Il y donne un vivant aperçu de l'unité de son oeuvre ainsi qu'une introduction idéale à son ouvrage le plus intimidant, la Critique de la raison dialectique, publiée l'année précédente.
Sartre s'attaque d'un côté au "subjectivisme", qui assimile le sujet à la conscience qu'il a de lui-même, et, de l'autre, à l'"objectivisme", vulgate du matérialisme dialectique, qui ne voit dans la subjectivité que le reflet ou l'expression d'une position de classe, dissout le subjectif dans l'objectif et réduit les êtres humains au statut de personnages inconsistants, incarnant sous des visages divers de grandes structures impersonnelles.
Sartre veut au contraire montrer comment la subjectivité est indispensable à la connaissance du social. On retrouve ici sa méthode caractéristique, consistant à serrer au plus près son objet, à travers des analyses de cas: il étudie tour à tour l'ouvrier antisémite, l'amour chez Stendhal, l'anarcho-syndicalisme, l'hémianopsie, et même la personnalité de Michel Leiris ! Saisir la subjectivité, c'est comprendre comment les conditions objectives sont intériorisées et vécues, et c'est se rendre capable d'expliquer comment peuvent se constituer des formes de praxis collectives.
La subjectivité est un "universel singulier", produit de l'histoire, structure indispensable de l'histoire, et invention de possibles.
Jean-Paul Sartre
Philosophe, romancier et essayiste, Jean-Paul Sartre (1905-1980) demeure une figure majeure du monde culturel du XXe siècle. Résistant, engagé à gauche, il refuse le prix Nobel de littérature en 1964, prônant davantage la circulation des idées que les honneurs qui en découlent. La revue des Temps Modernes qu’il fonde en 1945 lui permet de donner la parole à d’autres penseurs de son entourage et de faire connaître ses théories existentialistes qu'il regroupe dans l'ouvrage " L’existentialisme est-il un humanisme ? " (1945). Parmi son œuvre importante, figurent d'autres essais philosophiques, " L’Être et le néant " (1943), mais aussi des romans, " La Nausée " (1938), " Le Mur " (1939) et " Les Chemins de la liberté " (1945), sans oublier des pièces de théâtre : " Les Mouches " (1943) et " Huis clos " (1944). Il est aussi l’auteur des paroles de la chanson " Dans la rue des Blancs Manteaux " interprétée par Juliette Gréco et à travers laquelle il dit son opposition à la peine de mort.
Les damnés de la terre
Frantz Fanon, Jean-Paul Sartre, Alice Cherki, Mohammed Harbi
E-book
12,99 €
La nausée
4/5
4.4/5
Jean-Paul Sartre
Poche
8,50 €
La nausée
4/5
4.4/5
Jean-Paul Sartre
E-book
8,49 €
Les mots
5/5
4/5
Jean-Paul Sartre
Poche
8,50 €
Les mots
5/5
4/5
Jean-Paul Sartre
E-book
8,49 €
Huis clos
1/5
Jean-Paul Sartre
Poche
8,00 €
Huis clos
1/5
Jean-Paul Sartre
E-book
7,99 €
L'enfance d'un chef
3.5/5
Jean-Paul Sartre
E-book
2,99 €
Le Mur
3.7/5
Jean-Paul Sartre
E-book
8,49 €