Le travail s'est considérablement transformé au cours des deux dernières décennies, autant dans l'industrie que dans les services. Les conditions de production scientifique ont été modifiées : accroissement numérique, temporalité raccourcie, " utilitarisme " des orientations. Le politique et les idéologies ont été, eux aussi, largement remaniés, conduisant les chercheurs à s'inventer de nouvelles certitudes.
Comment repenser le travail ? Les écrits des sociologues, juristes, ergonomes, économistes ou psychologues mettent-ils à jour les innovations dans le travail ? Qu'est devenu le temps au travail et dans le travail ? Plus encore, avec quelles démarches et à partir de quels paradigmes les chercheurs analysent-ils le travail ? Sur quels dispositifs s'appuient-ils et avec quelles postures ?
La multiplication des études empiriques, en général commanditées, s'accompagne-t-elle de la distanciation de l'objet, favorable aux théorisations attendues ? Enfin, l'hyper-empirisme, croisant l'obsession pour les micro-analyses, peut-il rendre compte des tendances radicales des transformations du travail ? A l'inverse ne risque-t-on pas de " dissoudre " les singularités individuelles dans des approches trop globalisantes ?
A ces questionnements cycliques, les auteurs apportent des réponses originales à partir de leurs propres pratiques de terrain : toute une nouvelle harmonie fondée sur de vraies tensions.
Le travail s'est considérablement transformé au cours des deux dernières décennies, autant dans l'industrie que dans les services. Les conditions de production scientifique ont été modifiées : accroissement numérique, temporalité raccourcie, " utilitarisme " des orientations. Le politique et les idéologies ont été, eux aussi, largement remaniés, conduisant les chercheurs à s'inventer de nouvelles certitudes.
Comment repenser le travail ? Les écrits des sociologues, juristes, ergonomes, économistes ou psychologues mettent-ils à jour les innovations dans le travail ? Qu'est devenu le temps au travail et dans le travail ? Plus encore, avec quelles démarches et à partir de quels paradigmes les chercheurs analysent-ils le travail ? Sur quels dispositifs s'appuient-ils et avec quelles postures ?
La multiplication des études empiriques, en général commanditées, s'accompagne-t-elle de la distanciation de l'objet, favorable aux théorisations attendues ? Enfin, l'hyper-empirisme, croisant l'obsession pour les micro-analyses, peut-il rendre compte des tendances radicales des transformations du travail ? A l'inverse ne risque-t-on pas de " dissoudre " les singularités individuelles dans des approches trop globalisantes ?
A ces questionnements cycliques, les auteurs apportent des réponses originales à partir de leurs propres pratiques de terrain : toute une nouvelle harmonie fondée sur de vraies tensions.