Cycnos Volume 36 N° 1/2020
The Wings of the Dove de Henry James : de l'oeuvre au texte
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- Nombre de pages236
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.375 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,2 cm
- ISBN978-2-343-21648-5
- EAN9782343216485
- Date de parution09/12/2020
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Ce volume entièrement dédié à The Wings of the Dore de Henry James est, pour l'essentiel, destiné aux étudiants préparant l'agrégation et aux formateurs en charge de cette formation. Divisé en deux parties, l'ouvrage entend proposer des approches globales et synthétiques du roman de James ainsi que des lectures ponctuelles et déraillées de certains passages cruciaux. Dans la première partie, les analyses structurelles associent approches comparatistes et approfondissement de l'oeuvre.
Ainsi, plusieurs études replacent le roman dans le contexte des autres productions jamesiennes de la même époque de façon à mettre en valeur la généalogie et les principes d'un langage de la dérobade. D'autres réflexions se penchent sur la prédilection de James pour l'ellipse, le non-dit et l'indicible, autant de procédés structurels et rhétoriques qui signalent une esthétique de l'indétermination et du brouillage herméneutique.
Enfin, l'analyse de l'hystérie adopte une approche psychanalytique pour souligner l'enchevêtrement des causes et des conséquences des forces libidinales et l'impossibilité de les enfermer dans un réseau de sens fixe et unique. Dans la seconde partie, les explications de texte se concentrent sur la présentation de Milly filtrée et biaisée par la conscience de Mrs Stringham, sur l'échange entre Kate et Densher au sujet de la pathologie de Milly, et sur les (fausses) impressions de Densher lorsqu'il découvre le luxueux logis de Mrs Lowder.
Ces trois lectures détaillées font la part belle à la complexité de l'art romanesque de James, écrivain de l'esquive autant que du leurre, de l'ironie autant que de l'ambiguïté, fervent adepte d'une forme précoce de déconstruction des codes réalistes, des stéréotypes sexuels et de la transparence du langage.
Ainsi, plusieurs études replacent le roman dans le contexte des autres productions jamesiennes de la même époque de façon à mettre en valeur la généalogie et les principes d'un langage de la dérobade. D'autres réflexions se penchent sur la prédilection de James pour l'ellipse, le non-dit et l'indicible, autant de procédés structurels et rhétoriques qui signalent une esthétique de l'indétermination et du brouillage herméneutique.
Enfin, l'analyse de l'hystérie adopte une approche psychanalytique pour souligner l'enchevêtrement des causes et des conséquences des forces libidinales et l'impossibilité de les enfermer dans un réseau de sens fixe et unique. Dans la seconde partie, les explications de texte se concentrent sur la présentation de Milly filtrée et biaisée par la conscience de Mrs Stringham, sur l'échange entre Kate et Densher au sujet de la pathologie de Milly, et sur les (fausses) impressions de Densher lorsqu'il découvre le luxueux logis de Mrs Lowder.
Ces trois lectures détaillées font la part belle à la complexité de l'art romanesque de James, écrivain de l'esquive autant que du leurre, de l'ironie autant que de l'ambiguïté, fervent adepte d'une forme précoce de déconstruction des codes réalistes, des stéréotypes sexuels et de la transparence du langage.
Ce volume entièrement dédié à The Wings of the Dore de Henry James est, pour l'essentiel, destiné aux étudiants préparant l'agrégation et aux formateurs en charge de cette formation. Divisé en deux parties, l'ouvrage entend proposer des approches globales et synthétiques du roman de James ainsi que des lectures ponctuelles et déraillées de certains passages cruciaux. Dans la première partie, les analyses structurelles associent approches comparatistes et approfondissement de l'oeuvre.
Ainsi, plusieurs études replacent le roman dans le contexte des autres productions jamesiennes de la même époque de façon à mettre en valeur la généalogie et les principes d'un langage de la dérobade. D'autres réflexions se penchent sur la prédilection de James pour l'ellipse, le non-dit et l'indicible, autant de procédés structurels et rhétoriques qui signalent une esthétique de l'indétermination et du brouillage herméneutique.
Enfin, l'analyse de l'hystérie adopte une approche psychanalytique pour souligner l'enchevêtrement des causes et des conséquences des forces libidinales et l'impossibilité de les enfermer dans un réseau de sens fixe et unique. Dans la seconde partie, les explications de texte se concentrent sur la présentation de Milly filtrée et biaisée par la conscience de Mrs Stringham, sur l'échange entre Kate et Densher au sujet de la pathologie de Milly, et sur les (fausses) impressions de Densher lorsqu'il découvre le luxueux logis de Mrs Lowder.
Ces trois lectures détaillées font la part belle à la complexité de l'art romanesque de James, écrivain de l'esquive autant que du leurre, de l'ironie autant que de l'ambiguïté, fervent adepte d'une forme précoce de déconstruction des codes réalistes, des stéréotypes sexuels et de la transparence du langage.
Ainsi, plusieurs études replacent le roman dans le contexte des autres productions jamesiennes de la même époque de façon à mettre en valeur la généalogie et les principes d'un langage de la dérobade. D'autres réflexions se penchent sur la prédilection de James pour l'ellipse, le non-dit et l'indicible, autant de procédés structurels et rhétoriques qui signalent une esthétique de l'indétermination et du brouillage herméneutique.
Enfin, l'analyse de l'hystérie adopte une approche psychanalytique pour souligner l'enchevêtrement des causes et des conséquences des forces libidinales et l'impossibilité de les enfermer dans un réseau de sens fixe et unique. Dans la seconde partie, les explications de texte se concentrent sur la présentation de Milly filtrée et biaisée par la conscience de Mrs Stringham, sur l'échange entre Kate et Densher au sujet de la pathologie de Milly, et sur les (fausses) impressions de Densher lorsqu'il découvre le luxueux logis de Mrs Lowder.
Ces trois lectures détaillées font la part belle à la complexité de l'art romanesque de James, écrivain de l'esquive autant que du leurre, de l'ironie autant que de l'ambiguïté, fervent adepte d'une forme précoce de déconstruction des codes réalistes, des stéréotypes sexuels et de la transparence du langage.
A propos de Christian Gutleben
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