Claude Lanzmann, depuis son adolescence, peut réciter des pans entiers de La Légende des siècles. Mais c'est à Hernani qu'on songe devant tant d'élan : "Je suis une force qui va." Un Hernani de la liberté, non de la fatalité. Un homme de désir : "Mais mon désir, ce fut une fulgurante évidence, triompherait de tous et de tout" - cette phrase de ses Mémoires sonne comme une devise sur un blason. Alors que vient de paraître, sous la direction de Juliette Simont, un volume qui lui rend hommage, Critique a souhaité saluer cette oeuvre de vie dont la ligne de crête court de Shoah au Lièvre de Patagonie sans s'y résumer.
Nous donnons ici la parole à plusieurs de ses lecteurs parmi les plus attentifs. Maxime Decout rend compte de l'essai qu'Eric Marty a récemment consacré à Shoah. Marc Cerisuelo relit pour nous Le Lièvre de Patagonie. Le philosophe Patrice Maniglier nous parle de l'homme, de l'oeuvre et de la revue à laquelle il est lui-même désormais associé: Les Temps modernes, consoeur légèrement aînée de Critique.
Michel Deguy, vivant trait d'union entre les deux revues, ouvre la marche avec un portrait sensible de "Lanzmann en Claude".
Claude Lanzmann, depuis son adolescence, peut réciter des pans entiers de La Légende des siècles. Mais c'est à Hernani qu'on songe devant tant d'élan : "Je suis une force qui va." Un Hernani de la liberté, non de la fatalité. Un homme de désir : "Mais mon désir, ce fut une fulgurante évidence, triompherait de tous et de tout" - cette phrase de ses Mémoires sonne comme une devise sur un blason. Alors que vient de paraître, sous la direction de Juliette Simont, un volume qui lui rend hommage, Critique a souhaité saluer cette oeuvre de vie dont la ligne de crête court de Shoah au Lièvre de Patagonie sans s'y résumer.
Nous donnons ici la parole à plusieurs de ses lecteurs parmi les plus attentifs. Maxime Decout rend compte de l'essai qu'Eric Marty a récemment consacré à Shoah. Marc Cerisuelo relit pour nous Le Lièvre de Patagonie. Le philosophe Patrice Maniglier nous parle de l'homme, de l'oeuvre et de la revue à laquelle il est lui-même désormais associé: Les Temps modernes, consoeur légèrement aînée de Critique.
Michel Deguy, vivant trait d'union entre les deux revues, ouvre la marche avec un portrait sensible de "Lanzmann en Claude".