Connaissance des Pères de l'Eglise N° 125, Mars 2012
Judaïsme et christianisme dans les commentaires patristiques de la Genèse

Par : Marie-Anne Vannier
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  • Nombre de pages64
  • PrésentationBroché
  • Poids0.116 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 0,5 cm
  • ISBN978-2-85313-668-6
  • EAN9782853136686
  • Date de parution29/03/2012
  • ÉditeurNouvelle Cité

Résumé

Seigneur Dieu, donne-nous la paix, puisque tu nous as tout donné, la paix du repos, la paix du sabbat, la paix qui n'a point de soir. Car tout cet ordre très beau de choses qui sont très bonnes épuisera ses modalités et passera : oui, un matin en elles a été fait, et un soir. Mais le septième jour ne comprend pas de soir et n'a pas de couchant puisque tu l'as sanctifié pour qu'il dure toujours ; et si toi, au terme de tes oeuvres très bonnes, que tu as faites pourtant dans le repos, tu t'es reposé le septième jour, c'est pour nous dire d'avance par la voix de ton livre qu'au terme de nos oeuvres, qui sont très bonnes, du fait même que c'est toi qui nous les as données, nous aussi au sabbat de la vie éternelle nous nous reposerions en toi.
Car alors aussi, tu te reposeras en nous tout comme aujourd'hui tu agis en nous, et ainsi ce repos sera tien à travers nous tout comme cette action est tienne à travers nous. Mais toi, Seigneur, tu es toujours en action et tu es toujours en repos, et tu n'as ni vision pour un temps, ni repos pour un temps ; et cependant tu fais et les visions du temps et ce que sont par eux-mêmes les temps et le repos après le temps.
Ainsi pour nous, ces choses que tu as faites, nous les voyons parce qu'elles sont ; mais pour toi, c'est parce que tu les vois qu'elles sont. Et nous, nous voyons du dehors qu'elles sont, et du dedans qu'elles sont bonnes ; mais toi, là tu les as vues faites, où tu les as vues à faire. Et nous, en un temps, nous fûmes poussés à faire le bien après que notre coeur l'eut conçu de ton Esprit, tandis qu'avant ce temps, c'est à faire le mal que nous étions poussés, quand nous t'abandonnions, mais toi, Dieu unique, Dieu bon, jamais tu n'as cessé de faire le bien.
Et quelques-unes de nos oeuvres sont bonnes, par ta grâce il est vrai, mais non pas éternelles ; après elles nous espérons nous reposer dans ta sublime sainteté. Mais toi, qui n'as besoin d'aucun bien, tu es toujours dans le repos, parce que ton repos c'est toi-même. Et l'intelligence de tout cela, qui parmi les hommes pourra la donner à l'homme ? Quel ange à l'ange ? Quel ange à l'homme ? Qu'on te demande à toi, que l'on recherche en toi, que l'on frappe chez toi.
Ainsi, ainsi l'on recevra, ainsi l'on trouvera, ainsi la porte s'ouvrira."
Seigneur Dieu, donne-nous la paix, puisque tu nous as tout donné, la paix du repos, la paix du sabbat, la paix qui n'a point de soir. Car tout cet ordre très beau de choses qui sont très bonnes épuisera ses modalités et passera : oui, un matin en elles a été fait, et un soir. Mais le septième jour ne comprend pas de soir et n'a pas de couchant puisque tu l'as sanctifié pour qu'il dure toujours ; et si toi, au terme de tes oeuvres très bonnes, que tu as faites pourtant dans le repos, tu t'es reposé le septième jour, c'est pour nous dire d'avance par la voix de ton livre qu'au terme de nos oeuvres, qui sont très bonnes, du fait même que c'est toi qui nous les as données, nous aussi au sabbat de la vie éternelle nous nous reposerions en toi.
Car alors aussi, tu te reposeras en nous tout comme aujourd'hui tu agis en nous, et ainsi ce repos sera tien à travers nous tout comme cette action est tienne à travers nous. Mais toi, Seigneur, tu es toujours en action et tu es toujours en repos, et tu n'as ni vision pour un temps, ni repos pour un temps ; et cependant tu fais et les visions du temps et ce que sont par eux-mêmes les temps et le repos après le temps.
Ainsi pour nous, ces choses que tu as faites, nous les voyons parce qu'elles sont ; mais pour toi, c'est parce que tu les vois qu'elles sont. Et nous, nous voyons du dehors qu'elles sont, et du dedans qu'elles sont bonnes ; mais toi, là tu les as vues faites, où tu les as vues à faire. Et nous, en un temps, nous fûmes poussés à faire le bien après que notre coeur l'eut conçu de ton Esprit, tandis qu'avant ce temps, c'est à faire le mal que nous étions poussés, quand nous t'abandonnions, mais toi, Dieu unique, Dieu bon, jamais tu n'as cessé de faire le bien.
Et quelques-unes de nos oeuvres sont bonnes, par ta grâce il est vrai, mais non pas éternelles ; après elles nous espérons nous reposer dans ta sublime sainteté. Mais toi, qui n'as besoin d'aucun bien, tu es toujours dans le repos, parce que ton repos c'est toi-même. Et l'intelligence de tout cela, qui parmi les hommes pourra la donner à l'homme ? Quel ange à l'ange ? Quel ange à l'homme ? Qu'on te demande à toi, que l'on recherche en toi, que l'on frappe chez toi.
Ainsi, ainsi l'on recevra, ainsi l'on trouvera, ainsi la porte s'ouvrira."
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