Austriaca N° 88-89, 2019
Vienne-Prague. Petite histoire culturelle des relations austro-tchèques depuis la fin de l'Autriche-Hongrie
Par : Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages316
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.47 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
- ISBN979-10-240-1454-8
- EAN9791024014548
- Date de parution09/07/2020
- ÉditeurPURH
Résumé
Il y a un peu plus de cent ans à présent, le 3 novembre 1918, disparaissait l'Empire des Habsbourg, faisant émerger une série d'Etats dits "successeurs" , parmi lesquels la Tchécoslovaquie, dont la création avait été proclamée à Prague quelques jours plus tôt, le 28 octobre 1918. Cette sécession mettait fin à près de quatre cents ans de règne des Habsbourg dans les Pays tchèques. Ces pays avaient occupé une place particulière au sein de la monarchie habsbourgeoise : Etats héréditaires de la Maison d'Autriche depuis 1627, ils formaient avec les pays autrichiens l'ensemble austro-bohème, dont les souverains Habsbourg s'étaient appliqués à renforcer la cohésion, imprimant à Prague et aux Pays tchèques la marque de ces "paysages habsbourgeois" fortement empreints de culture baroque.
D'emblée, la relation entre les deux nouveaux Etats est donc difficile et la question des futures relations entre Prague et Vienne se pose aussitôt. Ces relations vont être marquées, dans tout l'entre-deux-guerres, par une constante oscillation entre facteurs de réchauffement et facteurs de refroidissement, ces derniers résultant d'abord de tensions nationales au sujet des frontières et des minorités, alors que demeurent de fortes affinités dans les domaines économique, social et juridique ainsi que dans le système scolaire et la culture.
D'emblée, la relation entre les deux nouveaux Etats est donc difficile et la question des futures relations entre Prague et Vienne se pose aussitôt. Ces relations vont être marquées, dans tout l'entre-deux-guerres, par une constante oscillation entre facteurs de réchauffement et facteurs de refroidissement, ces derniers résultant d'abord de tensions nationales au sujet des frontières et des minorités, alors que demeurent de fortes affinités dans les domaines économique, social et juridique ainsi que dans le système scolaire et la culture.
Il y a un peu plus de cent ans à présent, le 3 novembre 1918, disparaissait l'Empire des Habsbourg, faisant émerger une série d'Etats dits "successeurs" , parmi lesquels la Tchécoslovaquie, dont la création avait été proclamée à Prague quelques jours plus tôt, le 28 octobre 1918. Cette sécession mettait fin à près de quatre cents ans de règne des Habsbourg dans les Pays tchèques. Ces pays avaient occupé une place particulière au sein de la monarchie habsbourgeoise : Etats héréditaires de la Maison d'Autriche depuis 1627, ils formaient avec les pays autrichiens l'ensemble austro-bohème, dont les souverains Habsbourg s'étaient appliqués à renforcer la cohésion, imprimant à Prague et aux Pays tchèques la marque de ces "paysages habsbourgeois" fortement empreints de culture baroque.
D'emblée, la relation entre les deux nouveaux Etats est donc difficile et la question des futures relations entre Prague et Vienne se pose aussitôt. Ces relations vont être marquées, dans tout l'entre-deux-guerres, par une constante oscillation entre facteurs de réchauffement et facteurs de refroidissement, ces derniers résultant d'abord de tensions nationales au sujet des frontières et des minorités, alors que demeurent de fortes affinités dans les domaines économique, social et juridique ainsi que dans le système scolaire et la culture.
D'emblée, la relation entre les deux nouveaux Etats est donc difficile et la question des futures relations entre Prague et Vienne se pose aussitôt. Ces relations vont être marquées, dans tout l'entre-deux-guerres, par une constante oscillation entre facteurs de réchauffement et facteurs de refroidissement, ces derniers résultant d'abord de tensions nationales au sujet des frontières et des minorités, alors que demeurent de fortes affinités dans les domaines économique, social et juridique ainsi que dans le système scolaire et la culture.