Sara

Quête d’un être cher Dans une atmosphère entre "L’écume des jours" et "Bienvenue à Gattaca"

"Pour les plantes, […] il y avait les « chéries », les « courageuses », les « froussardes », les « méchantes », bien d’autres encore. […] les liserons des champs étaient les fleurs les plus intelligentes et les plus gaies […] dès qu’un rayon vient les réchauffer, ils ouvrent les yeux et ils rient. […] Si tu restes près d’eux sans bouger et sans faire de bruit, il te semble qu’en s’éveillant, ils se chuchotent des histoires. […] Les chiraldjin, c’est haut, ça n’a pas de fleurs, mais ça sent bon, ça pousse en bouquets […] Les chiraldjin sont des amis fidèles. Surtout si on a de la peine et envie de pleurer sans que personne vous voie, c’est là qu’on se cache le mieux. Ils sentent comme la lisière des forêts de sapin. On y est au chaud et au calme. Et le principal, c’est qu’ils ne masquent pas le ciel." Tchinguiz Aïtmatov – Il fut un blanc navire

Une BD polar où on rit noir ;-) Et où le personnage principal est tout le contraire d'un serial killer.

On quitte cette lecture de Zweig comme on quitterait une salle de ciné...

Une Sophia Loren égyptienne et un Marcello Mastroianni (quasi-) arabe se croisent à Rome. Un roman drôle qui aborde, l’air de rien, des questions de société actuelle (moderne ?!) Le livre se termine par ces remerciements tardifs : "Pour « Choc des civilisations pour un ascenseur Piazza Vittorio », j’avais décidé de ne remercier personne. Je voulais éviter aux ami(e)s les conséquences d’un éventuel flop. Mais le livre a bien marché. Maintenant je peux remercier : […] Cette fois-ci je veux bien prendre des risques, alors je remercie pour « Divorce à la musulmane à viale Marconi » : […]" De quoi donner envie de lire « Choc des civilisations pour un ascenseur Piazza Vittorio » :-)

Une lecture amusante et surprenante ; à chaque nouveau chapitre, on se demande où l’auteur va nous emmener, et puis on finit par arrêter de se poser la question :-)

"Je lui demande : - Me sentirai-je seule, tu crois ? Il sourit. - Bien sûr. Cela t'effraie ? - Toi, tu te sens seul ? - Bien sûr. - Mais tu nous as, nous. - C'est vrai. J'ai Herpyllis pour quand j'ai froid, et Nico pour quand je veux rire. Et je t'ai toi, Pytho. J'attends pendant qu'il réfléchit. - Pour quand tu veux te souvenir de maman, dis-je, afin de nous ménager lui et moi. Il a l'air surpris. - Pour ça aussi, répond-il. Mais j'allais dire : je t'ai, ma Pytho, pour quand je veux penser à l'avenir." Annabel Lyon - Aristote, mon père - échange entre Aristote et sa fille Pythias