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Les dernières notes et avis

Notes et avis 1 à 8 sur un total de 11
Ascension
Avis posté le 2014-07-27
    Ascension
    Trois personnages. Deux hommes et une montagne. Les uns gravissent l’autre. Qui en ressortira vainqueur ? Une écriture ciselée et transparente comme une crête enneigée. Des paysages aux descriptions graphistes et énigmatiques. Des dessins en noir & blanc nerveux comme une escalade. Belle édition chez Attila.
    Trois personnages. Deux hommes et une montagne. Les uns gravissent l’autre. Qui en ressortira vainqueur ? Une écriture ciselée et transparente comme une crête enneigée. Des paysages aux descriptions graphistes et énigmatiques. Des dessins en noir & blanc nerveux comme une escalade. Belle édition chez Attila.
    Les travailleurs de l'enfer
    Avis posté le 2014-07-27
      Les travailleurs de l'enfer
      Une journée comme une autre à la cour de Satan, avec son ballet de démons slash ministres. Dans cette parodie assez irrésistible de la cour royale et des turpitudes de l’âme humaine, on se moque aussi des mouvements littéraires et de l’occultisme en vogue à l’époque. Exécuté avec brio au 19e siècle par un excentrique érudit polonais, avec un humour et une prose tout singuliers.
      Une journée comme une autre à la cour de Satan, avec son ballet de démons slash ministres. Dans cette parodie assez irrésistible de la cour royale et des turpitudes de l’âme humaine, on se moque aussi des mouvements littéraires et de l’occultisme en vogue à l’époque. Exécuté avec brio au 19e siècle par un excentrique érudit polonais, avec un humour et une prose tout singuliers.
      Des nouvelles d'Alain
      Avis posté le 2014-07-27
        Des nouvelles d'Alain
        Alain Keler photographie et raconte l’Europe des Roms, Emmanuel Guibert la dessine d’après ses témoignages. Un roman graphique mêlant dessins, reportage et photographie sur une communauté que peu souhaite voir, mais que Keler a embrassé d’un regard franc, sobre et attentif. Des histoires d’hommes et de femmes finalement, sans voyeurisme, juste une volonté de savoir et de partager, montrant le beau comme le moche et tout ce qu’il y a entre les deux. A noter que cette BD est d’abord parue en série dans la revue XXI avant d’être co-éditée par les arènes et XXI, avec un portfolio, des histoires inédites et une postface bienvenue d’Alain Keler.
        Alain Keler photographie et raconte l’Europe des Roms, Emmanuel Guibert la dessine d’après ses témoignages. Un roman graphique mêlant dessins, reportage et photographie sur une communauté que peu souhaite voir, mais que Keler a embrassé d’un regard franc, sobre et attentif. Des histoires d’hommes et de femmes finalement, sans voyeurisme, juste une volonté de savoir et de partager, montrant le beau comme le moche et tout ce qu’il y a entre les deux. A noter que cette BD est d’abord parue en série dans la revue XXI avant d’être co-éditée par les arènes et XXI, avec un portfolio, des histoires inédites et une postface bienvenue d’Alain Keler.
        La chienne de Naha
        Avis posté le 2014-07-27
          La Chienne de Naha
          La narratrice, élevée à la fois par sa mère belge et une deuxième mère espagnole, la gouvernante de la maison familiale de fait, part au Mexique à l’occasion du cinquième anniversaire de la mort de cette dernière. Un voyage qui a des accents de Lost in Translation, errance indécise d’un personnage qui se laisse porter par les événements, incompréhension des gens que la narratrice croise. Une non-histoire transformée en introspection avec une anti-héroïne qu’on aimera ou qu’on n’aimera pas, mais portée par une écriture aérienne et évocatrice, un choix précis de mots et une sensation particulière de mélancolie douce teintée de violence. - See more at: http://blog.exploratology.com/la-chienne-de-naha-caroline-lamarche/#sthash.vbrB7DCk.dpuf
          La narratrice, élevée à la fois par sa mère belge et une deuxième mère espagnole, la gouvernante de la maison familiale de fait, part au Mexique à l’occasion du cinquième anniversaire de la mort de cette dernière. Un voyage qui a des accents de Lost in Translation, errance indécise d’un personnage qui se laisse porter par les événements, incompréhension des gens que la narratrice croise. Une non-histoire transformée en introspection avec une anti-héroïne qu’on aimera ou qu’on n’aimera pas, mais portée par une écriture aérienne et évocatrice, un choix précis de mots et une sensation particulière de mélancolie douce teintée de violence. - See more at: http://blog.exploratology.com/la-chienne-de-naha-caroline-lamarche/#sthash.vbrB7DCk.dpuf
          Le Nao de Brown
          Avis posté le 2014-07-27
            Le Nao de Brown
            Rentrer dans l’univers de Nao, une illustratrice mi-anglaise mi-japonaise au sourire radieux et aux yeux pétillants, pourtant tourmentée par des pulsions meurtrières qu’elle contrôle difficilement à l’aide de mantras personnels. Une BD qui fait le choix du portrait intime, un ton juste et sans fard pour raconter des personnages profondément attachants et originaux. Un récit qui mélange tranche de vie et conte métaphorique rappelant Moebius et Miyazaki selon les propos de l’auteur, un dessin classique, précis, étonnamment frais et expressif. Une réussite narrative, émotionnelle et visuelle que je trouve rare dans la longue liste des BDs du quotidien que j’ai lus.
            Rentrer dans l’univers de Nao, une illustratrice mi-anglaise mi-japonaise au sourire radieux et aux yeux pétillants, pourtant tourmentée par des pulsions meurtrières qu’elle contrôle difficilement à l’aide de mantras personnels. Une BD qui fait le choix du portrait intime, un ton juste et sans fard pour raconter des personnages profondément attachants et originaux. Un récit qui mélange tranche de vie et conte métaphorique rappelant Moebius et Miyazaki selon les propos de l’auteur, un dessin classique, précis, étonnamment frais et expressif. Une réussite narrative, émotionnelle et visuelle que je trouve rare dans la longue liste des BDs du quotidien que j’ai lus.