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Louise R. Caron

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Rien ne s'oppose à la nuit
Avis posté le 2013-03-27
  • Intriguant
Dommage que ce soit autobiographique
Sur un sujet largement traité dans la parution romanesque. Le portrait d'une mère récemment décédée dont la fille, en fouillant, cherchant, questionnant, va découvrir des secrets enfouis, des non-dits, et les raconter au plus près de la vérité. Peut-être parce que je sais que le livre de Delphine Le Vigan autobiographique bien que la couverture mentionne « Roman », il m’a laissé l’étrange impression que l’auteure nous livre son histoire – celle de sa famille, de sa mère fantasque et suicidaire en particulier - pour s’en délivrer. En s’en délivrant elle nous en embarrasse. Quel est donc le pouvoir de libération de l'écriture. Voilà certainement la question qu’on se pose à cette lecture. Le texte est écrit avec simplicité. Il est efficace, sans dégager un véritable style. Dans Rien ne s’oppose à la nuit, Delphine De Vigan parle non seulement de sa mère, mais aussi d'elle et de ses doutes, de son bon droit à livrer au public des secrets enfouis qui n’appartiennent qu’aux intimes, quitte à se brouiller, car il n’y a jamais qu’une seule face à la vérité L'histoire de Lucile, la mère, est si stupéfiante, qu’elle en devient romanesque. Les personnages sont consistants, bien campés à part le père, mais ce n’est peut-être pas un hasard. Ce livre mérite d’être lu sans a priori. A mon avis, c’est une œuvre qui déborde de sensibilité mais qui manque peut-être de pudeur.
Sur un sujet largement traité dans la parution romanesque. Le portrait d'une mère récemment décédée dont la fille, en fouillant, cherchant, questionnant, va découvrir des secrets enfouis, des non-dits, et les raconter au plus près de la vérité. Peut-être parce que je sais que le livre de Delphine Le Vigan autobiographique bien que la couverture mentionne « Roman », il m’a laissé l’étrange impression que l’auteure nous livre son histoire – celle de sa famille, de sa mère fantasque et suicidaire en particulier - pour s’en délivrer. En s’en délivrant elle nous en embarrasse. Quel est donc le pouvoir de libération de l'écriture. Voilà certainement la question qu’on se pose à cette lecture. Le texte est écrit avec simplicité. Il est efficace, sans dégager un véritable style. Dans Rien ne s’oppose à la nuit, Delphine De Vigan parle non seulement de sa mère, mais aussi d'elle et de ses doutes, de son bon droit à livrer au public des secrets enfouis qui n’appartiennent qu’aux intimes, quitte à se brouiller, car il n’y a jamais qu’une seule face à la vérité L'histoire de Lucile, la mère, est si stupéfiante, qu’elle en devient romanesque. Les personnages sont consistants, bien campés à part le père, mais ce n’est peut-être pas un hasard. Ce livre mérite d’être lu sans a priori. A mon avis, c’est une œuvre qui déborde de sensibilité mais qui manque peut-être de pudeur.
Moi, Charlotte Simmons
Avis posté le 2013-03-27
    Navrant, irritant
    Bof, bof ! L'histoire qui est présentée comme un parcours initiatique et comme une critique virulente de l'université américaine, n'est qu'un fatras de clichés, de personnages tous plus haïssables les uns que les autres. C'est long, très long, 650 pages pour raconter quoi au fond que nous ne sachions déjà. Que les élites ne sont pas des anges, que les sportifs des grandes universités sont des arrivistes abrutis… que les politiciens se font faire des gâteries dans les bois par des putes… Toute cette accumulation de clichés ne font pas une critique sociale mais plutôt l'apologie de ce que l'auteur était censé dénoncer. Je n'ai peut-être pas compris, pas saisi l'humour, toute la causticité de l'oeuvre. C'est possible. Et que dire de la navrante tentative de construire la plupart des dialogues (presque le quart du livre) en langage "fucking djeuns genre cool", dont la pauvreté n'a d'égale que la bêtise. Ce n'est pas du raciste anti-jeunes au contraire. Il n'est pas utile d'aller aux USA à DuPont pour entendre ça, il suffit d'attendre son gamin à la sortie du collège et pas seulement dans le 93. Si pour dénoncer il faut consacrer 650 pages à des inepties alors il vaudrait mieux que la littérature ne dénonce pas. La traduction française est d'une platitude inimaginable. Si on veut lire un parcours initiatique intéressant et bien traduit du japonais, il faut lire Kafka sur le Rivage de Murakami. Je n'aime pas chroniquer des livres qui m'ont déplu, c'est un exercice périlleux car d'autres les aiment et je ne prétends pas détenir le monopole du bon goût universel. Mais un coup de gueule de temps en temps ça ne fait pas de mal, surtout après avoir avalé 650 pages qui m'ont fait l'effet de hamburgers caoutchouteux, surtout que le nouveau roman de Tom Wolfe vient de paraître. Matraquage médiatique assuré, espérons qu'il sera davantage dans la veine du Bûcher des vanités que dans celle de Moi, Charlotte Simmons.
    Bof, bof ! L'histoire qui est présentée comme un parcours initiatique et comme une critique virulente de l'université américaine, n'est qu'un fatras de clichés, de personnages tous plus haïssables les uns que les autres. C'est long, très long, 650 pages pour raconter quoi au fond que nous ne sachions déjà. Que les élites ne sont pas des anges, que les sportifs des grandes universités sont des arrivistes abrutis… que les politiciens se font faire des gâteries dans les bois par des putes… Toute cette accumulation de clichés ne font pas une critique sociale mais plutôt l'apologie de ce que l'auteur était censé dénoncer. Je n'ai peut-être pas compris, pas saisi l'humour, toute la causticité de l'oeuvre. C'est possible. Et que dire de la navrante tentative de construire la plupart des dialogues (presque le quart du livre) en langage "fucking djeuns genre cool", dont la pauvreté n'a d'égale que la bêtise. Ce n'est pas du raciste anti-jeunes au contraire. Il n'est pas utile d'aller aux USA à DuPont pour entendre ça, il suffit d'attendre son gamin à la sortie du collège et pas seulement dans le 93. Si pour dénoncer il faut consacrer 650 pages à des inepties alors il vaudrait mieux que la littérature ne dénonce pas. La traduction française est d'une platitude inimaginable. Si on veut lire un parcours initiatique intéressant et bien traduit du japonais, il faut lire Kafka sur le Rivage de Murakami. Je n'aime pas chroniquer des livres qui m'ont déplu, c'est un exercice périlleux car d'autres les aiment et je ne prétends pas détenir le monopole du bon goût universel. Mais un coup de gueule de temps en temps ça ne fait pas de mal, surtout après avoir avalé 650 pages qui m'ont fait l'effet de hamburgers caoutchouteux, surtout que le nouveau roman de Tom Wolfe vient de paraître. Matraquage médiatique assuré, espérons qu'il sera davantage dans la veine du Bûcher des vanités que dans celle de Moi, Charlotte Simmons.
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