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Elahbulle

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Notes et avis 1 à 8 sur un total de 41
Une place à prendre
Note donnée le 2012-12-06
Thérapie
Avis posté le 2012-11-08
  • Enivrant
Un thriller très réussi
Une petite fille, Josy, à la maladie bien mystérieuse qui disparait de façon bien inquiétante, dont le père, Larenz, psychologue désemparé ayant cessé toute activité professionnelle suite à ce drame part s’isoler sur une île afin de faire le point quatre ans après les faits. Jusque là rien de bien folichon me direz-vous… Lorsque tout à coup une jeune femme des plus étranges, Anna , fait son apparition sur l’île, elle déclare avoir été envoyée par un confrère afin d’entamer une thérapie auprès de Larenz. Piqué par les symptômes décrits par celle-ci, le psychologue décide de suivre Anna durant quelques séances. C’est à ce moment que les choses tournent à la bizarrerie. Les récits de la patiente s’entrecoupent avec le drame qu’à vécu Larenz, une vérité semble se profiler… à moins qu’il ne s’agisse d’une réalité alternative. Qui est cette femme qui semble si liée à la petite Josy ? Que veut-elle ? Pourquoi tant de méfiance à son sujet de la part des proches de Larenz ? Ce récit foisonne de questionnements que l’on pense résoudre à tous les chapitres, quand soudain un rebondissement ou une toute autre direction arrive. Jusqu’aux dernières pages, on est happé part l’intrigue.
Une petite fille, Josy, à la maladie bien mystérieuse qui disparait de façon bien inquiétante, dont le père, Larenz, psychologue désemparé ayant cessé toute activité professionnelle suite à ce drame part s’isoler sur une île afin de faire le point quatre ans après les faits. Jusque là rien de bien folichon me direz-vous… Lorsque tout à coup une jeune femme des plus étranges, Anna , fait son apparition sur l’île, elle déclare avoir été envoyée par un confrère afin d’entamer une thérapie auprès de Larenz. Piqué par les symptômes décrits par celle-ci, le psychologue décide de suivre Anna durant quelques séances. C’est à ce moment que les choses tournent à la bizarrerie. Les récits de la patiente s’entrecoupent avec le drame qu’à vécu Larenz, une vérité semble se profiler… à moins qu’il ne s’agisse d’une réalité alternative. Qui est cette femme qui semble si liée à la petite Josy ? Que veut-elle ? Pourquoi tant de méfiance à son sujet de la part des proches de Larenz ? Ce récit foisonne de questionnements que l’on pense résoudre à tous les chapitres, quand soudain un rebondissement ou une toute autre direction arrive. Jusqu’aux dernières pages, on est happé part l’intrigue.
Les Ames grises
Avis posté le 2012-11-08
  • Bouleversant
Point de noirceur, simplement une poésie grise
Dès les premières pages, Philippe Claudel nous plonge dans l’atmosphère lourde d’un village à la lisière du Front, celui de 14-18. Un paysage morne du aux fumées de l’Usine, symbole de la toute récente révolution industrielle, mais aussi la brume lointaine des combats et les journées rythmées par les détonations résonnant des lignes d’affrontements. Les hommes tombent dans la boue sous les bombes, attendant la mort, agonisant sur les barbelés comme de jeunes garçonnets apeurés. Cependant, c’est sur le corps sans vie d’une fillette, la petite « Belle de jour », que le narrateur s’attarde. L’enfant sera le fil conducteur de l’histoire. Le narrateur a une place tout particulière, il est là, présent au cœur de l’histoire, acteur de ce drame qu’est la vie, mais on ne sait qui il est réellement, quel personnage est-il vis à vis des autres dans ce tableau si sombre. Ce mystérieux protagoniste, nous mène d’un bout à l’autre de cette enquête qui s’avère être, évidement de découvrir l’assassin de la fillette mais aussi le sens des Choses et en particulier la mort des êtres chers. Avant d’arriver au dénouement final, et de comprendre que le conteur ne s’adresse pas au lecteur mais à une toute autre personne, on apprend la fin de chacun des intervenants, aucune destinée n’est laissée en suspend. Une vraie fin est offerte à tous. Contrairement à ce que l’on peut penser aux premières pages, ce n’est pas un roman noir, mais gris, comme les âmes qu’il dépeint.
Dès les premières pages, Philippe Claudel nous plonge dans l’atmosphère lourde d’un village à la lisière du Front, celui de 14-18. Un paysage morne du aux fumées de l’Usine, symbole de la toute récente révolution industrielle, mais aussi la brume lointaine des combats et les journées rythmées par les détonations résonnant des lignes d’affrontements. Les hommes tombent dans la boue sous les bombes, attendant la mort, agonisant sur les barbelés comme de jeunes garçonnets apeurés. Cependant, c’est sur le corps sans vie d’une fillette, la petite « Belle de jour », que le narrateur s’attarde. L’enfant sera le fil conducteur de l’histoire. Le narrateur a une place tout particulière, il est là, présent au cœur de l’histoire, acteur de ce drame qu’est la vie, mais on ne sait qui il est réellement, quel personnage est-il vis à vis des autres dans ce tableau si sombre. Ce mystérieux protagoniste, nous mène d’un bout à l’autre de cette enquête qui s’avère être, évidement de découvrir l’assassin de la fillette mais aussi le sens des Choses et en particulier la mort des êtres chers. Avant d’arriver au dénouement final, et de comprendre que le conteur ne s’adresse pas au lecteur mais à une toute autre personne, on apprend la fin de chacun des intervenants, aucune destinée n’est laissée en suspend. Une vraie fin est offerte à tous. Contrairement à ce que l’on peut penser aux premières pages, ce n’est pas un roman noir, mais gris, comme les âmes qu’il dépeint.
Anges et démons
Avis posté le 2012-11-08
    Pas le meilleur Dan Brown
    Dans la lecture, le premier obstacle est la partie dédiée au CERN, qui est assez peu digeste et cela se confirme au fil des pages puisqu’une lassitude s’installe et l’issue de l’histoire semble s’éloigner à mesure que l’on avance. En bref, les 200 premières pages sont nettement en trop. Le second obstacle, qui m’est probablement propre est la partie conclave, certes peu affirmée mais restant en toile de fond. Cela ne m’a pas passionné, mais ayant récemment lu plusieurs livres sur ce thème (notamment les Borgia) ce fut la fois de trop. Tout ce qui touche au Vatican, et en particulier lorsqu’il est question de conclave est bien trop politisé. Certes c’est une réalité, mais il aurait été plus « ludique » ou « constructif » d’accentuer le spirituel qui s’opposerait plus fortement à la science et offrirait une fin plus surprenante. Ma principale déception est qu’en finalité ce n’est pas Robert Langdon qui trouve les indices mais les personnages autour de lui, ce qui ne lui donne que le rôle du professeur, celui qui explique mais en aucun cas celui qui cherche. Et enfin, pour ceux que les « Illuminati » intéressent, n’attendez pas grand chose de ce livre, cette société secret n’est en réalité qu’effleurée. Lorsque l’on ne lit qu’un ou deux romans de Dan Brown cela passe très bien, mais pour ma part, en étant au troisième, le fait qu’en VF ils n’aient pas été publiés dans l’ordre est quelque peu gênant dans la construction des récits. Ce qui explique, je pense certaines déceptions des lecteurs. L’évolution de la plume de l’auteur est totalement faussée, sans parler de la psychologie du personnage de Robert Langdon. De toute mes lectures, signée Dan Brown, ma préférence se porte nettement vers « Le Symbole Perdu », qui à mon sens est mieux rythmé et plus abouti. A raison, étant son dernier livre en date. Globalement, je suis déçue car le contenu est moins qualitatif ; cependant, cela reste une bonne lecture de vacances par exemple, ou idéale pour les transports en communs.
    Dans la lecture, le premier obstacle est la partie dédiée au CERN, qui est assez peu digeste et cela se confirme au fil des pages puisqu’une lassitude s’installe et l’issue de l’histoire semble s’éloigner à mesure que l’on avance. En bref, les 200 premières pages sont nettement en trop. Le second obstacle, qui m’est probablement propre est la partie conclave, certes peu affirmée mais restant en toile de fond. Cela ne m’a pas passionné, mais ayant récemment lu plusieurs livres sur ce thème (notamment les Borgia) ce fut la fois de trop. Tout ce qui touche au Vatican, et en particulier lorsqu’il est question de conclave est bien trop politisé. Certes c’est une réalité, mais il aurait été plus « ludique » ou « constructif » d’accentuer le spirituel qui s’opposerait plus fortement à la science et offrirait une fin plus surprenante. Ma principale déception est qu’en finalité ce n’est pas Robert Langdon qui trouve les indices mais les personnages autour de lui, ce qui ne lui donne que le rôle du professeur, celui qui explique mais en aucun cas celui qui cherche. Et enfin, pour ceux que les « Illuminati » intéressent, n’attendez pas grand chose de ce livre, cette société secret n’est en réalité qu’effleurée. Lorsque l’on ne lit qu’un ou deux romans de Dan Brown cela passe très bien, mais pour ma part, en étant au troisième, le fait qu’en VF ils n’aient pas été publiés dans l’ordre est quelque peu gênant dans la construction des récits. Ce qui explique, je pense certaines déceptions des lecteurs. L’évolution de la plume de l’auteur est totalement faussée, sans parler de la psychologie du personnage de Robert Langdon. De toute mes lectures, signée Dan Brown, ma préférence se porte nettement vers « Le Symbole Perdu », qui à mon sens est mieux rythmé et plus abouti. A raison, étant son dernier livre en date. Globalement, je suis déçue car le contenu est moins qualitatif ; cependant, cela reste une bonne lecture de vacances par exemple, ou idéale pour les transports en communs.
    L'Etrangleur De Cater Street
    Avis posté le 2012-11-08
    • Drôle
    Quand les Quatre filles du Docteur March rencontrent Sherlock Holmes
    Une enquête policière au cœur de l’époque victorienne, au sein même de la Haute Société, des meurtres en série ont lieu dans une seule et unique rue. De simples servantes sont visées mais également des jeunes femmes de bonne famille. Rien ne semble les lier si ce n’est de résider dans Cater Street. Au fil des pages chacun soupçonne l’autre tout en espérant que le coupable n’est qu’un fou des bas-fonds. La quatrième de couverture est quelque peu trompeuse, Charlotte Ellison ne mène pas l’enquête à la façon d’un Sherlock Holmes. C’est tout simplement une jeune femme curieuse et un peu perdue dans cette affaire qui par ses questionnements aidera – malgré elle – l’inspecteur Thomas Pitt. Si l’on devait garder ce parallèle, Charlotte serait alors le Docteur Watson de M. Pitt, et encore… Il n’empêche que cette histoire est des plus agréable à lire, que la plume d’Anne Perry est des plus savoureuse et subtile. D’un bout à l’autre, on tente de trouver qui est l’assassin, les chemins sont trompeurs et le dénouement est des plus inattendu.
    Une enquête policière au cœur de l’époque victorienne, au sein même de la Haute Société, des meurtres en série ont lieu dans une seule et unique rue. De simples servantes sont visées mais également des jeunes femmes de bonne famille. Rien ne semble les lier si ce n’est de résider dans Cater Street. Au fil des pages chacun soupçonne l’autre tout en espérant que le coupable n’est qu’un fou des bas-fonds. La quatrième de couverture est quelque peu trompeuse, Charlotte Ellison ne mène pas l’enquête à la façon d’un Sherlock Holmes. C’est tout simplement une jeune femme curieuse et un peu perdue dans cette affaire qui par ses questionnements aidera – malgré elle – l’inspecteur Thomas Pitt. Si l’on devait garder ce parallèle, Charlotte serait alors le Docteur Watson de M. Pitt, et encore… Il n’empêche que cette histoire est des plus agréable à lire, que la plume d’Anne Perry est des plus savoureuse et subtile. D’un bout à l’autre, on tente de trouver qui est l’assassin, les chemins sont trompeurs et le dénouement est des plus inattendu.