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Les dernières notes et avis
Notes et avis 1 à 8 sur un total de 91
Le meilleur des mondes
Avis posté le 2018-10-28
Le meilleur des mondes
Écrit en 1931 par Aldous Huxley, « Le meilleur des mondes » nous décrit une société dystopique où les maladies ont été éradiquées, les effets de la vieillesse arrêtés, les naissances sont totalement contrôlées et les enfants se voient formater, très tôt, pour leur futur rôle social par l’hypnopédie. On nous décrit ainsi un État mondial, hiérarchisé en castes où chaque individu se voit assigner un rôle précis. La population ne ressent aucune envie de se révolter puisqu’elle est entièrement contrôlée par le plaisir (sexualité, consommation, le soma).
Lorsqu’il écrivit une préface à l’édition de 1946, Huxley notait que les gouvernements s’attacheront dans le futur à sonder « le problème du bonheur » « en d’autres termes, le problème consistant à faire aimer aux gens leur servitude. »
Selon lui, la réalisation de ce monde, qu’il avait « lancé à six cents ans dans l’avenir », n’était plus si éloigné et il l’envisageait dans « trois ou quatre générations ». Un des signes révélateurs était, selon lui, la croissance du nombre des divorces. « A mesure que diminue la liberté économique et politique, la liberté sexuelle a tendance à s’accroître en compensation. Et le dictateur […] fera bien d’encourager cette liberté-là. ».
Un roman captivant et effrayant.
Écrit en 1931 par Aldous Huxley, « Le meilleur des mondes » nous décrit une société dystopique où les maladies ont été éradiquées, les effets de la vieillesse arrêtés, les naissances sont totalement contrôlées et les enfants se voient formater, très tôt, pour leur futur rôle social par l’hypnopédie. On nous décrit ainsi un État mondial, hiérarchisé en castes où chaque individu se voit assigner un rôle précis. La population ne ressent aucune envie de se révolter puisqu’elle est entièrement contrôlée par le plaisir (sexualité, consommation, le soma).
Lorsqu’il écrivit une préface à l’édition de 1946, Huxley notait que les gouvernements s’attacheront dans le futur à sonder « le problème du bonheur » « en d’autres termes, le problème consistant à faire aimer aux gens leur servitude. »
Selon lui, la réalisation de ce monde, qu’il avait « lancé à six cents ans dans l’avenir », n’était plus si éloigné et il l’envisageait dans « trois ou quatre générations ». Un des signes révélateurs était, selon lui, la croissance du nombre des divorces. « A mesure que diminue la liberté économique et politique, la liberté sexuelle a tendance à s’accroître en compensation. Et le dictateur […] fera bien d’encourager cette liberté-là. ».
Un roman captivant et effrayant.

Fahrenheit 451
Avis posté le 2018-10-28
Farenheit 451
Guy Montag est un pompier, mais dans Farenheit 451(température à laquelle le papier s’enflamme et se consume), les pompiers ont pour mission de brûler les livres ainsi que les maisons de leurs détenteurs. En effet, dans cette société dystopique, la détention de livre est un délit. Il représente une arme dangereuse qui répand la culture, la réflexion, le doute, la tristesse, la joie, le doute, l’esprit critique. Bref, l’instabilité.
Intolérable pour un État qui s’attache à maintenir, par la consommation et les technologies, la société totalement endormie.
La vie de Guy Montag poursuit tranquillement son cours jusqu’à la rencontre de Clarisse. Cette jeune fille va l’amener à réfléchir sur le sens de son existence et le fonctionnement de la société. Bien qu’écrit en 1953, le roman trouve une certaine résonance sur notre époque. Effrayant. Un classique.
Guy Montag est un pompier, mais dans Farenheit 451(température à laquelle le papier s’enflamme et se consume), les pompiers ont pour mission de brûler les livres ainsi que les maisons de leurs détenteurs. En effet, dans cette société dystopique, la détention de livre est un délit. Il représente une arme dangereuse qui répand la culture, la réflexion, le doute, la tristesse, la joie, le doute, l’esprit critique. Bref, l’instabilité.
Intolérable pour un État qui s’attache à maintenir, par la consommation et les technologies, la société totalement endormie.
La vie de Guy Montag poursuit tranquillement son cours jusqu’à la rencontre de Clarisse. Cette jeune fille va l’amener à réfléchir sur le sens de son existence et le fonctionnement de la société. Bien qu’écrit en 1953, le roman trouve une certaine résonance sur notre époque. Effrayant. Un classique.

Batman - The Dark Prince Charming Tome 2
Avis posté le 2018-10-17
Batman par Marini
« Les contes de fées finissent bien. Et ceci n’en est pas un. »
L’attente aura été longue pour ce diptyque dont quelques pages diffusés de temps en temps montraient, qu’à coup sûr, il serait magnifique. Les connaisseurs de Enrico Marini n’en doutaient pas et le résultat final ne déçoit, en aucun cas, par sa beauté. Marini nous plonge ici dans ce qui semble être un sombre conte (Batman oblige) où un chevalier noir a entre ses mains la destinée d’un être qui lui est tout particulièrement cher.
Si le scénario peut s’avérer assez classique (voir prévisible), il n’en reste pas moins efficace. Quant aux dessins, ils sont simplement somptueux. L’ambiance, sombre et sinistre, de Gotham est parfaitement retranscrite. Le pari est réussi.
« Les contes de fées finissent bien. Et ceci n’en est pas un. »
L’attente aura été longue pour ce diptyque dont quelques pages diffusés de temps en temps montraient, qu’à coup sûr, il serait magnifique. Les connaisseurs de Enrico Marini n’en doutaient pas et le résultat final ne déçoit, en aucun cas, par sa beauté. Marini nous plonge ici dans ce qui semble être un sombre conte (Batman oblige) où un chevalier noir a entre ses mains la destinée d’un être qui lui est tout particulièrement cher.
Si le scénario peut s’avérer assez classique (voir prévisible), il n’en reste pas moins efficace. Quant aux dessins, ils sont simplement somptueux. L’ambiance, sombre et sinistre, de Gotham est parfaitement retranscrite. Le pari est réussi.

Batman - The Dark Prince Charming Tome 1
Avis posté le 2018-10-17
Batman
« Les contes de fées finissent bien. Et ceci n’en est pas un. »
L’attente aura été longue pour ce diptyque dont quelques pages diffusés de temps en temps montraient, qu’à coup sûr, il serait magnifique. Les connaisseurs de Enrico Marini n’en doutaient pas et le résultat final ne déçoit, en aucun cas, par sa beauté. Marini nous plonge ici dans ce qui semble être un sombre conte (Batman oblige) où un chevalier noir a entre ses mains la destinée d’un être qui lui est tout particulièrement cher.
Si le scénario peut s’avérer assez classique (voir prévisible), il n’en reste pas moins efficace. Quant aux dessins, ils sont simplement somptueux. L’ambiance, sombre et sinistre, de Gotham est parfaitement retranscrite. Le pari est réussi.
« Les contes de fées finissent bien. Et ceci n’en est pas un. »
L’attente aura été longue pour ce diptyque dont quelques pages diffusés de temps en temps montraient, qu’à coup sûr, il serait magnifique. Les connaisseurs de Enrico Marini n’en doutaient pas et le résultat final ne déçoit, en aucun cas, par sa beauté. Marini nous plonge ici dans ce qui semble être un sombre conte (Batman oblige) où un chevalier noir a entre ses mains la destinée d’un être qui lui est tout particulièrement cher.
Si le scénario peut s’avérer assez classique (voir prévisible), il n’en reste pas moins efficace. Quant aux dessins, ils sont simplement somptueux. L’ambiance, sombre et sinistre, de Gotham est parfaitement retranscrite. Le pari est réussi.

Mickey Maltese. La ballade de la souris salée
Avis posté le 2018-10-15
Mickey Maltese
Une adaptation sympathique, avec Mickey, de la première aventure de Corto Maltese "la ballade de la mer salée"
Une adaptation sympathique, avec Mickey, de la première aventure de Corto Maltese "la ballade de la mer salée"

Spirou, l'espoir malgré tout Tome 1
Un mauvais départ
Un mauvais départ
Avis posté le 2018-10-13
L'espoir malgré tout
Suite du génial "Journal d'un ingénu", l'histoire de Emile Bravo se passe en janvier 1940 à Bruxelles. L'ambiance est sombre, l'ombre de la guerre qui menace est pesante. Mais en tournant les pages, on est comme ce jeune Spirou, on veut garder "l'espoir malgré tout".
C'est encore une magnifique bande dessinée que nous livre ici Emile Bravo.
On va attendre patiemment la suite de l'histoire de ce héros qu'il a su nous rendre si attachant.
Suite du génial "Journal d'un ingénu", l'histoire de Emile Bravo se passe en janvier 1940 à Bruxelles. L'ambiance est sombre, l'ombre de la guerre qui menace est pesante. Mais en tournant les pages, on est comme ce jeune Spirou, on veut garder "l'espoir malgré tout".
C'est encore une magnifique bande dessinée que nous livre ici Emile Bravo.
On va attendre patiemment la suite de l'histoire de ce héros qu'il a su nous rendre si attachant.

Spirou
Le journal d'un ingénu
Le journal d'un ingénu
Avis posté le 2018-10-11
Journal d'un ingénu
La découverte de ce « Journal d’un ingénu » est un véritable coup de cœur. Dans celui-ci, Emile Bravo nous conte de manière magistrale l’histoire de Spirou.
Tout débute en 1938, Jean-Baptiste, jeune orphelin qui, suite à un accident dans l’orphelinat de St Pancrace, finit par se voir contraint de travailler comme groom dans un hôtel à Bruxelles. L’histoire poursuit alors son cours à l’été 1939 où Jean-Baptiste, désormais surnommé Spirou (à vous de lire la bande dessinée pour connaître l’origine du surnom), va voir sa vie complètement bouleversée par les évènements alors en cours dans le Moustic Hôtel (négociations secrètes concernant le sort de la Pologne) et les rencontres qu’il va y effectuer.
On ne peut être que touché par le personnage de Spirou (naïf, innocent et dévoué).
Une bande dessinée magnifique et passionnante. Un gros coup de cœur !
La découverte de ce « Journal d’un ingénu » est un véritable coup de cœur. Dans celui-ci, Emile Bravo nous conte de manière magistrale l’histoire de Spirou.
Tout débute en 1938, Jean-Baptiste, jeune orphelin qui, suite à un accident dans l’orphelinat de St Pancrace, finit par se voir contraint de travailler comme groom dans un hôtel à Bruxelles. L’histoire poursuit alors son cours à l’été 1939 où Jean-Baptiste, désormais surnommé Spirou (à vous de lire la bande dessinée pour connaître l’origine du surnom), va voir sa vie complètement bouleversée par les évènements alors en cours dans le Moustic Hôtel (négociations secrètes concernant le sort de la Pologne) et les rencontres qu’il va y effectuer.
On ne peut être que touché par le personnage de Spirou (naïf, innocent et dévoué).
Une bande dessinée magnifique et passionnante. Un gros coup de cœur !