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Chaplum

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Les derniers avis

Scintillation
Avis posté le 2012-11-21
  • Intriguant
Une fin énigmatique
Je ressors perplexe de cette lecture, c’est le moins que je puisse dire. Depuis sa parution, j’ai été intriguée par le résumé et les différents avis lus ça et là. J’étais curieuse car je n’arrivais pas à cerner de quoi il en retournait ni si ça me plairait. Quand je l’ai commencé, j’ai eu du mal à m’intéresser à l’histoire. Le roman se découpe en plusieurs parties et les narrateurs se succèdent, présentant plusieurs visions de la vie dans l’Intraville et des disparitions des jeunes garçons. Le premier à prendre la parole est Morrison, l’unique flic, qui cache pas mal de choses et est un homme paumé avec sa femme alcoolique. J’avais du mal à me concentrer sur son récit, le style me semblait trop concentré tout en se voulant lyrique. Heureusement, quand Léonard prend la parole, mon intérêt s’est éveillé et les pages ont commencé à se tourner. Les passages sur la littérature, notamment sont magnifiques. Malheureusement, si mon intérêt s’est maintenu tout du long, je dois avouer que la fin me laisse dubitative et que son sens m’échappe totalement. C’est très frustrant ! Car lire un roman passionnant, très bien écrit, dont les personnages sont excessivement bien campés et ne pas comprendre la fin est des plus désappointant. J’imagine qu’il faut y trouver une explication biblique ou du moins métaphysique ? En tout cas, les évocations à certains passages de la Bible ou le dénouement peuvent le laisser penser. Mais mes connaissances sont trop pauvres en ce domaine pour me positionner.
Je ressors perplexe de cette lecture, c’est le moins que je puisse dire. Depuis sa parution, j’ai été intriguée par le résumé et les différents avis lus ça et là. J’étais curieuse car je n’arrivais pas à cerner de quoi il en retournait ni si ça me plairait. Quand je l’ai commencé, j’ai eu du mal à m’intéresser à l’histoire. Le roman se découpe en plusieurs parties et les narrateurs se succèdent, présentant plusieurs visions de la vie dans l’Intraville et des disparitions des jeunes garçons. Le premier à prendre la parole est Morrison, l’unique flic, qui cache pas mal de choses et est un homme paumé avec sa femme alcoolique. J’avais du mal à me concentrer sur son récit, le style me semblait trop concentré tout en se voulant lyrique. Heureusement, quand Léonard prend la parole, mon intérêt s’est éveillé et les pages ont commencé à se tourner. Les passages sur la littérature, notamment sont magnifiques. Malheureusement, si mon intérêt s’est maintenu tout du long, je dois avouer que la fin me laisse dubitative et que son sens m’échappe totalement. C’est très frustrant ! Car lire un roman passionnant, très bien écrit, dont les personnages sont excessivement bien campés et ne pas comprendre la fin est des plus désappointant. J’imagine qu’il faut y trouver une explication biblique ou du moins métaphysique ? En tout cas, les évocations à certains passages de la Bible ou le dénouement peuvent le laisser penser. Mais mes connaissances sont trop pauvres en ce domaine pour me positionner.
Le ciel tout autour
Avis posté le 2012-10-28
  • XXe siècle
  • Texas
  • Peine de mort
Un grand texte
Amanda Eyre Ward réussit le difficile pari d’écrire un excellent roman choral sur le thème de la peine de mort, en abordant les différents points de vue, du condamné à la famille des victimes, en passant par les professionnels du milieu carcéral ou les citoyens et les médias, et ce sans jamais tomber ni dans le voyeurisme ni dans le jugement facile. Là où L’arbre des pleurs sombrait dans la facilité et la démagogie, Le ciel tout autour présente une réalité brute et sans concession. Karen est coupable des meurtres pour lesquels elle a été condamnée. Il n’est point ici question d’erreur judiciaire. Il en va de même de ses co-détenues. Mais l’auteur nous montre des femmes, avec ou sans regrets, avec des passés difficiles, dont les victimes n’étaient pas toujours forcément si innocentes, ou parfois si. Bref, pas question de se dire ici que c’est injuste. On ne peut qu’avoir une opinion sur des faits, mais dans toute leur globalité, avec le bon et le mauvais. Amanda Eyre Ward présente aussi les victimes, leur colère, ce qu’elles doivent subir au quotidien, la perte de l’être cher mais aussi la prise de conscience que l’exécution ne les soulagera pas ni ne leur apportera la paix. Mais la romancière ne s’arrête pas là et montre que chaque être humain réagit différemment face à ces meurtriers, que ce soit leurs gardiens, leurs médecins, les citoyens pro ou anti peines capitales. Et toujours ces médias assoiffés de sang humain, au point qu’il n’y a plus aucun respect et que les journalistes ressemblent à des vautours qui se repaissent du malheur d’autrui.
Amanda Eyre Ward réussit le difficile pari d’écrire un excellent roman choral sur le thème de la peine de mort, en abordant les différents points de vue, du condamné à la famille des victimes, en passant par les professionnels du milieu carcéral ou les citoyens et les médias, et ce sans jamais tomber ni dans le voyeurisme ni dans le jugement facile. Là où L’arbre des pleurs sombrait dans la facilité et la démagogie, Le ciel tout autour présente une réalité brute et sans concession. Karen est coupable des meurtres pour lesquels elle a été condamnée. Il n’est point ici question d’erreur judiciaire. Il en va de même de ses co-détenues. Mais l’auteur nous montre des femmes, avec ou sans regrets, avec des passés difficiles, dont les victimes n’étaient pas toujours forcément si innocentes, ou parfois si. Bref, pas question de se dire ici que c’est injuste. On ne peut qu’avoir une opinion sur des faits, mais dans toute leur globalité, avec le bon et le mauvais. Amanda Eyre Ward présente aussi les victimes, leur colère, ce qu’elles doivent subir au quotidien, la perte de l’être cher mais aussi la prise de conscience que l’exécution ne les soulagera pas ni ne leur apportera la paix. Mais la romancière ne s’arrête pas là et montre que chaque être humain réagit différemment face à ces meurtriers, que ce soit leurs gardiens, leurs médecins, les citoyens pro ou anti peines capitales. Et toujours ces médias assoiffés de sang humain, au point qu’il n’y a plus aucun respect et que les journalistes ressemblent à des vautours qui se repaissent du malheur d’autrui.
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