Profil Lecteur

M.R.

Profil

M.R. n'a pas fini de compléter son profil.

Mes lectures favorites

Albert Camus, Chimamanda Ngozie Adichie
Albert Camus, Chimamanda Ngozie Adichie

Le livre que j'ai dévoré le plus vite

L'écume des jours
L'écume des jours

Si je devais sauver un livre, ce serait...

La chute
La chute

Un livre qui m'a fait (sou)rire

Die Raupe Nimmersatt
Die Raupe Nimmersatt

Un livre qui m'a remué

Pour qui sonne le glas
Pour qui sonne le glas

Si j'étais un livre, je serais...

100 recettes de pâtes
100 recettes de pâtes

Les derniers avis

Madame Choi et les monstres
Avis posté le 2025-05-03
    Quand récit historique et mythe folklorique se confondent
    Madame Choi et les monstres fait cohabiter deux récits fascinants: une réalité historique méconnue, plus folle encore que la fiction qui forme la deuxième partie du livre. La réalité historique : on y apprend la passion de Kim Jong-Il pour le cinéma qui le pousse à kidnapper des artistes étrangers pour produire une oeuvre nationale, ainsi que l'autoritarisme et la censure présents dans la société sud-coréenne d'alors, qui empêche ses étoiles montantes de travailler librement. La fiction : on y découvre un mythe folklorique coréen, un temps porté à l'écran par un couple de realisateur et actrice enlevés. Bulgasari, monstre mangeur de fer et allégorie de l'allié encombrant qui peut représenter, au gré des interprétations, la Russie, la Chine, ou le régime nord-coréen lui-même. Au centre de ces deux récits, des perspectives féminines et féministes mettent en valeur la vie émancipée de l'actrice Choi Eun-Hee et sa contribution cinématographique, personnage principal de bulgasari. Le tout est servi par une narration rythmée, avec une alternance entre réalité et fiction chacun reconnaissables à une couleur dominante différente, que servent le choix audacieux d'une bichromie et un dessin fort d'une simplicité expressive, qui n'amène de détail que ce qui est strictement nécessaire pour un impact maximum. Une très belle découverte qui confirme l'intérêt grandissant de la scène bande dessinée allemande, et que je recommande à toutes et tous, sans restriction d'âge.
    Madame Choi et les monstres fait cohabiter deux récits fascinants: une réalité historique méconnue, plus folle encore que la fiction qui forme la deuxième partie du livre. La réalité historique : on y apprend la passion de Kim Jong-Il pour le cinéma qui le pousse à kidnapper des artistes étrangers pour produire une oeuvre nationale, ainsi que l'autoritarisme et la censure présents dans la société sud-coréenne d'alors, qui empêche ses étoiles montantes de travailler librement. La fiction : on y découvre un mythe folklorique coréen, un temps porté à l'écran par un couple de realisateur et actrice enlevés. Bulgasari, monstre mangeur de fer et allégorie de l'allié encombrant qui peut représenter, au gré des interprétations, la Russie, la Chine, ou le régime nord-coréen lui-même. Au centre de ces deux récits, des perspectives féminines et féministes mettent en valeur la vie émancipée de l'actrice Choi Eun-Hee et sa contribution cinématographique, personnage principal de bulgasari. Le tout est servi par une narration rythmée, avec une alternance entre réalité et fiction chacun reconnaissables à une couleur dominante différente, que servent le choix audacieux d'une bichromie et un dessin fort d'une simplicité expressive, qui n'amène de détail que ce qui est strictement nécessaire pour un impact maximum. Une très belle découverte qui confirme l'intérêt grandissant de la scène bande dessinée allemande, et que je recommande à toutes et tous, sans restriction d'âge.
    Madame Choi et les monstres
    Avis posté le 2025-05-03
      Quand réalité historique et mythe folklorique se confondent.
      Madame Choi et les monstres fait cohabiter deux récits fascinants: une réalité historique méconnue, plus folle encore que la fiction qui forme la deuxième partie du livre. La réalité historique : on y apprend la passion de Kim Jong-Il pour le cinéma qui le pousse à kidnapper des artistes étrangers pour produire une oeuvre nationale, ainsi que l'autoritarisme et la censure présents dans la société sud-coréenne d'alors, qui empêche ses étoiles montantes de travailler librement. La fiction : on y découvre un mythe folklorique coréen, un temps porté à l'écran par un couple de realisateur et actrice enlevés. Bulgasari, monstre mangeur de fer et allégorie de l'allié encombrant qui peut représenter, au gré des interprétations, la Russie, la Chine, ou le régime nord-coréen lui-même. Au centre de ces deux récits, des perspectives féminines et féministes mettent en valeur la vie émancipée de l'actrice Choi Eun-Hee et sa contribution cinématographique, personnage principal de bulgasari. Le tout est servi par une narration rythmée, avec une alternance entre réalité et fiction chacun reconnaissables à une couleur dominante différente, que servent le choix audacieux d'une bichromie et un dessin fort d'une simplicité expressive, qui n'amène de détail que ce qui est strictement nécessaire pour un impact maximum. Une très belle découverte qui confirme l'intérêt grandissant de la scène bande dessinée allemande, et que je recommande à toutes et tous, sans restriction d'âge.
      Madame Choi et les monstres fait cohabiter deux récits fascinants: une réalité historique méconnue, plus folle encore que la fiction qui forme la deuxième partie du livre. La réalité historique : on y apprend la passion de Kim Jong-Il pour le cinéma qui le pousse à kidnapper des artistes étrangers pour produire une oeuvre nationale, ainsi que l'autoritarisme et la censure présents dans la société sud-coréenne d'alors, qui empêche ses étoiles montantes de travailler librement. La fiction : on y découvre un mythe folklorique coréen, un temps porté à l'écran par un couple de realisateur et actrice enlevés. Bulgasari, monstre mangeur de fer et allégorie de l'allié encombrant qui peut représenter, au gré des interprétations, la Russie, la Chine, ou le régime nord-coréen lui-même. Au centre de ces deux récits, des perspectives féminines et féministes mettent en valeur la vie émancipée de l'actrice Choi Eun-Hee et sa contribution cinématographique, personnage principal de bulgasari. Le tout est servi par une narration rythmée, avec une alternance entre réalité et fiction chacun reconnaissables à une couleur dominante différente, que servent le choix audacieux d'une bichromie et un dessin fort d'une simplicité expressive, qui n'amène de détail que ce qui est strictement nécessaire pour un impact maximum. Une très belle découverte qui confirme l'intérêt grandissant de la scène bande dessinée allemande, et que je recommande à toutes et tous, sans restriction d'âge.
      Voir tous les avis