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Adil S. - 1

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Jane Eyre
Avis posté le 2025-05-15
    Un classique anglais
    Ce roman féministe avant l'heure prône à travers l'histoire de Jane Eyre la lutte pour la femme pour son indépendance à travers le travail au 19 ème siècle. C'est aussi l'apologie de la pudeur, la fidélité, les valeurs conservatrices qui font de l'héroïne un personnage admirable par sa vertu et sa constance ainsi que par ses principes toujours visant raison et dignité. C'est aussi un hymne à l'éducation par laquelle la femme s'élève dans la société. Jane se fraie son chemin sans jamais trahir son honneur et ses principes malgré les épreuves qu'elle rencontrera, ce qui en fait une femme forte dans un contexte dominé par les hommes. Elle résiste quitte à risquer l'indigence. Roman long qui serait ennuyeux et fade au vu des nombreuses pages si ce n'est les multiples analyses psychologiques de l'héroïne au fil des épreuves contre lesquelles elle résiste et sort honorable et sur lesquelles elle nous livre le tréfonds de son for intérieur. En somme, un classique de la littérature anglaise à découvrir. Adil Salouane
    Ce roman féministe avant l'heure prône à travers l'histoire de Jane Eyre la lutte pour la femme pour son indépendance à travers le travail au 19 ème siècle. C'est aussi l'apologie de la pudeur, la fidélité, les valeurs conservatrices qui font de l'héroïne un personnage admirable par sa vertu et sa constance ainsi que par ses principes toujours visant raison et dignité. C'est aussi un hymne à l'éducation par laquelle la femme s'élève dans la société. Jane se fraie son chemin sans jamais trahir son honneur et ses principes malgré les épreuves qu'elle rencontrera, ce qui en fait une femme forte dans un contexte dominé par les hommes. Elle résiste quitte à risquer l'indigence. Roman long qui serait ennuyeux et fade au vu des nombreuses pages si ce n'est les multiples analyses psychologiques de l'héroïne au fil des épreuves contre lesquelles elle résiste et sort honorable et sur lesquelles elle nous livre le tréfonds de son for intérieur. En somme, un classique de la littérature anglaise à découvrir. Adil Salouane
    L'ingénu
    Avis posté le 2025-05-09
      L'esprit des lumières
      55 ème place_L ingénu_Voltaire Encore une belle œuvre du génie français, ici Voltaire à travers le regard de l'ingénu son héros qui porte bien son nom car c'est un autochtone qui regarde la société française avec candeur et naïveté. Procédé par lequel Voltaire s'en prend aux injustices dans la société et à tous ceux qui déshonorent la littérature ou la religion entre autres. C'est rare que Voltaire soit d'accord avec Rousseau mais c'est là son oeuvre la plus rousseauiste en ce qu'elle met en lumière le mythe du bon sauvage, celui qui n'est pas corrompu par la société mais conserve toute sa bonté, sa naïveté, aussi est-il tout étonné par les règles que les hommes s'infligent et qui sont aux antipodes du bon sens. C'est un conte philosophique qui s'attaque avec courage à l'hypocrisie des hommes avec la religion, qu'ils utilisent pour nuire à ceux qui ne partagent pas le même point de vue et qui ne cherchent par là qu'à les déposséder de leurs biens et à s'élever dans le pouvoir. Ici, Voltaire s'attaque à l'intolérance qui légalement qualifia le protestantisme de crime. L'œuvre démontre que comme souvent ce n'est pas un problème de religion mais un problème d'hommes qui utilisent celle-ci comme instrument pour condamner leur prochain. C'est ainsi un récit sur la tolérance seule capable d'instaurer la paix dans une société hétéroclite et d'éduquer les hommes contre leur penchant obscurantiste. L'homme bon démontre une application et une compréhension bonnes de la religion tandis que l'homme au cœur corrompu, irrigué par la haine, est intolérant, s'occupe de condamner les autres et peut s'avérer dangereux. Adil Salouane
      55 ème place_L ingénu_Voltaire Encore une belle œuvre du génie français, ici Voltaire à travers le regard de l'ingénu son héros qui porte bien son nom car c'est un autochtone qui regarde la société française avec candeur et naïveté. Procédé par lequel Voltaire s'en prend aux injustices dans la société et à tous ceux qui déshonorent la littérature ou la religion entre autres. C'est rare que Voltaire soit d'accord avec Rousseau mais c'est là son oeuvre la plus rousseauiste en ce qu'elle met en lumière le mythe du bon sauvage, celui qui n'est pas corrompu par la société mais conserve toute sa bonté, sa naïveté, aussi est-il tout étonné par les règles que les hommes s'infligent et qui sont aux antipodes du bon sens. C'est un conte philosophique qui s'attaque avec courage à l'hypocrisie des hommes avec la religion, qu'ils utilisent pour nuire à ceux qui ne partagent pas le même point de vue et qui ne cherchent par là qu'à les déposséder de leurs biens et à s'élever dans le pouvoir. Ici, Voltaire s'attaque à l'intolérance qui légalement qualifia le protestantisme de crime. L'œuvre démontre que comme souvent ce n'est pas un problème de religion mais un problème d'hommes qui utilisent celle-ci comme instrument pour condamner leur prochain. C'est ainsi un récit sur la tolérance seule capable d'instaurer la paix dans une société hétéroclite et d'éduquer les hommes contre leur penchant obscurantiste. L'homme bon démontre une application et une compréhension bonnes de la religion tandis que l'homme au cœur corrompu, irrigué par la haine, est intolérant, s'occupe de condamner les autres et peut s'avérer dangereux. Adil Salouane
      Les fleurs du mal
      Avis posté le 2025-05-01
        Le Mal et la beauté réunis par un génie en avance et subversif
        Que tirer de cette œuvre, que la beauté et le mal peuvent être associés, que le positif et le négatif sont frères et non contraires. Baudelaire, c'est l'oxymore à son comble. C'est ce qui m'a vraiment marqué dans cette œuvre, la jonction des contraires qui ne peut exister que dans les infinis de l'imagination, un soleil glacial ne peut exister que dans la tête du poète, de même une fraîcheur chaude ou encore un soleil noir. De là la beauté des mots qui ouvrent un champ infini de création. Qui dit Spleen dit Baudelaire et cette notion de déchirement de la condition humaine pour une quête de l'absolu, de l'idéal. Les péchés servent alors d'ersatz dans lesquels se noie ce capitaine des poètes maudits. Le poète cherche à fuir le temps, les plaisirs inefficaces. La mort, l'abîme, entre autres, le hantent à en souffrir. Il se tord d'impuissance et de véhémence face au coulement inexorable du temps. Cette succession de vers révoltés furent lourdement censurés à leur époque pour leur impudeur et le scandale comme un outrage aux bonnes mœurs. Le même procureur de Madame Bovary s'occupe de ce procès pour à peu près les mêmes raisons. Ce n'est que 100 ans plus tard que la condamnation publique de l'œuvre est annulée. Cette œuvre à elle seule est un dictionnaire tant le vocabulaire est riche et les références culturelles foison. Toutefois, on ne peut ne pas nourrir de l'empathie pour ce génie qui aura désespérément cherché de la paix dans les drogues, les plaisirs, et qui aura découvert cette glaçante réalité : en ce bas monde, l'idéal n'existe pas et qui croit le toucher échoue sur angoisses et spleen. J'en conclus que le bonheur, une fois de plus, se trouve dans les choses simples, les routines, une certaine acceptation résignée de manière appropriée de son sort, qu'être heureux ne réside pas dans les cîmes des montagnes mais plutôt dans l'appréhension tolérante de sa condition et de sa fortune. Que Baudelaire nous serve alors d'exemple : rien ne sert de se jeter dans les excès qui ne font qu'altérer la quiétude de l'âme, pour autant si l'auteur n'avait pas tant souffert, aucune chance qu'il eût pu atteindre ce talent, un sacrifice qui bénéficie à ceux qui le liront. Adil Salouane
        Que tirer de cette œuvre, que la beauté et le mal peuvent être associés, que le positif et le négatif sont frères et non contraires. Baudelaire, c'est l'oxymore à son comble. C'est ce qui m'a vraiment marqué dans cette œuvre, la jonction des contraires qui ne peut exister que dans les infinis de l'imagination, un soleil glacial ne peut exister que dans la tête du poète, de même une fraîcheur chaude ou encore un soleil noir. De là la beauté des mots qui ouvrent un champ infini de création. Qui dit Spleen dit Baudelaire et cette notion de déchirement de la condition humaine pour une quête de l'absolu, de l'idéal. Les péchés servent alors d'ersatz dans lesquels se noie ce capitaine des poètes maudits. Le poète cherche à fuir le temps, les plaisirs inefficaces. La mort, l'abîme, entre autres, le hantent à en souffrir. Il se tord d'impuissance et de véhémence face au coulement inexorable du temps. Cette succession de vers révoltés furent lourdement censurés à leur époque pour leur impudeur et le scandale comme un outrage aux bonnes mœurs. Le même procureur de Madame Bovary s'occupe de ce procès pour à peu près les mêmes raisons. Ce n'est que 100 ans plus tard que la condamnation publique de l'œuvre est annulée. Cette œuvre à elle seule est un dictionnaire tant le vocabulaire est riche et les références culturelles foison. Toutefois, on ne peut ne pas nourrir de l'empathie pour ce génie qui aura désespérément cherché de la paix dans les drogues, les plaisirs, et qui aura découvert cette glaçante réalité : en ce bas monde, l'idéal n'existe pas et qui croit le toucher échoue sur angoisses et spleen. J'en conclus que le bonheur, une fois de plus, se trouve dans les choses simples, les routines, une certaine acceptation résignée de manière appropriée de son sort, qu'être heureux ne réside pas dans les cîmes des montagnes mais plutôt dans l'appréhension tolérante de sa condition et de sa fortune. Que Baudelaire nous serve alors d'exemple : rien ne sert de se jeter dans les excès qui ne font qu'altérer la quiétude de l'âme, pour autant si l'auteur n'avait pas tant souffert, aucune chance qu'il eût pu atteindre ce talent, un sacrifice qui bénéficie à ceux qui le liront. Adil Salouane
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