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Clément S. - 4

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    Plaidoyer pour la liberté d’expression et l'immunité des enseignants
    L’apologie de Socrate de Libanios est un plaidoyer pour la liberté d’expression écrit au IVe siècle de notre ère. Socrate y est présenté comme le modèle du courage politique, dont la critique s’exerce contre les détenteurs du pouvoir. Selon Libanios, aucun texte ni aucune loi, si prestigieux qu’en soit l’auteur, ne mérite un respect excessif interdisant la critique de la règle. Plaidoyer contre la domination de l’argent, plaidoyer pour la liberté d’expression, l’Apologie de Socrate est aussi un plaidoyer pour l’immunité des enseignants. Aucun pouvoir ne peut leur reprocher d’avoir formé des hommes politiques qui se sont révélés malfaisants. Cette Apologie de Socrate apparaît en fin de compte comme un ouvrage pourvu d’indéniables qualités littéraires et capable non seulement de donner une reconstitution concrète et documentée de ce grand procès historique, mais aussi de transmettre et de réaffirmer des convictions que partageait son auteur et qui rattachaient sa pensée aux origines classiques de l’hellénisme. En volant au secours d’une cause historiquement perdue, mais aussi en optant pour un sujet qui immanquablement classait son écrit parmi tous ceux qui affirmaient scandaleuse la condamnation de Socrate, Libanios place son lecteur devant un dilemme : ou bien admettre, en l’occasion, l’impuissance face à la calomnie d’une éloquence appuyée sur la vérité, ou bien souligner l’injustice du verdict et marquer ainsi sa répugnance vis-à-vis d’une organisation de la justice qui l’avait favorisé.
    L’apologie de Socrate de Libanios est un plaidoyer pour la liberté d’expression écrit au IVe siècle de notre ère. Socrate y est présenté comme le modèle du courage politique, dont la critique s’exerce contre les détenteurs du pouvoir. Selon Libanios, aucun texte ni aucune loi, si prestigieux qu’en soit l’auteur, ne mérite un respect excessif interdisant la critique de la règle. Plaidoyer contre la domination de l’argent, plaidoyer pour la liberté d’expression, l’Apologie de Socrate est aussi un plaidoyer pour l’immunité des enseignants. Aucun pouvoir ne peut leur reprocher d’avoir formé des hommes politiques qui se sont révélés malfaisants. Cette Apologie de Socrate apparaît en fin de compte comme un ouvrage pourvu d’indéniables qualités littéraires et capable non seulement de donner une reconstitution concrète et documentée de ce grand procès historique, mais aussi de transmettre et de réaffirmer des convictions que partageait son auteur et qui rattachaient sa pensée aux origines classiques de l’hellénisme. En volant au secours d’une cause historiquement perdue, mais aussi en optant pour un sujet qui immanquablement classait son écrit parmi tous ceux qui affirmaient scandaleuse la condamnation de Socrate, Libanios place son lecteur devant un dilemme : ou bien admettre, en l’occasion, l’impuissance face à la calomnie d’une éloquence appuyée sur la vérité, ou bien souligner l’injustice du verdict et marquer ainsi sa répugnance vis-à-vis d’une organisation de la justice qui l’avait favorisé.
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