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Les dernières notes et avis
Notes et avis 1 à 8 sur un total de 202
Watchmen
Avis posté le 2025-02-28
Qui nous protégera de nos gardiens ?
Watchmen, nimbé de son halo de roman graphique absolu, référence maîtresse du célèbre Alan Moore, est une bible à mettre entre les mains de la Terre entière, disons le franchement. Ici, c'est une Amérique emplie de désillusions et d'incertitudes qui sert de scène à nos super-héros devenus dépassés par un monde les craignant plus qu'il ne les admire. En pleine crise sociale, celui-ci est secoué par des affrontements meurtriers, sur lesquels la menace nucléaire plane toujours, et où nos chers super-héros sont avant tout des instruments de guerre politiques, dont le but est bel et bien de montrer la toute puissance étasunienne.
Avec Watchmen et son horloge de l'apocalypse, Alan Moore bouleverse à jamais les fondements mêmes des comics et des super-héros. Il est la référence ultime à lire une fois dans sa vie, une œuvre perverse empreinte d'une noirceur addictive , et surtout un miroir sur les défaillances de notre humanité. Bien au-delà de l'intérêt culturel à découvrir ce joyau, il peut sans problème être une porte d'entrée à quiconque désirant se lancer dans l'univers des comics, tant Moore a su rendre ses enjeux clairs et compréhensibles à tout un chacun. En effet, la trame narrative n'est jamais complexe à suivre, et aucune référence cryptique ne vient alourdir l'ensemble, si ce n'est celle de se calquer sur le style des anciens comics.
Watchmen, nimbé de son halo de roman graphique absolu, référence maîtresse du célèbre Alan Moore, est une bible à mettre entre les mains de la Terre entière, disons le franchement. Ici, c'est une Amérique emplie de désillusions et d'incertitudes qui sert de scène à nos super-héros devenus dépassés par un monde les craignant plus qu'il ne les admire. En pleine crise sociale, celui-ci est secoué par des affrontements meurtriers, sur lesquels la menace nucléaire plane toujours, et où nos chers super-héros sont avant tout des instruments de guerre politiques, dont le but est bel et bien de montrer la toute puissance étasunienne.
Avec Watchmen et son horloge de l'apocalypse, Alan Moore bouleverse à jamais les fondements mêmes des comics et des super-héros. Il est la référence ultime à lire une fois dans sa vie, une œuvre perverse empreinte d'une noirceur addictive , et surtout un miroir sur les défaillances de notre humanité. Bien au-delà de l'intérêt culturel à découvrir ce joyau, il peut sans problème être une porte d'entrée à quiconque désirant se lancer dans l'univers des comics, tant Moore a su rendre ses enjeux clairs et compréhensibles à tout un chacun. En effet, la trame narrative n'est jamais complexe à suivre, et aucune référence cryptique ne vient alourdir l'ensemble, si ce n'est celle de se calquer sur le style des anciens comics.

Punk Rock Jésus
Avis posté le 2025-02-28
The Punk Truman Show
Parmi les œuvres centrales de Sean Murphy, Punk Rock Jésus est sûrement l'une des plus belles pierres de son édifice, d'un point de vue scénaristique comme visuel. En effet, si l'on pouvait reprocher un manque de fond dans le sublime enrobage de Joe, L'aventure Intérieure, ici c'est dans un subtil équilibre que Murphy délivre une histoire palpitante, taclant sans merci les fondements d'une industrie américaine du divertissement à la dérive.
Son trait si caractéristique, si acéré, se sublime dans un noir et blanc impactant qui délivre autant de visages que de scènes mémorables, rendant la lecture de Punk Rock Jésus parfaite. On s'attache aisément à Thomas, figure christique mise sur l'autel de la télé-réalité, jeté en pâture à des mouvements chrétiens extrémistes déformant sans vergogne les textes originels auxquels ils prétendent de fier.
Le final, poignant, n'est qu'un profond rappel de ce que donne le rêve américain poussé à son paroxysme : l'enfer sur Terre. Truman Show à la sauce punk, lettre d'agonie d'un Amérique éplorée, Punk Rock Jésus n'y va pas avec le dos de la cuillère pour nous faire comprendre son opinion.
Parmi les œuvres centrales de Sean Murphy, Punk Rock Jésus est sûrement l'une des plus belles pierres de son édifice, d'un point de vue scénaristique comme visuel. En effet, si l'on pouvait reprocher un manque de fond dans le sublime enrobage de Joe, L'aventure Intérieure, ici c'est dans un subtil équilibre que Murphy délivre une histoire palpitante, taclant sans merci les fondements d'une industrie américaine du divertissement à la dérive.
Son trait si caractéristique, si acéré, se sublime dans un noir et blanc impactant qui délivre autant de visages que de scènes mémorables, rendant la lecture de Punk Rock Jésus parfaite. On s'attache aisément à Thomas, figure christique mise sur l'autel de la télé-réalité, jeté en pâture à des mouvements chrétiens extrémistes déformant sans vergogne les textes originels auxquels ils prétendent de fier.
Le final, poignant, n'est qu'un profond rappel de ce que donne le rêve américain poussé à son paroxysme : l'enfer sur Terre. Truman Show à la sauce punk, lettre d'agonie d'un Amérique éplorée, Punk Rock Jésus n'y va pas avec le dos de la cuillère pour nous faire comprendre son opinion.

Punk Rock Jesus
Avis posté le 2025-02-28
The Punk Truman Show
Parmi les œuvres centrales de Sean Murphy, Punk Rock Jésus est sûrement l'une des plus belles pierres de son édifice, d'un point de vue scénaristique comme visuel. En effet, si l'on pouvait reprocher un manque de fond dans le sublime enrobage de Joe, L'aventure Intérieure, ici c'est dans un subtil équilibre que Murphy délivre une histoire palpitante, taclant sans merci les fondements d'une industrie américaine du divertissement à la dérive.
Son trait si caractéristique, si acéré, se sublime dans un noir et blanc impactant qui délivre autant de visages que de scènes mémorables, rendant la lecture de Punk Rock Jésus parfaite. On s'attache aisément à Thomas, figure christique mise sur l'autel de la télé-réalité, jeté en pâture à des mouvements chrétiens extrémistes déformant sans vergogne les textes originels auxquels ils prétendent de fier.
Le final, poignant, n'est qu'un profond rappel de ce que donne le rêve américain poussé à son paroxysme : l'enfer sur Terre. Truman Show à la sauce punk, lettre d'agonie d'un Amérique éplorée, Punk Rock Jésus n'y va pas avec le dos de la cuillère pour nous faire comprendre son opinion.
Parmi les œuvres centrales de Sean Murphy, Punk Rock Jésus est sûrement l'une des plus belles pierres de son édifice, d'un point de vue scénaristique comme visuel. En effet, si l'on pouvait reprocher un manque de fond dans le sublime enrobage de Joe, L'aventure Intérieure, ici c'est dans un subtil équilibre que Murphy délivre une histoire palpitante, taclant sans merci les fondements d'une industrie américaine du divertissement à la dérive.
Son trait si caractéristique, si acéré, se sublime dans un noir et blanc impactant qui délivre autant de visages que de scènes mémorables, rendant la lecture de Punk Rock Jésus parfaite. On s'attache aisément à Thomas, figure christique mise sur l'autel de la télé-réalité, jeté en pâture à des mouvements chrétiens extrémistes déformant sans vergogne les textes originels auxquels ils prétendent de fier.
Le final, poignant, n'est qu'un profond rappel de ce que donne le rêve américain poussé à son paroxysme : l'enfer sur Terre. Truman Show à la sauce punk, lettre d'agonie d'un Amérique éplorée, Punk Rock Jésus n'y va pas avec le dos de la cuillère pour nous faire comprendre son opinion.

Thanos
Thanos gagne
Thanos gagne
Avis posté le 2025-02-28
Et si il avait gagné ?
Parmi la foule de récits proposés à bas prix pour le Printemps des Comics par Marvel, mon dévolu se jette sur l'un d'eux, centré sur le Titan Fou : Thanos.
Après une lecture palpitante faite d'une traite, force est de constater la qualité sans faille de ce récit one-shot, nécessitant d'ailleurs peu de connaissance sur l'univers Marvel, proposé par la talentueux duo Donny Cates (scénario) et Geoff Shaw (dessin). Une histoire arrivant à caler les origines et l'avènement d'un des méchants les plus iconiques de l'écurie Marvel, il fallait oser le challenge, et pourtant : le résultat est sans appel, puisque Thanos Gagne s'inscrit à la fois comme un bel ouvrage et comme un récit épique à la conclusion digne d'un ouvrage de Shakespeare.
Tout commence par Thanos, alors en pleine croisade cosmique afin d'annihiler tout ce qui vit et vivra. Confiant de sa domination future, il ne se rend cependant pas compte qu'un invité surprise va l'amener à faire la rencontre d'un être qu'il connaît plus que bien, l'obligeant par la même à effectuer une tâche ardue...
Ici, le Thanos que les néophytes auront connu par le biais du Marvel Cinematic Universe seront sûrement surpris : pas d'histoire de préservation du maintien de l'univers, mais bien la destruction de toutes ses formes de vie. Véritable ravageur de mondes, tueur de hérauts galactiques comme de héros vengeurs, ce récit atteste de la puissance phénoménale que dégage Thanos dès ses débuts. Mais bien plus qu'un récit d'affrontement, Thanos Gagne nous met face à la terrible réalité qu'est : que deviendrait le monde s'il venait à réussir sa terrible entreprise ?
Alors qu'il convoque quelques rares têtes d'affiches de l'écurie Marvel, ce comics se centre avant tout sur les motivations de Thanos à ravager l'univers, ainsi que sur ses affinités complexes avec la Mort elle-même.
Ainsi, dans une volonté de vous donner davantage envie, je vous laisserai avec une question dont la réponse se trouve au cœur de cette œuvre : Qu'est ce qui peut bien motiver Thanos dans sa soif inextinguible de destruction ?
Parmi la foule de récits proposés à bas prix pour le Printemps des Comics par Marvel, mon dévolu se jette sur l'un d'eux, centré sur le Titan Fou : Thanos.
Après une lecture palpitante faite d'une traite, force est de constater la qualité sans faille de ce récit one-shot, nécessitant d'ailleurs peu de connaissance sur l'univers Marvel, proposé par la talentueux duo Donny Cates (scénario) et Geoff Shaw (dessin). Une histoire arrivant à caler les origines et l'avènement d'un des méchants les plus iconiques de l'écurie Marvel, il fallait oser le challenge, et pourtant : le résultat est sans appel, puisque Thanos Gagne s'inscrit à la fois comme un bel ouvrage et comme un récit épique à la conclusion digne d'un ouvrage de Shakespeare.
Tout commence par Thanos, alors en pleine croisade cosmique afin d'annihiler tout ce qui vit et vivra. Confiant de sa domination future, il ne se rend cependant pas compte qu'un invité surprise va l'amener à faire la rencontre d'un être qu'il connaît plus que bien, l'obligeant par la même à effectuer une tâche ardue...
Ici, le Thanos que les néophytes auront connu par le biais du Marvel Cinematic Universe seront sûrement surpris : pas d'histoire de préservation du maintien de l'univers, mais bien la destruction de toutes ses formes de vie. Véritable ravageur de mondes, tueur de hérauts galactiques comme de héros vengeurs, ce récit atteste de la puissance phénoménale que dégage Thanos dès ses débuts. Mais bien plus qu'un récit d'affrontement, Thanos Gagne nous met face à la terrible réalité qu'est : que deviendrait le monde s'il venait à réussir sa terrible entreprise ?
Alors qu'il convoque quelques rares têtes d'affiches de l'écurie Marvel, ce comics se centre avant tout sur les motivations de Thanos à ravager l'univers, ainsi que sur ses affinités complexes avec la Mort elle-même.
Ainsi, dans une volonté de vous donner davantage envie, je vous laisserai avec une question dont la réponse se trouve au cœur de cette œuvre : Qu'est ce qui peut bien motiver Thanos dans sa soif inextinguible de destruction ?

Wolverine
Les origines
Les origines
Avis posté le 2025-02-28
Origins
Donner des origines au célèbre Wolverines, ce ne fût pas une chose aisée puisque, dans les années 2000, la foule de films X-Men obligeait la maison Marvel à dépêcher la crème de la crème des auteurs pour réaliser une mini-série centrée sur l'homme aux griffes indestructibles, afin d'éviter que les films ne rattrape le matériau d'origine.
Et autant le dire, c'est un très bel ouvrage que voilà. Paul Jenkis délivre un scénario prenant, en nous immergeant dans une Amérique lointaine grâce aux somptueuses pages du duo Kubert-Isanove. Un style assez picturale qui rend à merveille et qui nous permet de découvrir toute la dualité du personnage, son enfance torturé, ainsi que la rancœur qui l'habite... Wolverine y est dépeint comme un être bestial, dont la dualité entre son statut d'homme et de bête sanguinaire le confronteront à une vie faite de choix draconiens.
Un comics indispensable pour tout néophyte !
Donner des origines au célèbre Wolverines, ce ne fût pas une chose aisée puisque, dans les années 2000, la foule de films X-Men obligeait la maison Marvel à dépêcher la crème de la crème des auteurs pour réaliser une mini-série centrée sur l'homme aux griffes indestructibles, afin d'éviter que les films ne rattrape le matériau d'origine.
Et autant le dire, c'est un très bel ouvrage que voilà. Paul Jenkis délivre un scénario prenant, en nous immergeant dans une Amérique lointaine grâce aux somptueuses pages du duo Kubert-Isanove. Un style assez picturale qui rend à merveille et qui nous permet de découvrir toute la dualité du personnage, son enfance torturé, ainsi que la rancœur qui l'habite... Wolverine y est dépeint comme un être bestial, dont la dualité entre son statut d'homme et de bête sanguinaire le confronteront à une vie faite de choix draconiens.
Un comics indispensable pour tout néophyte !

Cemetery Beach
Avis posté le 2025-02-28
Un comics assez convenu
Cemetery Beach, one-shot scénarisé par Warren Ellis et dessiné par Jason Scott, est un comics où l'action est ininterrompue, de la première à la dernière case. Il délivre un flot de courses-poursuites et de gunfight sur fond de SF-steampunk, et dans un milieu où la colonisation spatiale ne s'est révélé être que l'opportunité parfaite pour un seul homme de posséder son propre royaume, hors des autorités terrestres.
Ce royaume, coincé entre les années 30 et les nouvelles technologies, doit à tout prix intercepter un éclaireur terrien, sous peine de voir les portes du paradis se refermer à jamais. Le chrono est lancé, place à la poursuite...
Ce n'est pas côté scénario qu'il faudra chercher quelque réconfort, ni dans les personnages d'ailleurs : véritable actionman bourrin sans morale et totalement invincible, Mickeal Blackburn n'est finalement qu'un outil de destruction désireux de s'évader tout en cherchant une mort héroïque, et c'est avant tout du côté graphique qu'il faudra lorgner pour apprécier ce comics.
Et force est de constater une réussite de ce point de vue : le trait dynamique et précis de Jason Scott donne lieu à des pleines pages de destruction convaincantes, qui donnent la part belle à une action ininterrompue haletante.
On regrettera finalement un cruel manque de développement dans ce one-shot, pour y voir davantage un exercice de style autour de la course poursuite qu'une véritable histoire.
Cemetery Beach, one-shot scénarisé par Warren Ellis et dessiné par Jason Scott, est un comics où l'action est ininterrompue, de la première à la dernière case. Il délivre un flot de courses-poursuites et de gunfight sur fond de SF-steampunk, et dans un milieu où la colonisation spatiale ne s'est révélé être que l'opportunité parfaite pour un seul homme de posséder son propre royaume, hors des autorités terrestres.
Ce royaume, coincé entre les années 30 et les nouvelles technologies, doit à tout prix intercepter un éclaireur terrien, sous peine de voir les portes du paradis se refermer à jamais. Le chrono est lancé, place à la poursuite...
Ce n'est pas côté scénario qu'il faudra chercher quelque réconfort, ni dans les personnages d'ailleurs : véritable actionman bourrin sans morale et totalement invincible, Mickeal Blackburn n'est finalement qu'un outil de destruction désireux de s'évader tout en cherchant une mort héroïque, et c'est avant tout du côté graphique qu'il faudra lorgner pour apprécier ce comics.
Et force est de constater une réussite de ce point de vue : le trait dynamique et précis de Jason Scott donne lieu à des pleines pages de destruction convaincantes, qui donnent la part belle à une action ininterrompue haletante.
On regrettera finalement un cruel manque de développement dans ce one-shot, pour y voir davantage un exercice de style autour de la course poursuite qu'une véritable histoire.

Saga Tome 2
Avis posté le 2025-02-28
Le space opéra le plus WTF de l'histoire !
Ce que raconte ce comics est digne des plus grandes épopée fantastique : deux amants, Marko et Alana, s'aiment éperdument au point d'avoir un enfant, Hazel. Le problème (et il est de taille), c'est que cette union est formellement interdite par leurs factions respectives, en guerre depuis des décennies à travers l'univers. Traqués comme des criminels, ils ne peuvent compter sur sur eux-mêmes pour survivre aux assauts des pires mercenaires de la Galaxie, afin d'espérer voire éclore un avenir pour leur progéniture.
En même temps qu'est déroulé le fil des aventures de nos Roméo et Juliette de l'espace, Hazel, alors adulte, nous déroule le fil de son enfance condamnée au travers d'une narration rétrospective. C'est sans une once de jugement qu'elle nous dévoile les débuts d'une naissance compliquée, car elle sait ô combien le combat de ses parents dépassent de loin sa propre personne.
Si l'on pourrait se dire qu'il n'y a aucun suspens à savoir à l'avance que Hazel deviendra adulte, détrompez vous : Vaughan et Staples sont fourbes, et savent très bien comment conserver un climat de tension permanent en posant ça et là de maigres indices sur la tournure des événements.
On ne lâche jamais un tome avant d'avoir eu droit au fin de mot de l'histoire, et c'est à chaque fois avec la même envie de découverte que l'on ouvre le suivant : la narration percutante de Vaughan permet de traiter une foule de sujets au travers du space-opéra, et montre le récit d'un amour interdit prit en étaux entre les conflits raciaux et les superstitions culturelles. SAGA est une œuvre dense avec une galerie ahurissante de personnages qui ne cessent de grandir tome après tome, au point que l'on découvre l'univers jusque dans ses moindres recoins.
Ce que raconte ce comics est digne des plus grandes épopée fantastique : deux amants, Marko et Alana, s'aiment éperdument au point d'avoir un enfant, Hazel. Le problème (et il est de taille), c'est que cette union est formellement interdite par leurs factions respectives, en guerre depuis des décennies à travers l'univers. Traqués comme des criminels, ils ne peuvent compter sur sur eux-mêmes pour survivre aux assauts des pires mercenaires de la Galaxie, afin d'espérer voire éclore un avenir pour leur progéniture.
En même temps qu'est déroulé le fil des aventures de nos Roméo et Juliette de l'espace, Hazel, alors adulte, nous déroule le fil de son enfance condamnée au travers d'une narration rétrospective. C'est sans une once de jugement qu'elle nous dévoile les débuts d'une naissance compliquée, car elle sait ô combien le combat de ses parents dépassent de loin sa propre personne.
Si l'on pourrait se dire qu'il n'y a aucun suspens à savoir à l'avance que Hazel deviendra adulte, détrompez vous : Vaughan et Staples sont fourbes, et savent très bien comment conserver un climat de tension permanent en posant ça et là de maigres indices sur la tournure des événements.
On ne lâche jamais un tome avant d'avoir eu droit au fin de mot de l'histoire, et c'est à chaque fois avec la même envie de découverte que l'on ouvre le suivant : la narration percutante de Vaughan permet de traiter une foule de sujets au travers du space-opéra, et montre le récit d'un amour interdit prit en étaux entre les conflits raciaux et les superstitions culturelles. SAGA est une œuvre dense avec une galerie ahurissante de personnages qui ne cessent de grandir tome après tome, au point que l'on découvre l'univers jusque dans ses moindres recoins.

Saga Tome 1
Avis posté le 2025-02-28
Le space opéra le plus WTF de l'histoire !
Ce que raconte ce comics est digne des plus grandes épopée fantastique : deux amants, Marko et Alana, s'aiment éperdument au point d'avoir un enfant, Hazel. Le problème (et il est de taille), c'est que cette union est formellement interdite par leurs factions respectives, en guerre depuis des décennies à travers l'univers. Traqués comme des criminels, ils ne peuvent compter sur sur eux-mêmes pour survivre aux assauts des pires mercenaires de la Galaxie, afin d'espérer voire éclore un avenir pour leur progéniture.
En même temps qu'est déroulé le fil des aventures de nos Roméo et Juliette de l'espace, Hazel, alors adulte, nous déroule le fil de son enfance condamnée au travers d'une narration rétrospective. C'est sans une once de jugement qu'elle nous dévoile les débuts d'une naissance compliquée, car elle sait ô combien le combat de ses parents dépassent de loin sa propre personne.
Si l'on pourrait se dire qu'il n'y a aucun suspens à savoir à l'avance que Hazel deviendra adulte, détrompez vous : Vaughan et Staples sont fourbes, et savent très bien comment conserver un climat de tension permanent en posant ça et là de maigres indices sur la tournure des événements.
On ne lâche jamais un tome avant d'avoir eu droit au fin de mot de l'histoire, et c'est à chaque fois avec la même envie de découverte que l'on ouvre le suivant : la narration percutante de Vaughan permet de traiter une foule de sujets au travers du space-opéra, et montre le récit d'un amour interdit prit en étaux entre les conflits raciaux et les superstitions culturelles. SAGA est une œuvre dense avec une galerie ahurissante de personnages qui ne cessent de grandir tome après tome, au point que l'on découvre l'univers jusque dans ses moindres recoins.
Ce que raconte ce comics est digne des plus grandes épopée fantastique : deux amants, Marko et Alana, s'aiment éperdument au point d'avoir un enfant, Hazel. Le problème (et il est de taille), c'est que cette union est formellement interdite par leurs factions respectives, en guerre depuis des décennies à travers l'univers. Traqués comme des criminels, ils ne peuvent compter sur sur eux-mêmes pour survivre aux assauts des pires mercenaires de la Galaxie, afin d'espérer voire éclore un avenir pour leur progéniture.
En même temps qu'est déroulé le fil des aventures de nos Roméo et Juliette de l'espace, Hazel, alors adulte, nous déroule le fil de son enfance condamnée au travers d'une narration rétrospective. C'est sans une once de jugement qu'elle nous dévoile les débuts d'une naissance compliquée, car elle sait ô combien le combat de ses parents dépassent de loin sa propre personne.
Si l'on pourrait se dire qu'il n'y a aucun suspens à savoir à l'avance que Hazel deviendra adulte, détrompez vous : Vaughan et Staples sont fourbes, et savent très bien comment conserver un climat de tension permanent en posant ça et là de maigres indices sur la tournure des événements.
On ne lâche jamais un tome avant d'avoir eu droit au fin de mot de l'histoire, et c'est à chaque fois avec la même envie de découverte que l'on ouvre le suivant : la narration percutante de Vaughan permet de traiter une foule de sujets au travers du space-opéra, et montre le récit d'un amour interdit prit en étaux entre les conflits raciaux et les superstitions culturelles. SAGA est une œuvre dense avec une galerie ahurissante de personnages qui ne cessent de grandir tome après tome, au point que l'on découvre l'univers jusque dans ses moindres recoins.