Cemetery Beach, one-shot scénarisé par Warren Ellis et dessiné par Jason Scott, est un comics où l'action est ininterrompue, de la première à la dernière case. Il délivre un flot de courses-poursuites et de gunfight sur fond de SF-steampunk, et dans un milieu où la colonisation spatiale ne s'est révélé être que l'opportunité parfaite pour un seul homme de posséder son propre royaume, hors des autorités terrestres.
Ce royaume, coincé entre les années 30 et les nouvelles technologies, doit à tout prix intercepter un éclaireur terrien, sous peine de voir les portes du paradis se refermer à jamais. Le chrono est lancé, place à la poursuite...
Ce n'est pas côté scénario qu'il faudra chercher quelque réconfort, ni dans les personnages d'ailleurs : véritable actionman bourrin sans morale et totalement invincible, Mickeal Blackburn n'est finalement qu'un outil de destruction désireux de s'évader tout en cherchant une mort héroïque, et c'est avant tout du côté graphique qu'il faudra lorgner pour apprécier ce comics.
Et force est de constater une réussite de ce point de vue : le trait dynamique et précis de Jason Scott donne lieu à des pleines pages de destruction convaincantes, qui donnent la part belle à une action ininterrompue haletante.
On regrettera finalement un cruel manque de développement dans ce one-shot, pour y voir davantage un exercice de style autour de la course poursuite qu'une véritable histoire.
Cemetery Beach, one-shot scénarisé par Warren Ellis et dessiné par Jason Scott, est un comics où l'action est ininterrompue, de la première à la dernière case. Il délivre un flot de courses-poursuites et de gunfight sur fond de SF-steampunk, et dans un milieu où la colonisation spatiale ne s'est révélé être que l'opportunité parfaite pour un seul homme de posséder son propre royaume, hors des autorités terrestres.
Ce royaume, coincé entre les années 30 et les nouvelles technologies, doit à tout prix intercepter un éclaireur terrien, sous peine de voir les portes du paradis se refermer à jamais. Le chrono est lancé, place à la poursuite...
Ce n'est pas côté scénario qu'il faudra chercher quelque réconfort, ni dans les personnages d'ailleurs : véritable actionman bourrin sans morale et totalement invincible, Mickeal Blackburn n'est finalement qu'un outil de destruction désireux de s'évader tout en cherchant une mort héroïque, et c'est avant tout du côté graphique qu'il faudra lorgner pour apprécier ce comics.
Et force est de constater une réussite de ce point de vue : le trait dynamique et précis de Jason Scott donne lieu à des pleines pages de destruction convaincantes, qui donnent la part belle à une action ininterrompue haletante.
On regrettera finalement un cruel manque de développement dans ce one-shot, pour y voir davantage un exercice de style autour de la course poursuite qu'une véritable histoire.