Les derniers avis

Yaban
Avis posté le 2023-06-13
Un classique !
Ahmet Celâl est un soldat turc ayant servi lors de la guerre d'indépendance. Il est cependant démobilisé à cause de la perte de son bras et va s'exiler dans un village anatolien reculé. Là-bas il se confrontera avec tout ce qui se trouve aux antipodes de ses valeurs : l'indifférence face à la situation politique, la barbarie, la bêtise.
Il tentera tant bien que mal de s'adapter à ces nouvelles coutumes mais restera "étranger". Jusqu'à ce que la guerre le rattrape.
Yaban est indéniablement un classique de la littérature turque comme internationale, à lire pour tous les amoureux de romans. Il sait traiter avec simplicité de thèmes majeurs du XXè siècle tout en abordant des questions propres à la situation turque. Ainsi, même en tant que néophyte de l'histoire de la guerre gréco-turque, il ne m'a pas été difficile de comprendre le contexte. Parce que le cœur de l'histoire ce n'est pas la guerre en Turquie, mais l'incommunicabilité qui règne entre Ahmet Celâl et ses voisins anatoliens. Cette impossibilité à s'adapter les uns aux autres qui les mènera inéluctablement vers leur perte, car aucun d'entre eux n'avait raison ou tort.
Ahmet Celâl est un soldat turc ayant servi lors de la guerre d'indépendance. Il est cependant démobilisé à cause de la perte de son bras et va s'exiler dans un village anatolien reculé. Là-bas il se confrontera avec tout ce qui se trouve aux antipodes de ses valeurs : l'indifférence face à la situation politique, la barbarie, la bêtise.
Il tentera tant bien que mal de s'adapter à ces nouvelles coutumes mais restera "étranger". Jusqu'à ce que la guerre le rattrape.
Yaban est indéniablement un classique de la littérature turque comme internationale, à lire pour tous les amoureux de romans. Il sait traiter avec simplicité de thèmes majeurs du XXè siècle tout en abordant des questions propres à la situation turque. Ainsi, même en tant que néophyte de l'histoire de la guerre gréco-turque, il ne m'a pas été difficile de comprendre le contexte. Parce que le cœur de l'histoire ce n'est pas la guerre en Turquie, mais l'incommunicabilité qui règne entre Ahmet Celâl et ses voisins anatoliens. Cette impossibilité à s'adapter les uns aux autres qui les mènera inéluctablement vers leur perte, car aucun d'entre eux n'avait raison ou tort.