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Félicie Lit Aussi

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Félicie Lit Aussi n'a pas fini de compléter son profil.
Lectrice passionnée
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Mes lectures favorites

Arthur Conan Doyle, David Vann, Alexis Legayet, Alice Ferney pour ne citer qu'eux comme ça.. Puis de beaux talents de l'auto édition, Driancourt, Bouffanges, Soulier, Quélard Les lectures plaisir, celles qui me font rêver, apprendre, frissonner.. Puis... Au détour du chemin d'Hubert Bancaud /
Arthur Conan Doyle, David Vann, Alexis Legayet, Alice Ferney pour ne citer qu'eux comme ça.. Puis de beaux talents de l'auto édition, Driancourt, Bouffanges, Soulier, Quélard Les lectures plaisir, celles qui me font rêver, apprendre, frissonner.. Puis... Au détour du chemin d'Hubert Bancaud /

Le livre que j'ai dévoré le plus vite

La trilogie "Agence 42" de François Rochet
La trilogie "Agence 42" de François Rochet

Un livre qui m'a fait (sou)rire

"Ma sœur cette fée carabossée" de Clément Moutiez
"Ma sœur cette fée carabossée" de Clément Moutiez

Un livre qui m'a remué

"Les enchaînés" de Franck Chanloup
"Les enchaînés" de Franck Chanloup

Si j'étais un livre, je serais...

Un livre pour enfant, un album illustré qui les fait rêver..
Un livre pour enfant, un album illustré qui les fait rêver..

Mes passions

Lecture bien sûr, balades découvertes, farniente au jardin..
Lecture bien sûr, balades découvertes, farniente au jardin..

La musique qui me motive

Rock, Hard/Métal, Français..
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Les derniers avis

A Paris sur un cheval gris
Avis posté le 2021-11-12
    Une balade enchanson
    « A Paris sur un cheval gris« , c’est le très chouette livre de deux amoureux de la capitale. Yves Pinguilly l’auteur et Florence Koenig l’illustratrice vous emmèneront vers les plus beaux endroits de Paris ! Que vous soyez sur les toits ou sur la seine, à l’Opéra ou dans le métro, il y aura toujours des mots qui chanteront avec vous. Ce grand livre – par sa taille, est illustré de dessins aux traits uniques et simplifiés (dans le sens peu détaillés) mais néanmoins très colorés et représentatifs. Il comporte 31 comptines, poésies, chansonnettes ou haïkus, racontant les lieux mythiques de notre capitale. Humour et rimes sont au rendez vous sous la plume d’Yves Pinguilly. De part la diversité des lieux et de ces proses, les courtes comptines ravirons avec joie les plus jeunes ! Elles sont très faciles à retenir, tantôt drôles ou parfois attendrissantes. Nul doute que tout le monde aime Paris, et vous ?
    « A Paris sur un cheval gris« , c’est le très chouette livre de deux amoureux de la capitale. Yves Pinguilly l’auteur et Florence Koenig l’illustratrice vous emmèneront vers les plus beaux endroits de Paris ! Que vous soyez sur les toits ou sur la seine, à l’Opéra ou dans le métro, il y aura toujours des mots qui chanteront avec vous. Ce grand livre – par sa taille, est illustré de dessins aux traits uniques et simplifiés (dans le sens peu détaillés) mais néanmoins très colorés et représentatifs. Il comporte 31 comptines, poésies, chansonnettes ou haïkus, racontant les lieux mythiques de notre capitale. Humour et rimes sont au rendez vous sous la plume d’Yves Pinguilly. De part la diversité des lieux et de ces proses, les courtes comptines ravirons avec joie les plus jeunes ! Elles sont très faciles à retenir, tantôt drôles ou parfois attendrissantes. Nul doute que tout le monde aime Paris, et vous ?
    Quartier des Innocents
    Avis posté le 2021-11-12
      Sommes nous tous innocents ?
      Dans un quartier aux allures tranquilles, un jeune enfant disparaît. Il laisse pour seule trace, sa bicyclette plantée dans l’allée de sa maison. Personne n’a rien vu. Du moins, c’est ce qu’il se dit. La construction du roman de Marie-Hélène Moreau, c’est autant de chapitres que de personnages et de vies. Un roman chorale dans lequel 10 protagonistes prendront la parole, tour à tour dans ce quartier au semblant de huis clos. L’auteure autopsie chacun des habitants avec une extrême précision, les rendant autant humains qu’associables. Nous retrouvons évidement des parents dévastés, un journaliste en quête d’une affaire croustillante, un livreur pas très malin, une vieille voisine seule à sa fenêtre, un copain d’école un peu renfermé.. L’un après l’autre, ils passeront sous les questions des flics, bien peu enclins à résoudre le dossier avec si peu d’informations fiables. Chacun ira de sa petite routine, racontera sa version des faits, apportera sa voix, ou dévoilera ce qu’il pense être bon pour l’enquête.. et pour sauver ses intérêts. Avoir sa petite heure de gloire dans cette affaire sordide. On croit savoir sur son voisin, on imagine, on suppose et les rumeurs vont bon train derrière les rideaux. Car même s’ils habitent tous la même rue ou s’ils livrent régulièrement, leurs routes ne font que s’entrecroiser et personne ne se parle. Personne ne se rappelle du prénom de l’enfant disparu. Du quartier des Innocents on passe à celui des coupables : car oui, inconsciemment, ils le sont tous un peu, par omission, par protection, par égoïsme. Coupables de ne voir que leurs intérêts, leurs pauvres vies bien ou mal rangées, leurs secrets.. Tous, ont un petit vice à cacher. Finalement, ces prétendus innocents, n’auraient-ils pas tous participé à la disparition ? J’ai trouvé que Marie-Hélène Moreau pointait bien l’individualisme de chacun. On ne sait pas où l’on met les pieds en commençant ce roman. Il tient son côté psychologique dans le ton monotone d’un interrogatoire où nous sommes simple spectateur : on écoute des suspects parler, tranquillement, au mieux on échafaude une théorie. Et puis sans crier gare, l’auteure bouscule notre lecture ; elle met nos sentiments à rude épreuve en laissant tomber un couperet final qui nous prend à la gorge et fait la lumière sur cette disparition. On ferme le roman avec un sentiment de malaise et de culpabilité, d’avoir eu la vérité au bout des doigts et de ne pas avoir su regarder où il fallait. Avec des si… Je suis ravie d’avoir découvert une auteure à la plume aussi précise et percutante, Quartier des Innocents est un roman qui me restera marqué longtemps.
      Dans un quartier aux allures tranquilles, un jeune enfant disparaît. Il laisse pour seule trace, sa bicyclette plantée dans l’allée de sa maison. Personne n’a rien vu. Du moins, c’est ce qu’il se dit. La construction du roman de Marie-Hélène Moreau, c’est autant de chapitres que de personnages et de vies. Un roman chorale dans lequel 10 protagonistes prendront la parole, tour à tour dans ce quartier au semblant de huis clos. L’auteure autopsie chacun des habitants avec une extrême précision, les rendant autant humains qu’associables. Nous retrouvons évidement des parents dévastés, un journaliste en quête d’une affaire croustillante, un livreur pas très malin, une vieille voisine seule à sa fenêtre, un copain d’école un peu renfermé.. L’un après l’autre, ils passeront sous les questions des flics, bien peu enclins à résoudre le dossier avec si peu d’informations fiables. Chacun ira de sa petite routine, racontera sa version des faits, apportera sa voix, ou dévoilera ce qu’il pense être bon pour l’enquête.. et pour sauver ses intérêts. Avoir sa petite heure de gloire dans cette affaire sordide. On croit savoir sur son voisin, on imagine, on suppose et les rumeurs vont bon train derrière les rideaux. Car même s’ils habitent tous la même rue ou s’ils livrent régulièrement, leurs routes ne font que s’entrecroiser et personne ne se parle. Personne ne se rappelle du prénom de l’enfant disparu. Du quartier des Innocents on passe à celui des coupables : car oui, inconsciemment, ils le sont tous un peu, par omission, par protection, par égoïsme. Coupables de ne voir que leurs intérêts, leurs pauvres vies bien ou mal rangées, leurs secrets.. Tous, ont un petit vice à cacher. Finalement, ces prétendus innocents, n’auraient-ils pas tous participé à la disparition ? J’ai trouvé que Marie-Hélène Moreau pointait bien l’individualisme de chacun. On ne sait pas où l’on met les pieds en commençant ce roman. Il tient son côté psychologique dans le ton monotone d’un interrogatoire où nous sommes simple spectateur : on écoute des suspects parler, tranquillement, au mieux on échafaude une théorie. Et puis sans crier gare, l’auteure bouscule notre lecture ; elle met nos sentiments à rude épreuve en laissant tomber un couperet final qui nous prend à la gorge et fait la lumière sur cette disparition. On ferme le roman avec un sentiment de malaise et de culpabilité, d’avoir eu la vérité au bout des doigts et de ne pas avoir su regarder où il fallait. Avec des si… Je suis ravie d’avoir découvert une auteure à la plume aussi précise et percutante, Quartier des Innocents est un roman qui me restera marqué longtemps.
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