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L'espion qui aimait les livres
Avis posté le 2023-09-05
Belle découverte
Angleterre. Julian s'est extirpé d'une vie tumultueuse à La City pour s'exiler dans le Norfolk et y ouvrir une librairie. le calme sera de courte durée. Edward, immigré polonais habitant une demeure cossue à l'entrée du village, pousse la porte de la librairie et s'immisce peu à peu dans la vie professionnelle et familiale de Julian.
Pendant ce temps à Londres, un agent haut placé des services de renseignements reçoit une curieuse missive laissant supposer qu'une taupe divulguerait des informations confidentielles. La traque est lancée.
John le Carré nous livre ici une intrigue palpitante et savamment orchestrée. Il immerge son lecteur dans les méandres de l'espionnage à travers un portrait au vitriol du renseignement britannique. Il y a, outre une plume habile, juste ce qu'il faut d'humour et de cynisme pour dépeindre un système qui déraille jusqu'à mettre en danger la diplomatie quitte à sacrifier ses agents.
Ecrit dans les années 2010 mais jamais publié, on peut deviner la raison pour laquelle ce roman est resté dans le tiroir secret. John le Carré était convenu avec son fils, lui-même écrivain, de publier tout texte (achevé ou non) à sa mort. L'espion qui aimait les livres était en revanche abouti et à en juger la teneur, l'auteur apporte ici à titre posthume la dernière brique, et non des moindres, à son héritage littéraire. Comme un dernier témoignage de celui qui, dans une ancienne vie, était agent du renseignement britannique, ce récit aux allures d'ultime avertissement lance un sacré pavé dans la mare.
J'ai découvert John le Carré à travers ce roman et ne peux donc le relier à l'ensemble de son oeuvre. Il est sûr que je vais pallier rapidement ce manque !
Angleterre. Julian s'est extirpé d'une vie tumultueuse à La City pour s'exiler dans le Norfolk et y ouvrir une librairie. le calme sera de courte durée. Edward, immigré polonais habitant une demeure cossue à l'entrée du village, pousse la porte de la librairie et s'immisce peu à peu dans la vie professionnelle et familiale de Julian.
Pendant ce temps à Londres, un agent haut placé des services de renseignements reçoit une curieuse missive laissant supposer qu'une taupe divulguerait des informations confidentielles. La traque est lancée.
John le Carré nous livre ici une intrigue palpitante et savamment orchestrée. Il immerge son lecteur dans les méandres de l'espionnage à travers un portrait au vitriol du renseignement britannique. Il y a, outre une plume habile, juste ce qu'il faut d'humour et de cynisme pour dépeindre un système qui déraille jusqu'à mettre en danger la diplomatie quitte à sacrifier ses agents.
Ecrit dans les années 2010 mais jamais publié, on peut deviner la raison pour laquelle ce roman est resté dans le tiroir secret. John le Carré était convenu avec son fils, lui-même écrivain, de publier tout texte (achevé ou non) à sa mort. L'espion qui aimait les livres était en revanche abouti et à en juger la teneur, l'auteur apporte ici à titre posthume la dernière brique, et non des moindres, à son héritage littéraire. Comme un dernier témoignage de celui qui, dans une ancienne vie, était agent du renseignement britannique, ce récit aux allures d'ultime avertissement lance un sacré pavé dans la mare.
J'ai découvert John le Carré à travers ce roman et ne peux donc le relier à l'ensemble de son oeuvre. Il est sûr que je vais pallier rapidement ce manque !

Au soleil redouté
Avis posté le 2023-09-05
Capilotracté
Une note en demi-teinte pour ce roman qui vient agrandir la production de Monsieur Bussi.
Celui-ci était resté coincé dans ma PAL et à la demande d'un ami qui souhaitait mon avis, je m'y plonge enfin.
Je ne sais par où commencer car je me suis perdue dès le départ.
Est-ce parce que le cadre ne m'évoque pas grand-chose ? Je ne connais pas les îles de Polynésie, je n'y suis jamais allée et elles ne font pas partie de mes destinations de rêve.
Est-ce parce que le scénario de départ ne m'a pas paru vraiment crédible ? le voyage gagné par des lectrices pour participer à un atelier d'écriture avec l'auteur est un procédé peu banal.
Est-ce parce que les personnages n'ont pas eu la consistance dont j'avais besoin pour me les rendre attachants ?
Est-ce parce que l'intrigue ne s'est pas dessinée clairement ?
Voici donc beaucoup de questions, trop sûrement pour que j'arrive à m'approprier ce livre. La plume de Michel Bussi est toujours habile et subtile, c'est indéniable. En revanche, à trop vouloir perdre son lecteur, il m'a semblé qu'il se perdait lui-même. J'ai mis un temps infini à arriver au bout, me perdant sur les plages de sable fin jusqu'à finir dans les sables mouvants. J'ai dû revenir en arrière et relire pour tenter de me dépêtrer. Je ne crois pas y être parvenue.
Dommage.
Une note en demi-teinte pour ce roman qui vient agrandir la production de Monsieur Bussi.
Celui-ci était resté coincé dans ma PAL et à la demande d'un ami qui souhaitait mon avis, je m'y plonge enfin.
Je ne sais par où commencer car je me suis perdue dès le départ.
Est-ce parce que le cadre ne m'évoque pas grand-chose ? Je ne connais pas les îles de Polynésie, je n'y suis jamais allée et elles ne font pas partie de mes destinations de rêve.
Est-ce parce que le scénario de départ ne m'a pas paru vraiment crédible ? le voyage gagné par des lectrices pour participer à un atelier d'écriture avec l'auteur est un procédé peu banal.
Est-ce parce que les personnages n'ont pas eu la consistance dont j'avais besoin pour me les rendre attachants ?
Est-ce parce que l'intrigue ne s'est pas dessinée clairement ?
Voici donc beaucoup de questions, trop sûrement pour que j'arrive à m'approprier ce livre. La plume de Michel Bussi est toujours habile et subtile, c'est indéniable. En revanche, à trop vouloir perdre son lecteur, il m'a semblé qu'il se perdait lui-même. J'ai mis un temps infini à arriver au bout, me perdant sur les plages de sable fin jusqu'à finir dans les sables mouvants. J'ai dû revenir en arrière et relire pour tenter de me dépêtrer. Je ne crois pas y être parvenue.
Dommage.

Horizon asphalte
Avis posté le 2023-09-05
Une lecture difficile
A travers le personnage qu'il décide d'appeler Arthur, ce SDF posté sur le trottoir devant une librairie, Franck Magloire décrit l'indifférence, le regard qui fuit à la vue de cet invisible.
Une note et un avis "ventre mou" pour ce récit au rythme saccadé et parfois cérébralement épuisant. Les phrases sans point, les paragraphes qui semblent sans fin, ce style torturé était-il inévitable pour faire passer les émotions ?
Le fond est attirant et au rendez-vous, la forme en revanche ne m'a pas convaincue car en tournant la dernière page de ce livre, je reste incapable de déterminer l'objectif de ce récit et ce qu'il faut en retenir.
A travers le personnage qu'il décide d'appeler Arthur, ce SDF posté sur le trottoir devant une librairie, Franck Magloire décrit l'indifférence, le regard qui fuit à la vue de cet invisible.
Une note et un avis "ventre mou" pour ce récit au rythme saccadé et parfois cérébralement épuisant. Les phrases sans point, les paragraphes qui semblent sans fin, ce style torturé était-il inévitable pour faire passer les émotions ?
Le fond est attirant et au rendez-vous, la forme en revanche ne m'a pas convaincue car en tournant la dernière page de ce livre, je reste incapable de déterminer l'objectif de ce récit et ce qu'il faut en retenir.