Les derniers avis

Stones in the Dark. Gangs of London
Avis posté le 2020-11-21
Stones in the Dark une histoire incroyable pour une bio unique
Franck Buioni signe son œuvre la plus aboutie, et elle ne peut se comparer à aucune autre!
Quel point commun entre le blitz, five pounds, un gaucher, un sabre yakuza, La Dolce Vita, une manifestation de masse, des 78 tour-tours de Blues, un cavalier, Victor Hugo, le cinéma, et la mort d'un papillon ?
Entrer dans "Stones in the Darck", c'est prendre un train à grande vitesse et remonter le temps les cheveux décoiffés, ou hérissés façon punk, tant les personnes les plus invraisemblables se cötoient au coeur des situations les plus loufoques. Affichant un style aux allures mystiques et un vocabulaire prolixe, parfois polar noir et description quasi cinématographique, la trame nous donne l'impression d'entrer dans Le Bureau des Légendes. A la fois satire sociale à la George Orwell et récit rock, l'histoire décrypte l'époque et nous livre une vision complexe des sixties. Religieux, politiciens, bobbies, musiciens, cinéastes, lords, jet-setters, mafieux, barbouses, réactionnaires et opportunistes se côtoient dans un joyeux bordel, s'agitant sur les riffs rock-and-roll façon "Street Fighting Man". Des lyrics gravés au cran d'arrêt façon"Helter Skelter" tant c'est saignant.
Personne n'en sort indemne, si ce n'est le lecteur qui oublie calmants et tisane jubile à chaque page au coeur de ce labyrinthe construisant une mécanique implacable version "Le Limier". Seuls les plus malins finiront en front page du Daily Mirror.
Ce bouquin révolutionne le style biographique, car les Stones deviennent le prétexte pour raconter l'Histoire du rock et la sociologie de l'Angleterre des 60's. Néanmoins, vous en apprendrez bien plus sur eux que dans les innombrables bouquins déja consacrés au groupe. Vous vous sentirez à leurs côtés, en studios, ou dans les clubs du Chelsea Set, dégustant un acide en leur compagnie.
Chaque acteur du livre intervient tel un ruisseau rejoignant les autres, créant un fleuve violent qui emporte le lecteur par sa puissance. Le fil conducteur reste une époque qui aura pactisé avec le diable. L'opportunisme des uns et des autres est passé au crible par l'auteur. En revanche, comment est-il parvenu à monter un telle architecture tant le récit est dense et complexe?
No one is innocent but everybody walk in the dark !
On reste scotché sur le zinc du Garrison, la bouteille de Gin à moitié sifflée, et on demande au taulier, Franck Buioni, de nous cracher la suite tellement on est chaud bouillant, avec l'acte deux en préparation.
Greg DeFlore
Franck Buioni signe son œuvre la plus aboutie, et elle ne peut se comparer à aucune autre!
Quel point commun entre le blitz, five pounds, un gaucher, un sabre yakuza, La Dolce Vita, une manifestation de masse, des 78 tour-tours de Blues, un cavalier, Victor Hugo, le cinéma, et la mort d'un papillon ?
Entrer dans "Stones in the Darck", c'est prendre un train à grande vitesse et remonter le temps les cheveux décoiffés, ou hérissés façon punk, tant les personnes les plus invraisemblables se cötoient au coeur des situations les plus loufoques. Affichant un style aux allures mystiques et un vocabulaire prolixe, parfois polar noir et description quasi cinématographique, la trame nous donne l'impression d'entrer dans Le Bureau des Légendes. A la fois satire sociale à la George Orwell et récit rock, l'histoire décrypte l'époque et nous livre une vision complexe des sixties. Religieux, politiciens, bobbies, musiciens, cinéastes, lords, jet-setters, mafieux, barbouses, réactionnaires et opportunistes se côtoient dans un joyeux bordel, s'agitant sur les riffs rock-and-roll façon "Street Fighting Man". Des lyrics gravés au cran d'arrêt façon"Helter Skelter" tant c'est saignant.
Personne n'en sort indemne, si ce n'est le lecteur qui oublie calmants et tisane jubile à chaque page au coeur de ce labyrinthe construisant une mécanique implacable version "Le Limier". Seuls les plus malins finiront en front page du Daily Mirror.
Ce bouquin révolutionne le style biographique, car les Stones deviennent le prétexte pour raconter l'Histoire du rock et la sociologie de l'Angleterre des 60's. Néanmoins, vous en apprendrez bien plus sur eux que dans les innombrables bouquins déja consacrés au groupe. Vous vous sentirez à leurs côtés, en studios, ou dans les clubs du Chelsea Set, dégustant un acide en leur compagnie.
Chaque acteur du livre intervient tel un ruisseau rejoignant les autres, créant un fleuve violent qui emporte le lecteur par sa puissance. Le fil conducteur reste une époque qui aura pactisé avec le diable. L'opportunisme des uns et des autres est passé au crible par l'auteur. En revanche, comment est-il parvenu à monter un telle architecture tant le récit est dense et complexe?
No one is innocent but everybody walk in the dark !
On reste scotché sur le zinc du Garrison, la bouteille de Gin à moitié sifflée, et on demande au taulier, Franck Buioni, de nous cracher la suite tellement on est chaud bouillant, avec l'acte deux en préparation.
Greg DeFlore

Absolute Directors. Tome 2, Le temps de la décadence
Avis posté le 2014-02-21
- Passionnant
- Eblouissant
- XXe siècle
- USA
Absolute Trip Cinéma, Musique et Humain !
Jeudi 20 Février 2014 à 1h08 du matin, réaction à chaud après 2 semaines et demi de lecture passionnée et acharnée du livre « Absolute Durectors, le temps de la décadence » de Franck Buioni:
« Je viens de finir la décadence Absolute .... Wa Hou, wahooooo !
Quelle putain de claque ! Sonné et triste en fermant l’œuvre, mais grandit. Dure d'en parler déjà, mais il laissera des traces sur moi, c'est certain.
Il y aura un avant et un après.
Une exigence sans concession, un idéal ancré dans le temps, une passion naïve complexe, une brutalité salvatrice, une révolte totale, un amour immodéré, un cheminement absolutiste, une expérience universelle et jamais nombriliste, une atmosphère pleinement engagée, une dépendance croissante, une liberté haletante, une nécessité d'art absolu, un refus total de règles, un trip communautaire, qui se sont parsemés dans cet ouvrage complexe mais mené de mains de maître, en mélangeant avec maestria les genres, ... pour nous condamner avec furie, en nous imbibant pleinement, à une révolte absolue contre ces décadence apocalyptique actuelle programmée, ouvrant les portes du paradis pour exorciser les parrains sorciers affranchis du grand Casino de Wall-Street dans un taxi sans chauffeur en 4eme vitesse crachant en plus des flammes un Wall of Sound immatériel, laissant ces fantômes de l'enfer des années '80 sur des B.O de Death Records le plus loin possible dans le cul de sac qu'il représente à lui tout seul, concentrant la puissance de nos forces trop parsemées de nos coups de couteau dans l'eau passés tout en refusant les intrus actuels de plomber nos vies complexes sauvées par les grands écrans du monde entier.
Car plus qu'un ouvrage cinématographique ou un polar des années d'or '60 '70, plus qu'un témoignage so réelle à la Zola décrivant des protagonistes intenses à la Hugo dans une ambiance complexe à la James Ellroy sur un style liturgique à la Céline, il est un guide de survie et un manuel philosophique pour un refondement sain et terriblement ancré dans l'humain ! Cet hommage historique ne se réduit pas à une nostalgie brutale façon voyage au bout de l'enfer mais aussi une ode à l'espoir ! La nouvelle génération de réalisateurs a déjà trouvé son nom, après le Nouvel Hollywood, cela ne peut être que l'Absolute Hollywood. Buioni, What Else ?! »
Greg de Flore
Jeudi 20 Février 2014 à 1h08 du matin, réaction à chaud après 2 semaines et demi de lecture passionnée et acharnée du livre « Absolute Durectors, le temps de la décadence » de Franck Buioni:
« Je viens de finir la décadence Absolute .... Wa Hou, wahooooo !
Quelle putain de claque ! Sonné et triste en fermant l’œuvre, mais grandit. Dure d'en parler déjà, mais il laissera des traces sur moi, c'est certain.
Il y aura un avant et un après.
Une exigence sans concession, un idéal ancré dans le temps, une passion naïve complexe, une brutalité salvatrice, une révolte totale, un amour immodéré, un cheminement absolutiste, une expérience universelle et jamais nombriliste, une atmosphère pleinement engagée, une dépendance croissante, une liberté haletante, une nécessité d'art absolu, un refus total de règles, un trip communautaire, qui se sont parsemés dans cet ouvrage complexe mais mené de mains de maître, en mélangeant avec maestria les genres, ... pour nous condamner avec furie, en nous imbibant pleinement, à une révolte absolue contre ces décadence apocalyptique actuelle programmée, ouvrant les portes du paradis pour exorciser les parrains sorciers affranchis du grand Casino de Wall-Street dans un taxi sans chauffeur en 4eme vitesse crachant en plus des flammes un Wall of Sound immatériel, laissant ces fantômes de l'enfer des années '80 sur des B.O de Death Records le plus loin possible dans le cul de sac qu'il représente à lui tout seul, concentrant la puissance de nos forces trop parsemées de nos coups de couteau dans l'eau passés tout en refusant les intrus actuels de plomber nos vies complexes sauvées par les grands écrans du monde entier.
Car plus qu'un ouvrage cinématographique ou un polar des années d'or '60 '70, plus qu'un témoignage so réelle à la Zola décrivant des protagonistes intenses à la Hugo dans une ambiance complexe à la James Ellroy sur un style liturgique à la Céline, il est un guide de survie et un manuel philosophique pour un refondement sain et terriblement ancré dans l'humain ! Cet hommage historique ne se réduit pas à une nostalgie brutale façon voyage au bout de l'enfer mais aussi une ode à l'espoir ! La nouvelle génération de réalisateurs a déjà trouvé son nom, après le Nouvel Hollywood, cela ne peut être que l'Absolute Hollywood. Buioni, What Else ?! »
Greg de Flore