Yves Bonnefoy. Le simple et le sens
2e édition

Par : Michèle Finck
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  • Nombre de pages456
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.565 kg
  • Dimensions13,7 cm × 21,5 cm × 3,5 cm
  • ISBN2-7143-0351-X
  • EAN9782714303516
  • Date de parution01/10/1989
  • CollectionLes essais
  • ÉditeurCorti (Editions José)

Résumé

Enfin Jean Basilide avait tué le silence (...). C'était un grand bonheur. Et composé des phrases les plus simples, mais chargées désormais de sens (Yves Bonnefoy, L'Ordalie). A partir de ce texte qui prend acte de la naissance d'une poétique, Michèle Finck formule, dans "l'impatience de l'intuition" une hypothèse de lecture : la genèse de la poésie d'Yves Bonnefoy coincide avec l'avènement du .simple.
et du "sens" dans la parole. La poésie d'Yves Bonnefoy est un "risque" qui est la preuve de la "vérité de parole" : "risque" du "simple" car le mot, à peine prononcé, détruit l'immédiat et ne peut dire que la médiation ; "risque" du "sens" qui est ici inséparable de son propre déchirement. Le "risque" prend la forme d'un questionnement des deux catégories dont la remise en cause est l'acte fondateur de la modernité : le corps, le lieu.
Pour Yves Bonnefoy, une équivalence s'introduit entre trois vocables qui sont la clé de voûte de son oeuvre : le "simple", le "sens" et le son. La poésie de Bonnefoy a la force d'une révélation : le son est le mode privilégié de l'avènement du simple et du sens dans la parole poétique. Par une écoute de la matière sonore des poèmes, Michèle Finck cherche à proposer une lecture nouvelle des rapports entre la poésie et la musique.
Enfin Jean Basilide avait tué le silence (...). C'était un grand bonheur. Et composé des phrases les plus simples, mais chargées désormais de sens (Yves Bonnefoy, L'Ordalie). A partir de ce texte qui prend acte de la naissance d'une poétique, Michèle Finck formule, dans "l'impatience de l'intuition" une hypothèse de lecture : la genèse de la poésie d'Yves Bonnefoy coincide avec l'avènement du .simple.
et du "sens" dans la parole. La poésie d'Yves Bonnefoy est un "risque" qui est la preuve de la "vérité de parole" : "risque" du "simple" car le mot, à peine prononcé, détruit l'immédiat et ne peut dire que la médiation ; "risque" du "sens" qui est ici inséparable de son propre déchirement. Le "risque" prend la forme d'un questionnement des deux catégories dont la remise en cause est l'acte fondateur de la modernité : le corps, le lieu.
Pour Yves Bonnefoy, une équivalence s'introduit entre trois vocables qui sont la clé de voûte de son oeuvre : le "simple", le "sens" et le son. La poésie de Bonnefoy a la force d'une révélation : le son est le mode privilégié de l'avènement du simple et du sens dans la parole poétique. Par une écoute de la matière sonore des poèmes, Michèle Finck cherche à proposer une lecture nouvelle des rapports entre la poésie et la musique.
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