Witch World se veut être un récit d'aventure avec une bonne dose de sword and sorcery, avec pour principale qualité d'évoquer des protagonistes féminins fortes et indépendantes à une époque où Conan le Barbare mène la danse. Simon se retrouve, malgré sa place de protagoniste principal, souvent relégué au second plan face à d'autres personnages féminins amples comme Loys de Verlaine, protagoniste gothique par excellence.
Et oui, pour l'époque, ce récit est avant-gardiste comme jamais lu auparavant, avec des protagonistes féminins qui ne servent pas de faire-valoir à Simon, mais qui possèdent bel et bien leurs propres envies et leur propre combat à mener. La complexité du Monde Sorcelé ne se trouve pas qu'au niveau des protagonistes, mais aussi dans son lore riche, ouù magie et science mènent un combat acharné, et où la question de l'utilisation d'armes qui nous dépassent est au centre du débat.
Mais si cette place réduite donne lieu à un protagoniste principal assez creux et sans profondeur, le récit se lit agréablement et sans heurts grâce à la plume précise de André Norton, qui ne se perd jamais en divagation futile, et sait malgré tout amener des questionnements intriguants autour de Simon.
Witch World est donc une nouvelle pierre à l'édifice de résurrection éditoriale de Mnemos, qui ne cesse de confirmer son statut d'éditeur de qualité, comme un certain Callidor...
Witch World se veut être un récit d'aventure avec une bonne dose de sword and sorcery, avec pour principale qualité d'évoquer des protagonistes féminins fortes et indépendantes à une époque où Conan le Barbare mène la danse. Simon se retrouve, malgré sa place de protagoniste principal, souvent relégué au second plan face à d'autres personnages féminins amples comme Loys de Verlaine, protagoniste gothique par excellence.
Et oui, pour l'époque, ce récit est avant-gardiste comme jamais lu auparavant, avec des protagonistes féminins qui ne servent pas de faire-valoir à Simon, mais qui possèdent bel et bien leurs propres envies et leur propre combat à mener. La complexité du Monde Sorcelé ne se trouve pas qu'au niveau des protagonistes, mais aussi dans son lore riche, ouù magie et science mènent un combat acharné, et où la question de l'utilisation d'armes qui nous dépassent est au centre du débat.
Mais si cette place réduite donne lieu à un protagoniste principal assez creux et sans profondeur, le récit se lit agréablement et sans heurts grâce à la plume précise de André Norton, qui ne se perd jamais en divagation futile, et sait malgré tout amener des questionnements intriguants autour de Simon.
Witch World est donc une nouvelle pierre à l'édifice de résurrection éditoriale de Mnemos, qui ne cesse de confirmer son statut d'éditeur de qualité, comme un certain Callidor...