" C'est moi que je célèbre, moi que je chante " : le premier vers de Feuilles d'herbe jette crânement les fondations d'une poésie qui se veut à la fois américaine et universelle et vise à réconcilier l'homme et le monde sensible. Cette présentation de Walt Whitman, " poète-cosmos ", tente de dépasser le chromo du " bon poète chenu " surgi de nulle part en juillet 1855, et propose une analyse des stratégies esthétiques et idéologiques de l'œuvre whitmanienne. Pour en démystifier, peut-être, le triomphalisme trop ouvertement adamique et en souligner l'inépuisable singularité.
" C'est moi que je célèbre, moi que je chante " : le premier vers de Feuilles d'herbe jette crânement les fondations d'une poésie qui se veut à la fois américaine et universelle et vise à réconcilier l'homme et le monde sensible. Cette présentation de Walt Whitman, " poète-cosmos ", tente de dépasser le chromo du " bon poète chenu " surgi de nulle part en juillet 1855, et propose une analyse des stratégies esthétiques et idéologiques de l'œuvre whitmanienne. Pour en démystifier, peut-être, le triomphalisme trop ouvertement adamique et en souligner l'inépuisable singularité.