Coup de coeur

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  • Nombre de pages250
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.28 kg
  • Dimensions14,6 cm × 22,0 cm × 1,9 cm
  • ISBN978-2-8236-1480-0
  • EAN9782823614800
  • Date de parution20/08/2020
  • CollectionLittérature étrangère
  • ÉditeurEditions de l'Olivier
  • TraducteurJosée Kamoun

Résumé

"Il marche, Walker. C'est son nom et sa nature". Jeune soldat canadien de retour des champs de bataille de la Seconde Guerre mondiale, Walker s'installe à New York en 1946. Hanté par la violence des combats, il peine à trouver sa place dans une Amérique où l'argent et la corruption règnent désormais en maîtres. Il se lance alors dans une odyssée qui le conduit à San Francisco puis Los Angeles, tente de gagner sa vie en travaillant dans la presse et côtoie le monde du cinéma et du film noir qui le fascine.
Mais point de salut pour cette âme perdue, condamnée à errer dans un décor qui n'est autre que le reflet de son chaos intime. Road novel en forme de poème épique aux images puissantes, Walker est une évocation en noir et blanc de l'Amérique de l'après-guerre, une sublime parabole sur la nature du Mal.
"Il marche, Walker. C'est son nom et sa nature". Jeune soldat canadien de retour des champs de bataille de la Seconde Guerre mondiale, Walker s'installe à New York en 1946. Hanté par la violence des combats, il peine à trouver sa place dans une Amérique où l'argent et la corruption règnent désormais en maîtres. Il se lance alors dans une odyssée qui le conduit à San Francisco puis Los Angeles, tente de gagner sa vie en travaillant dans la presse et côtoie le monde du cinéma et du film noir qui le fascine.
Mais point de salut pour cette âme perdue, condamnée à errer dans un décor qui n'est autre que le reflet de son chaos intime. Road novel en forme de poème épique aux images puissantes, Walker est une évocation en noir et blanc de l'Amérique de l'après-guerre, une sublime parabole sur la nature du Mal.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

3 Coups de cœur
de nos libraires
DilamarDecitre Bellecour
4/5
On marche, Walker ?
J'aime les films en noir et blanc. J'aime la poésie et le silence (il n'existe pas). Et j'aime la mélancolie qui ressort de cette atmosphère d'un autre temps. Alors, comment ne pas aimer Walker, le personnage solitaire et le texte si particulier qui nous raconte, par bribes, son existence ? On y entre en douceur, timides, incertains, sans se rendre compte que l'on est déjà happés, pris dans les toiles d'araignées du récit, de la mémoire (et sa douleur), de l'Histoire (et son horreur). On en sort la tête à l'envers.
J'aime les films en noir et blanc. J'aime la poésie et le silence (il n'existe pas). Et j'aime la mélancolie qui ressort de cette atmosphère d'un autre temps. Alors, comment ne pas aimer Walker, le personnage solitaire et le texte si particulier qui nous raconte, par bribes, son existence ? On y entre en douceur, timides, incertains, sans se rendre compte que l'on est déjà happés, pris dans les toiles d'araignées du récit, de la mémoire (et sa douleur), de l'Histoire (et son horreur). On en sort la tête à l'envers.
Sébastien P. - 4Decitre Levallois-Perret
4/5
Souvenirs de guerre entre Skid Row et Hollywood
La forme a de quoi décontenancé : un récit sous formes d'instantanés poétiques où présent, passé et futur s'entrecroisent, et le fond, sombre, pourrait rebuter. Pourtant, ce premier roman du poète écossais Robin Robertson, sur fond d'errance, de récits de guerre et de réalité sociale, se révèle puissant. Et pour les cinéphiles, l’auteur dresse une liste parfaite des meilleurs polars de l’époque sortis au cinéma. Pleins de bonnes raisons, donc, pour accepter de se faire bringuebaler dans les bas-fonds de Los Angeles et de l’âme humaine, de naviguer dans les quartiers de Skid Row et Bunker Hill, où les laissés-pour-compte ne sont qu’à quelques blocs des lieux de tournage où opèrent les stars d’Hollywood. L'occasion de suivre Walker, un Canadien de retour de la seconde guerre mondiale, toujours hanté par ce qu'il y a vu, qui se retrouve journaliste à couvrir les faits divers dans l'Amérique des années 50... Mon passage préféré : - J’ai fait une guerre et, quand je suis rentré, j’ai perdu les miens. - Morts ? - Non, perdus.
La forme a de quoi décontenancé : un récit sous formes d'instantanés poétiques où présent, passé et futur s'entrecroisent, et le fond, sombre, pourrait rebuter. Pourtant, ce premier roman du poète écossais Robin Robertson, sur fond d'errance, de récits de guerre et de réalité sociale, se révèle puissant. Et pour les cinéphiles, l’auteur dresse une liste parfaite des meilleurs polars de l’époque sortis au cinéma. Pleins de bonnes raisons, donc, pour accepter de se faire bringuebaler dans les bas-fonds de Los Angeles et de l’âme humaine, de naviguer dans les quartiers de Skid Row et Bunker Hill, où les laissés-pour-compte ne sont qu’à quelques blocs des lieux de tournage où opèrent les stars d’Hollywood. L'occasion de suivre Walker, un Canadien de retour de la seconde guerre mondiale, toujours hanté par ce qu'il y a vu, qui se retrouve journaliste à couvrir les faits divers dans l'Amérique des années 50... Mon passage préféré : - J’ai fait une guerre et, quand je suis rentré, j’ai perdu les miens. - Morts ? - Non, perdus.
fabien b. - 1Decitre Grenoble
4/5
Walker
On pourrait croire que c’est un film hollywoodien mais ce n’est pas un film hollywoodien. Walker revient de la guerre. Nous sommes à New-York, nous allons à Los Angeles. La cité des anges, parait-il. Mais les anges ont les ailes brisées, les anges picolent leur vieux whisky au goulot, les anges cherchent à donner le bonheur pour quelques dollars, les anges ont les dents cassées et le toit pour abri. Walker marche, en résonnance avec l’écho de ses pas et de ses tournées de nuit pour les beaux yeux dujournalisme, en résonnance avec le fracas de la guerre jamais si loin.Il y a du désespoir en veux-tu en voilà, des sourires disgracieux, des coins de rue et des bars ouverts 24h sur 24. Il y a des souvenirs qui montent à la surface sans prévenir, au bruit d’une porte qui claque, à l’ombre d’une silhouette sous un porche d’immeuble. On tourne de partout dans Los Angeles, on tourne en rond, on tourne des scènes de films noirs, des cascades, des accidents, on fait tourner des vamps sexy qui n’existent que dans les films. On tourne pour ne pas s’arrêter. Walker marche. A la manière envoûtante d’un abandon, d’un soleil qui s’étire et fait fondre les corps de chaleur. Il marche en vers, il marche en prose, Walker c’est de la poésie comme un scénario de grosse production, travelling lent des histoires qui s’écrivent pour se réécrire. Plan large des existences cabossées par le destin et par l’histoire. Les anges qu’on croise ont tous les ailes froissées, ils bouffent les ombres. Ils se laissent avaler par le froufrou des miroirs. Les anges sont défoncés à l’espoir. Walker c’est une cartographie des villes américaines, et de sa société qui fait succéder à un monstre un autre monstre. L’Amérique traque les communistes et laisse crever les marginaux, les réchappés de la guerre, les témoins de la rue qui regardent passer le temps. La beauté n’est jamais loin, dans un coin de la photographie, dans la lucarne d’un hôtel de passe, dans le reflet du whisky sur la lèvre d’une femme. La beauté n’est jamais une béatitude, elle stupéfait par ses éclats, elle empourpre la vision pour laisser sitôt la place au noir. Walker, c’est un roman en noir et blanc, une marche lente striée d’échardes. Une déambulation, la nuit, dans une jungle qu’on appelle: l’espèce humaine.
On pourrait croire que c’est un film hollywoodien mais ce n’est pas un film hollywoodien. Walker revient de la guerre. Nous sommes à New-York, nous allons à Los Angeles. La cité des anges, parait-il. Mais les anges ont les ailes brisées, les anges picolent leur vieux whisky au goulot, les anges cherchent à donner le bonheur pour quelques dollars, les anges ont les dents cassées et le toit pour abri. Walker marche, en résonnance avec l’écho de ses pas et de ses tournées de nuit pour les beaux yeux dujournalisme, en résonnance avec le fracas de la guerre jamais si loin.Il y a du désespoir en veux-tu en voilà, des sourires disgracieux, des coins de rue et des bars ouverts 24h sur 24. Il y a des souvenirs qui montent à la surface sans prévenir, au bruit d’une porte qui claque, à l’ombre d’une silhouette sous un porche d’immeuble. On tourne de partout dans Los Angeles, on tourne en rond, on tourne des scènes de films noirs, des cascades, des accidents, on fait tourner des vamps sexy qui n’existent que dans les films. On tourne pour ne pas s’arrêter. Walker marche. A la manière envoûtante d’un abandon, d’un soleil qui s’étire et fait fondre les corps de chaleur. Il marche en vers, il marche en prose, Walker c’est de la poésie comme un scénario de grosse production, travelling lent des histoires qui s’écrivent pour se réécrire. Plan large des existences cabossées par le destin et par l’histoire. Les anges qu’on croise ont tous les ailes froissées, ils bouffent les ombres. Ils se laissent avaler par le froufrou des miroirs. Les anges sont défoncés à l’espoir. Walker c’est une cartographie des villes américaines, et de sa société qui fait succéder à un monstre un autre monstre. L’Amérique traque les communistes et laisse crever les marginaux, les réchappés de la guerre, les témoins de la rue qui regardent passer le temps. La beauté n’est jamais loin, dans un coin de la photographie, dans la lucarne d’un hôtel de passe, dans le reflet du whisky sur la lèvre d’une femme. La beauté n’est jamais une béatitude, elle stupéfait par ses éclats, elle empourpre la vision pour laisser sitôt la place au noir. Walker, c’est un roman en noir et blanc, une marche lente striée d’échardes. Une déambulation, la nuit, dans une jungle qu’on appelle: l’espèce humaine.
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