Voyages aux isles de l'Amériques (Antilles) 1693-1705. Tome 1

Par : Jean-Baptiste Labat

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  • Nombre de pages366
  • PrésentationBroché
  • Poids0.51 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-7475-8002-4
  • EAN9782747580021
  • Date de parution01/09/2005
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierAlbert t'Serstevens

Résumé

C'est un homme bien extraordinaire que ce moine aventurier, savant naturaliste, ingénieur civil et militaire, aumônier de la flibuste, convertisseur énergique, administrateur à poigne, débrouillard et brouillon, qui passa vingt-deux ans de sa vie à courir les Iles et l'Italie, et vingt-deux autres années à écrire ses propres voyages et quelques uns d'autrui. Il est resté, pour les blancs de la Martinique, le plus grand des ingénieurs, le plus habile des architectes, le guérisseur de toutes les maladies. Les procédés de fabrication du sucre et du rhum, qu'il a si bien décrits dans son ouvrage, mais qui existaient avant lui, restent jusqu'à la fin du XIXe siècle le " système du P. Labat ". Mais le plus étonnant, c'est de voir le P. Labat devenu, pour les nègres de la Martinique, une sorte de croque-mitaine, de zombi, de revenant, qu'il faut craindre et vénérer. Aux enfants gui ne sont pas sages, les mères crient : " Mi ! moin ké faï Pé Labatt vini pouend ou, oui ! " (Je vais faire venir le P. Labat pour te prendre !) A. t'SERSTEVENS
C'est un homme bien extraordinaire que ce moine aventurier, savant naturaliste, ingénieur civil et militaire, aumônier de la flibuste, convertisseur énergique, administrateur à poigne, débrouillard et brouillon, qui passa vingt-deux ans de sa vie à courir les Iles et l'Italie, et vingt-deux autres années à écrire ses propres voyages et quelques uns d'autrui. Il est resté, pour les blancs de la Martinique, le plus grand des ingénieurs, le plus habile des architectes, le guérisseur de toutes les maladies. Les procédés de fabrication du sucre et du rhum, qu'il a si bien décrits dans son ouvrage, mais qui existaient avant lui, restent jusqu'à la fin du XIXe siècle le " système du P. Labat ". Mais le plus étonnant, c'est de voir le P. Labat devenu, pour les nègres de la Martinique, une sorte de croque-mitaine, de zombi, de revenant, qu'il faut craindre et vénérer. Aux enfants gui ne sont pas sages, les mères crient : " Mi ! moin ké faï Pé Labatt vini pouend ou, oui ! " (Je vais faire venir le P. Labat pour te prendre !) A. t'SERSTEVENS