" La poussière des routes, le frisson du dehors, le regard croisé d'inconnus. Comme ils sont doux, ces mots-là. Si l'on n'était pas travaillé par le soupçon, combien aisément on se laisserait prendre. On les suivrait, les écrivains-voyageurs. On partirait avec eux. On goûterait à la poussière, on se mettrait même à quatre pattes pour la laper. Mais l'ailleurs n'est plus. Il faut l'annoncer aux signataires ; et je ne saurais dire si c'est une bonne ou une mauvaise nouvelle... " Visiter le Flurkistan est une critique du " Manifeste des 44 écrivains pour une littérature-monde ", une interrogation sur l'état du réel à l'heure d'une fiction généralisée, et l'ébauche d'une écriture des strates : " Non pas les pieds dans la poussière, mais dans la fabrique de cette poussière ".
" La poussière des routes, le frisson du dehors, le regard croisé d'inconnus. Comme ils sont doux, ces mots-là. Si l'on n'était pas travaillé par le soupçon, combien aisément on se laisserait prendre. On les suivrait, les écrivains-voyageurs. On partirait avec eux. On goûterait à la poussière, on se mettrait même à quatre pattes pour la laper. Mais l'ailleurs n'est plus. Il faut l'annoncer aux signataires ; et je ne saurais dire si c'est une bonne ou une mauvaise nouvelle... " Visiter le Flurkistan est une critique du " Manifeste des 44 écrivains pour une littérature-monde ", une interrogation sur l'état du réel à l'heure d'une fiction généralisée, et l'ébauche d'une écriture des strates : " Non pas les pieds dans la poussière, mais dans la fabrique de cette poussière ".