Visages de Verdun

Par : Michel Bernard

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  • Nombre de pages253
  • PrésentationRelié
  • Poids1.202 kg
  • Dimensions19,9 cm × 26,9 cm × 2,8 cm
  • ISBN978-2-262-04813-6
  • EAN9782262048136
  • Date de parution04/02/2016
  • ÉditeurPerrin

Résumé

Qu'est-ce que la France ? A cette question, Verdun apporte la plus bouleversante et la plus précise des réponses. Trois cent mille soldats français et allemands sont morts pendant les trois cent jours de la bataille de Verdun, entre les mois de février et décembre 1916. A l'échelle démesurée de la Grande Guerre, ce n'est pas si important ; rapporté au paysage de Verdun, cet amphithéâtre de sombres collines que le regard embrasse en cet instant, c'est vertigineux.
Nul ne peut prétendre connaître la France et ce qui fait le fond de notre pays, ce peuple très ancien et mêlé qui vit là, au bout de l'Europe, s'il n'a posé son regard sur cet horizon de bois élevés qui s'appellent le Mort-Homme, la cote 304, Douaumont, Vaux, Fleury, le Bois des Caures... Nul ne peut comprendre la relation singulière qui s'est nouée ici entre la France et l'Allemagne, s'il n'a vu sous l'Ossuaire, les restes mélangés de leur commune humanité, témoignage d'une commune souffrance.
Il s'est passé là quelque chose qui traver le temps. Visages de Verdun en fait le récit. Hommage aux hommes de Verdun, ce livre témoigne également du talent des photographes des armées qui ont fixé, dans des conditions particulièrement périlleuses, ces images pour l'histoire.
Qu'est-ce que la France ? A cette question, Verdun apporte la plus bouleversante et la plus précise des réponses. Trois cent mille soldats français et allemands sont morts pendant les trois cent jours de la bataille de Verdun, entre les mois de février et décembre 1916. A l'échelle démesurée de la Grande Guerre, ce n'est pas si important ; rapporté au paysage de Verdun, cet amphithéâtre de sombres collines que le regard embrasse en cet instant, c'est vertigineux.
Nul ne peut prétendre connaître la France et ce qui fait le fond de notre pays, ce peuple très ancien et mêlé qui vit là, au bout de l'Europe, s'il n'a posé son regard sur cet horizon de bois élevés qui s'appellent le Mort-Homme, la cote 304, Douaumont, Vaux, Fleury, le Bois des Caures... Nul ne peut comprendre la relation singulière qui s'est nouée ici entre la France et l'Allemagne, s'il n'a vu sous l'Ossuaire, les restes mélangés de leur commune humanité, témoignage d'une commune souffrance.
Il s'est passé là quelque chose qui traver le temps. Visages de Verdun en fait le récit. Hommage aux hommes de Verdun, ce livre témoigne également du talent des photographes des armées qui ont fixé, dans des conditions particulièrement périlleuses, ces images pour l'histoire.

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RECOMMANDÉ PAR LE SITE CULTURE-CHRONIQUE
Michel Bernard, l’un des grands spécialistes de la première guerre mondiale et l’auteur du remarquable “La tranchée de Calonne” , nous propose un magnifique album de clichés d’époque intitulé “Visages de Verdun” qui sont autant d’hommages aux combattants de ce qui fut, à l’époque, la mère de toutes les batailles. Entre février et décembre 1916 six cent mille combattants disparurent dans la fournaise de ce coin de Lorraine sur lequel le commandement allemand décida d’engager l’essentiel de ses forces pour ouvrir une brèche et saigner à blanc l’armée française. Depuis c’est une expression qu’on évite d’employer parce que les deux armées furent également saignées. A Verdun une relation particulière se noua entre les combattants français et allemands, une relation construite autour d’une commune souffrance. Bernard évoque les noms de ces lieux qui sont autant de blessures qui saignent encore sur les monuments aux morts: Le Mort Homme, Douaumont, la cote 304, Vaux, Fleury, le bois des Caures. Les clichés photographiques sont pour la plupart inédits : troupe en mouvement à pied ou à cheval , transports ferroviaires, tirailleurs algériens au repos, canonniers marins servant une grosse pièce d’artillerie, blessé recevant des soins dans un poste de secours …. Les visages sont sévères, parfois hagards, on décèle la fatigue, l’épuisement, les tympans saturés d’explosions incessantes et les yeux abimés par les visions d’horreur. Une photo terrible et pourtant presque champêtre : celle de de ces tirailleurs algériens dans le secteur du Mort-Homme assis à côté du corps de leurs camarades. On pense au “Dormeur du val “ de Rimbaud à travers ces visages d’enfants vieillis prématurément par la guerre. Sur une double page on découvre le sol lunaire qui entourait le fort de Douaumont exactement en face de celui de Vaux. On est ému parce que tous ces visages que le noir et blanc ou le sépia des clichés nous renvoie, et bien tous ces visages on les as déjà rencontré un jour et c’est peut être le meilleur de cet ouvrage : nous rendre cette guerre infiniment prôche. Le texte de Michel Bernard apporte le complément indispensable à cette traversée de Verdun, on entend la herse hurlante de l’artillerie, on découvre la torture de la soif des combattants, on est pris de haut le coeur quand on passe près des foyer d’infection, fangeux et nauséabonds, on patauge dans les cloaques… On se demande comment certains soldats arrivaient encore à sourire au photographe. On ressort de cet ouvrage comme on revient de l’enfer et on se dit que ces hommes, eux, l’ont vraiment vécu. ARCHIBALD PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE)
Michel Bernard, l’un des grands spécialistes de la première guerre mondiale et l’auteur du remarquable “La tranchée de Calonne” , nous propose un magnifique album de clichés d’époque intitulé “Visages de Verdun” qui sont autant d’hommages aux combattants de ce qui fut, à l’époque, la mère de toutes les batailles. Entre février et décembre 1916 six cent mille combattants disparurent dans la fournaise de ce coin de Lorraine sur lequel le commandement allemand décida d’engager l’essentiel de ses forces pour ouvrir une brèche et saigner à blanc l’armée française. Depuis c’est une expression qu’on évite d’employer parce que les deux armées furent également saignées. A Verdun une relation particulière se noua entre les combattants français et allemands, une relation construite autour d’une commune souffrance. Bernard évoque les noms de ces lieux qui sont autant de blessures qui saignent encore sur les monuments aux morts: Le Mort Homme, Douaumont, la cote 304, Vaux, Fleury, le bois des Caures. Les clichés photographiques sont pour la plupart inédits : troupe en mouvement à pied ou à cheval , transports ferroviaires, tirailleurs algériens au repos, canonniers marins servant une grosse pièce d’artillerie, blessé recevant des soins dans un poste de secours …. Les visages sont sévères, parfois hagards, on décèle la fatigue, l’épuisement, les tympans saturés d’explosions incessantes et les yeux abimés par les visions d’horreur. Une photo terrible et pourtant presque champêtre : celle de de ces tirailleurs algériens dans le secteur du Mort-Homme assis à côté du corps de leurs camarades. On pense au “Dormeur du val “ de Rimbaud à travers ces visages d’enfants vieillis prématurément par la guerre. Sur une double page on découvre le sol lunaire qui entourait le fort de Douaumont exactement en face de celui de Vaux. On est ému parce que tous ces visages que le noir et blanc ou le sépia des clichés nous renvoie, et bien tous ces visages on les as déjà rencontré un jour et c’est peut être le meilleur de cet ouvrage : nous rendre cette guerre infiniment prôche. Le texte de Michel Bernard apporte le complément indispensable à cette traversée de Verdun, on entend la herse hurlante de l’artillerie, on découvre la torture de la soif des combattants, on est pris de haut le coeur quand on passe près des foyer d’infection, fangeux et nauséabonds, on patauge dans les cloaques… On se demande comment certains soldats arrivaient encore à sourire au photographe. On ressort de cet ouvrage comme on revient de l’enfer et on se dit que ces hommes, eux, l’ont vraiment vécu. ARCHIBALD PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE)
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