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- Nombre de pages136
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.15 kg
- Dimensions11,7 cm × 18,5 cm × 1,1 cm
- ISBN2-07-072234-1
- EAN9782070722341
- Date de parution01/03/1991
- CollectionLe chemin
- ÉditeurGallimard
Résumé
Ce livre s'inscrit dans une tradition, prolonge un genre qui nous a déjà donné des vies parallèles, imaginaires, brèves et même minuscules. Il s'ouvre sur une citation de John Keats que Baudelaire paraphrase en ces termes dans l'un de ses poèmes en prose : "Le poète jouit de cet incomparable privilège, qu'il peut à sa guise être lui-même et autrui. Comme ces âmes errantes qui cherchent un corps, il entre, quand il veut, dans le personnage de chacun".
Traduire, interpréter, rêver sa propre vie en se prenant pour un autre, c'est dire un souci poétique, exprimé ici par l'évocation de personnages apparemment aussi divers que le scribe égyptien, Simonide, Esope, un peintre chinois du siècle dernier ou Henri Michaux vu en rêve... Mais ces personnages sont autant de fantômes ou de prête-noms, dont l'apparition est souvent due à un détail. D'un récit à l'autre, et d'échos en associations, c'est la voix du narrateur qui fait le lien ; un narrateur dont la mémoire va bien au-delà des souvenirs personnels, et qui semble croire à cette vérité populaire : "Dis-moi qui tu hantes...
je te dirai qui tu es".
Traduire, interpréter, rêver sa propre vie en se prenant pour un autre, c'est dire un souci poétique, exprimé ici par l'évocation de personnages apparemment aussi divers que le scribe égyptien, Simonide, Esope, un peintre chinois du siècle dernier ou Henri Michaux vu en rêve... Mais ces personnages sont autant de fantômes ou de prête-noms, dont l'apparition est souvent due à un détail. D'un récit à l'autre, et d'échos en associations, c'est la voix du narrateur qui fait le lien ; un narrateur dont la mémoire va bien au-delà des souvenirs personnels, et qui semble croire à cette vérité populaire : "Dis-moi qui tu hantes...
je te dirai qui tu es".
Ce livre s'inscrit dans une tradition, prolonge un genre qui nous a déjà donné des vies parallèles, imaginaires, brèves et même minuscules. Il s'ouvre sur une citation de John Keats que Baudelaire paraphrase en ces termes dans l'un de ses poèmes en prose : "Le poète jouit de cet incomparable privilège, qu'il peut à sa guise être lui-même et autrui. Comme ces âmes errantes qui cherchent un corps, il entre, quand il veut, dans le personnage de chacun".
Traduire, interpréter, rêver sa propre vie en se prenant pour un autre, c'est dire un souci poétique, exprimé ici par l'évocation de personnages apparemment aussi divers que le scribe égyptien, Simonide, Esope, un peintre chinois du siècle dernier ou Henri Michaux vu en rêve... Mais ces personnages sont autant de fantômes ou de prête-noms, dont l'apparition est souvent due à un détail. D'un récit à l'autre, et d'échos en associations, c'est la voix du narrateur qui fait le lien ; un narrateur dont la mémoire va bien au-delà des souvenirs personnels, et qui semble croire à cette vérité populaire : "Dis-moi qui tu hantes...
je te dirai qui tu es".
Traduire, interpréter, rêver sa propre vie en se prenant pour un autre, c'est dire un souci poétique, exprimé ici par l'évocation de personnages apparemment aussi divers que le scribe égyptien, Simonide, Esope, un peintre chinois du siècle dernier ou Henri Michaux vu en rêve... Mais ces personnages sont autant de fantômes ou de prête-noms, dont l'apparition est souvent due à un détail. D'un récit à l'autre, et d'échos en associations, c'est la voix du narrateur qui fait le lien ; un narrateur dont la mémoire va bien au-delà des souvenirs personnels, et qui semble croire à cette vérité populaire : "Dis-moi qui tu hantes...
je te dirai qui tu es".