Vers une église sans peuple. Serge Bonnet et le catholicisme populaire 1924 - 2015

Par : Yann Raison du Cleuziou
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  • Nombre de pages424
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.65 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 3,3 cm
  • ISBN978-2-204-17399-5
  • EAN9782204173995
  • Date de parution16/10/2025
  • ÉditeurCerf

Résumé

Années 1960. Le clergé se lance dans une vaste croisade contre la "piété populaire" : les statues de saints sont retirées et les dévotions jugées trop pittoresques sont accusées d'être des relents du paganisme. Un moine dominicain, Serge Bonnet, prend alors la défense d'une spiritualité incarnée faite de coutumes colorées, contre la religion épurée et abstraite des intellectuels. Bien avant que le pape François ne réhabilite la piété populaire, qu'il qualifie "d'oeuvre de l'Esprit saint", un théologien solitaire s'était levé pour penser une spiritualité concrète et enracinée : Yann Raison du Cleuziou nous raconte Serge Bonnet.
Ce chercheur du CNRS souhaite devenir prêtre-ouvrier pour évangéliser un prolétariat largement déchristianisé. Il découvre alors que la foi est déjà présente dans ces classes démunies, mais qu'elle est méprisée par le clergé qui la juge arriérée. C'est donc au sein même de l'Eglise que Serge Bonnet va engager le combat contre l'arrogance des théologiens qui aspirent à un christianisme "modernisé" et discriminent les dévotions populaires.
Il attaquera violemment le néo-cléricalisme des avant-gardes et affirmera l'autonomie des laïcs. A travers les engagements de Serge Bonnet, Yann Raison du Cleuziou nous plonge dans les grandes querelles qui ont divisé les catholiques depuis l'Après-guerre face aux défis de la modernisation de l'Eglise. Dominicain, prédicateur en milieu ouvrier, universitaire et chercheur au CNRS, Serge Bonnet a été une figure médiatique d'importance dans les années 60 et 70.
Prédicateur de talent, il a défendu la religion populaire et la place des rituels dans la religion.
Années 1960. Le clergé se lance dans une vaste croisade contre la "piété populaire" : les statues de saints sont retirées et les dévotions jugées trop pittoresques sont accusées d'être des relents du paganisme. Un moine dominicain, Serge Bonnet, prend alors la défense d'une spiritualité incarnée faite de coutumes colorées, contre la religion épurée et abstraite des intellectuels. Bien avant que le pape François ne réhabilite la piété populaire, qu'il qualifie "d'oeuvre de l'Esprit saint", un théologien solitaire s'était levé pour penser une spiritualité concrète et enracinée : Yann Raison du Cleuziou nous raconte Serge Bonnet.
Ce chercheur du CNRS souhaite devenir prêtre-ouvrier pour évangéliser un prolétariat largement déchristianisé. Il découvre alors que la foi est déjà présente dans ces classes démunies, mais qu'elle est méprisée par le clergé qui la juge arriérée. C'est donc au sein même de l'Eglise que Serge Bonnet va engager le combat contre l'arrogance des théologiens qui aspirent à un christianisme "modernisé" et discriminent les dévotions populaires.
Il attaquera violemment le néo-cléricalisme des avant-gardes et affirmera l'autonomie des laïcs. A travers les engagements de Serge Bonnet, Yann Raison du Cleuziou nous plonge dans les grandes querelles qui ont divisé les catholiques depuis l'Après-guerre face aux défis de la modernisation de l'Eglise. Dominicain, prédicateur en milieu ouvrier, universitaire et chercheur au CNRS, Serge Bonnet a été une figure médiatique d'importance dans les années 60 et 70.
Prédicateur de talent, il a défendu la religion populaire et la place des rituels dans la religion.