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Comme d'habitude chez Pierre Le Coz, les analyses, qui pourraient sembler relever des seules catégories de la métaphysique et de la "mystique", ne cherchent rien d'autre en définitive qu'à jeter le regard le plus lucide et le plus "pratique" sur notre présente situation, époquale et spirituelle. Même si, pour parvenir à une telle vision, il faut nécessairement en passer par la "plongée sans frémir" dans la profondeur a-byssale et ses "ténèbres extérieures" : celles qu'a justement explorées, par son énigmatique parole, le Veilleur isaïque (et aussi bien tous ceux qui, à sa suite, se sont lancés dans une telle plongée en direction du "sans-fond" de cet a-byme même).
En ce sens, ce Veilleur, neuvième tome de L'Europe et la Profondeur, ne propose rien d'autre à son lecteur qu'une telle confrontation avec son propre vertige ("époqual et spirituel") ; et confrontation qui l'oblige à se déterminer sans faux-fuyant entre la possibilité d'un "redressement" (la "venue (du) matin") et l'abandon toujours plus séduisant à un déclin présenté comme irrépressible (la "venue d'une (autre) nuit").