Vallotton est inadmissible

Par : Maryline Desbiolles

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  • Nombre de pages43
  • PrésentationBroché
  • Poids0.06 kg
  • Dimensions13,0 cm × 18,5 cm × 0,4 cm
  • ISBN978-2-02-113485-8
  • EAN9782021134858
  • Date de parution26/09/2013
  • CollectionFiction & Cie
  • ÉditeurSeuil

Résumé

Un livre vibrant, qui rend justice à Félix Vallotton, un peintre inclassable dont les toiles font l'objet d'une importante exposition au Grand Palais d'octobre 2013 à janvier 2014. Le nom de Vallotton, le plus souvent, "dit quelque chose" mais sa peinture est assez méconnue. Félix Vallotton est né à Lausanne en 1865 et mort à Paris en 1925. Naturalisé français sans renoncer à être suisse, il demeure fondamentalement en exil, en exil dans le territoire mais aussi dans la peinture.
S'il est d'abord apparenté aux nabis, s'il a été l'ami de Vuillard, il est surtout le seul de son espèce, inclassable, inqualifiable, inadmissible. A l'exemple de Cézanne qu'il admire, et même si sa peinture n'a rien à voir avec la sienne - il n'est pas un suiveur, on l'aura compris -, il ne se contente jamais, il travaille avec acharnement, il refuse que ses tableaux soient séduisants. On dit de sa peinture qu'elle est froide, en réalité elle n'est jamais neutre : elle est violente, parfois même cruelle, ses nus par exemple font grincer des dents.
Lui-même est un rebelle, anarchiste, dreyfusard de la première heure, mais là encore il est irrécupérable. Son mariage avec une grande bourgeoise, fille de marchands d'art, lui valut d'être qualifié de traître par ses amis. La peinture de Vallotton ne raconte pas des histoires, ne berce pas d'illusions, ne jette pas des paillettes aux yeux. Mais dans le noir, on se sent épaulé par elle.
Un livre vibrant, qui rend justice à Félix Vallotton, un peintre inclassable dont les toiles font l'objet d'une importante exposition au Grand Palais d'octobre 2013 à janvier 2014. Le nom de Vallotton, le plus souvent, "dit quelque chose" mais sa peinture est assez méconnue. Félix Vallotton est né à Lausanne en 1865 et mort à Paris en 1925. Naturalisé français sans renoncer à être suisse, il demeure fondamentalement en exil, en exil dans le territoire mais aussi dans la peinture.
S'il est d'abord apparenté aux nabis, s'il a été l'ami de Vuillard, il est surtout le seul de son espèce, inclassable, inqualifiable, inadmissible. A l'exemple de Cézanne qu'il admire, et même si sa peinture n'a rien à voir avec la sienne - il n'est pas un suiveur, on l'aura compris -, il ne se contente jamais, il travaille avec acharnement, il refuse que ses tableaux soient séduisants. On dit de sa peinture qu'elle est froide, en réalité elle n'est jamais neutre : elle est violente, parfois même cruelle, ses nus par exemple font grincer des dents.
Lui-même est un rebelle, anarchiste, dreyfusard de la première heure, mais là encore il est irrécupérable. Son mariage avec une grande bourgeoise, fille de marchands d'art, lui valut d'être qualifié de traître par ses amis. La peinture de Vallotton ne raconte pas des histoires, ne berce pas d'illusions, ne jette pas des paillettes aux yeux. Mais dans le noir, on se sent épaulé par elle.
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